Hôtel Dieu

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Hôtel-Dieu de Paris
Image illustrative de l’article Hôtel-Dieu de Paris
Fronton de l'Hôtel-Dieu, sur le parvis Notre-Dame.
Présentation
Coordonnées 48° 51′ 17″ nord, 2° 20′ 56″ est
Pays Drapeau de la France France
Ville Paris (Île-de-France)
Adresse 1, parvis Notre-Dame - place Jean-Paul-II
Fondation 651, reconstruit de 1868 à 1878
Site web hopitauxcentre-u-pariscite.aphp.frVoir et modifier les données sur Wikidata
Organisation
Type Centre hospitalier universitaire
Affiliation Assistance publique - Hôpitaux de Paris
Services
Standards 01.42.34.82.34
Service d’urgences Oui
Nombre de lits 329[1]

Carte

L’Hôtel-Dieu de Paris est un établissement hospitalier reconstruit de 1867 à 1878[2] sous la conduite des architectes Émile Jacques Gilbert (1793-1874) et Arthur-Stanislas Diet (1827-1890) sur l'île de la Cité, en bordure nord du parvis Notre-Dame dans le 4e arrondissement de Paris.

L'Hôtel-Dieu est — par la date de sa fondation — le plus ancien hôpital de la capitale. Créé en 651 par l'évêque parisien saint Landry, il fut le symbole de la charité et de l'hospitalité.

Modeste à l'origine, l'ancien Hôtel-Dieu construit du VIIe au XVIIe siècle occupait de l'autre côté de l'actuel Parvis Notre-Dame - place Jean-Paul-II la rive du petit bras de la Seine avant de s'étendre sur la rive gauche, le pont au Double reliant les deux bâtiments. Dans les années 1867-1878, cet ensemble est détruit puis reconstruit sur le côté nord du parvis où se trouvent désormais les bâtiments actuels.

Resté, depuis sa création, entièrement destiné à la mission hospitalière, il est prévu qu'un tiers de sa surface soit consacré à l'accueil de commerces et d'incubateurs d'entreprises liées à la Santé, après une rénovation des locaux confiée en à l'entreprise Novaxia[3].

Ce site est desservi par la station de métro Cité.

Histoire de l'Hôtel-Dieu de Paris

Au Moyen Âge : une œuvre sociale

L’histoire des hôpitaux parisiens commence au Moyen Âge. La pauvreté étant très importante à l’époque, elle devient une occasion de rédemption pour beaucoup de bourgeois et de nobles, qui voient en elle une façon de racheter leurs péchés en leur venant en aide. Les œuvres permettent alors de créer l’hôpital de la Charité, dont la structure lie immanquablement piété et soins médicaux. L’Église est alors toute-puissante, tant d’un point de vue administratif que thérapeutique. La création de l’Hôtel-Dieu de Paris procède de cette tradition de charité, qui dure jusqu’au XIXe siècle, malgré une remise en cause régulière.

Si la tradition, en réalité établie au XVIIe siècle, fait remonter la fondation de cet hôpital à saint Landry 28e évêque de Paris vers 650, les premiers corps de logis avérés affectés aux indigents, infirmes et malades ne remontent qu'à 829 ; ils se situent vis-à-vis de l'ancienne « église Saint-Étienne ». En 1157, des lettres patentes mentionnent un « Hôtel-Dieu-Saint-Christophe », en raison d'une chapelle dédiée à ce saint. Peu de temps après, Maurice de Sully, évêque de Paris, entreprend en 1165 la reconstruction de cet hôpital : les anciens bâtiments sont détruits en 1195 et les nouvelles constructions achevées en 1255[4].

Tous ces bâtiments, depuis l'origine jusqu'en 1878, occupent le côté sud du parvis Notre-Dame actuel entre le Petit-Pont et le pont au Double[4].

Aux XVIe et XVIIe siècles : un lieu de réclusion

Hôtel-Dieu sur le plan de Truschet et Hoyau (vers 1550) ; à cette époque, l'hôpital se trouve au sud du parvis Notre-Dame.
Gravure du XVIe siècle.

Au XVIe siècle, l’Hôtel-Dieu connaît une crise financière, puisqu'il était seulement financé par les aides, subsides ou privilèges. Celle-ci occasionne la création en 1505 d’un conseil de huit gouverneurs laïcs : les présidents du Parlement, de la Chambre des Comptes, de la Cour des Aides, et le prévôt des Marchands. L’État intervient progressivement, d’abord par l’intermédiaire du lieutenant général de police, membre du Bureau de l’Hôtel-Dieu de Paris en 1690, puis par l'intermédiaire de Necker, qui crée en 1781 les charges d’« inspecteur général des hôpitaux civils et maison de forces » et de « commissaire du Roi pour tout ce qui a trait aux hôpitaux »[5].

À cette période, l’image du pauvre change. Il devient socialement dangereux car marginal. Depuis le XVIe siècle, une série de réformes de l'assistance publique sont mises en place afin de réprimer et contrôler davantage les mendiants et vagabonds parisiens. Mais face à l'inefficacité de ces réformes, Louis XIV décide, sous l'influence du Parlement et de la compagnie du Saint Sacrement de créer l'hôpital général en . L’hôpital est alors un lieu de réclusion, permettant par la même occasion d’assainir le monde urbain. Pourtant, il ne faut pas confondre l'Hôpital général, à la nature à la fois carcérale, manufacturière et conventuelle, destiné entre autres aux mendiants, vagabonds, prostituées, débauchés, et enfants abandonnés, de l'Hôtel-Dieu, qui garde son indépendance et sa spécificité du soin de pauvres malades. Les malades de l'Hôpital général sont d'ailleurs systématiquement envoyés à l'Hôtel-Dieu pour y être soignés (hormis les vénériens).

En 1606, une annexe de l'Hôtel-Dieu, la salle Saint-Charles, est construite sur la rive gauche. En 1684, Louis XIV fait don du Petit Châtelet à l'Hôtel-Dieu[6]. L'hôpital s'agrandit alors le long de la rue de la Bûcherie.


Au XVIIIe siècle : un lieu de bienfaisance

Les conditions d'accueil des pauvres malades dans l'Hôtel-Dieu sont encore assez précaires. Les lettres patentes de 1781 recommandent de faire coucher un seul malade par lit, pour éviter la transmission des maladies. Mais le rapport de Jacques Tenon édifié en 1788 sur les hôpitaux de Paris, indique que l'Hôtel-Dieu disposait de 1 210 lits pour 3 418 hospitalisés, et que la salle Saint-Pierre Saint-Paul, prévue pour les opérations disposait de 111 lits pour 345 personnes[7]. Pourtant, les malades sont bien nourris par les religieuses, contrairement aux hôpitaux généraux. Les médecins finissent par se plaindre des rations trop copieuses que ces dernières donnent aux pauvres malades, qui affectent la santé de leurs patients, et contreviennent aux bénéfices des saignées qu'ils leur administrent. De nouveaux règlements sont institués en 1787 pour fixer les rations[7].

Le rôle de madame Necker[8], aux côtés de son mari, modifie progressivement la symbolique de l’hôpital : de la charité, on passe à la bienfaisance. Le malade est mieux considéré. On voit même apparaître des maisons de convalescence. De plus, les idées prônées par le siècle des Lumières permettent une importante réflexion sur le milieu hospitalier. Mais ce n'est qu'à la fin du XVIIIe siècle, que l’hôpital devient une « machine à guérir », où le malade y est soigné et en ressort guéri. Il faut cependant attendre le XIXe siècle, pour que l’hôpital devienne un lieu de pratique de la médecine et de la science, mais aussi, un lieu d’enseignement et de la recherche médicale.

En 1772, un incendie détruit une grande partie de l’Hôtel-Dieu. D’autres plans sont alors construits et de nombreuses modifications sont apportées.

Ensevelissement et lieux d'inhumation

Ce fut d'abord le cimetière des Innocents qui accueillit les malades morts à l'Hôtel-Dieu. Lorsqu'il fut saturé, en 1348 au cours de la Grande peste, les morts furent amenés au cimetière de l'hôpital de la Trinité situé rue Saint-Denis[9]. En 1673, l'Hôtel-Dieu et l'hôpital de la Trinité ouvrirent le cimetière de Clamart sur une parcelle acquise l'année précédente à la limite des faubourgs Saint-Victor et Saint-Marcel (Saint-Marceau)[10], située au sud-ouest de la place sur laquelle s'élevait alors la croix de Clamart (actuelle Place de l'Émir-Abdelkader) et à l'ouest du marché aux chevaux du faubourg Saint-Victor.

Dans son Tableau de Paris, écrit en 1782, le moraliste Louis Sébastien Mercier fait une description des conditions d'ensevelissement des corps à l'Hôtel-Dieu, ainsi que de celles de leur transport et de leur inhumation au cimetière de Clamart[11] :

« Les corps que l'Hôtel-Dieu vomit journellement, sont portés à Clamart. C'est un vaste cimetière, dont le gouffre est toujours ouvert. Ces corps n'ont point de bière : ils sont cousus dans une serpillière. On se dépêche de les enlever de leur lit; & plus d'un malade réputé mort, s'est réveillé sous la main hâtive qui l'enfermait dans ce grossier linceul; d'autres ont crié qu'ils étaient vivants, dans le chariot même qui les conduisait à la sépulture.
Ce chariot est traîné par douze hommes. Un prêtre sale et crotté, une cloche, une croix, voilà tout l'appareil qui attend le pauvre : mais alors tout est égal.
Ce chariot lugubre part tous les jours de l'Hôtel-Dieu à quatre heures du matin ; il roule dans le silence de la nuit. La cloche qui le précède éveille à son passage ceux qui dorment ; il faut se trouver sur la route pour bien sentir tout ce qu'inspire le bruit de ce chariot, et toute l’impression qu’il répand dans l’âme.
On l’a vu, dans certains temps de mortalité, passer jusqu’à quatre fois en vingt-quatre heures : il peut contenir jusqu’à cinquante corps. On met les enfants entre les jambes des adultes. On verse ces cadavres dans une fosse large et profonde ; on y jette ensuite de la chaux vive ; et ce creuset qui ne se ferme point dit à l’œil épouvanté qu’il dévorerait sans peine tous les habitants que renferme la capitale.
L’arrêt du Parlement, du , qui supprime tous les cimetières dans l’enclos de la ville de Paris, est demeuré sans effet. La populace ne manque pas, le jour de la fête des morts, d’aller visiter ce vaste cimetière, où elle pressent devoir se rendre bientôt à la suite de ses pères. Elle prie et s’agenouille, puis se relève pour aller boire. Il n’y a là ni pyramides, ni tombeaux, ni inscriptions, ni mausolées : la place est nue. Cette terre grasse de funérailles est le champ où les jeunes chirurgiens vont la nuit, franchissant les murs, enlever des cadavres pour les soumettre à leur scalpel inexpérimenté. Ainsi après le trépas du pauvre, on lui vole encore son corps ; et l’empire étrange que l’on exerce sur lui ne cesse enfin que quand il a perdu les derniers traits de la ressemblance humaine. »

Au XIXe siècle : des lieux spécialisés

En 1801, les hôpitaux parisiens se dotent d’un cadre administratif nouveau : le Conseil général des hôpitaux et hospices civils de Paris. La volonté d’une meilleure gestion occasionne la création de nouveaux services : bureau d’admission et pharmacie centrale, par exemple.

D'autre part, à cette époque, l’Hôtel-Dieu prône la pratique de la vaccination. Le duc de La Rochefoucauld-Liancourt en est d’ailleurs un fervent partisan. De même les découvertes de René-Théophile-Hyacinthe Laennec permettent d’affiner les méthodes de diagnostic, l’auscultation et l’étiologie des maladies.

Face à ce développement de la médecine, l’Hôtel-Dieu ne peut faire face. De nouveaux hôpitaux parisiens font leur apparition, chacun se spécialisant sur un ou plusieurs cas cliniques. L’hôpital Saint-Louis devient un grand centre d’études et de soins des maladies de peau ; La Pitié devient un centre d'études et de soins des maladies du système nerveux et des centres de gériatrie, etc. Progressivement, chaque hôpital développe son centre de pédiatrie.

En 1837, le prolongement du quai de la Bûcherie (actuel quai de Montebello) est déclaré d'utilité publique[12]. Pour ce faire, l'ancien Hôtel-Dieu est démoli et une nouvelle annexe est construite par Jean-Jacques-Marie Huvé en 1840 entre le nouveau quai et la rue de la Bûcherie[6].

Durant le Second Empire, les bâtiments deviennent exigus pour faire face à l'évolution de la médecine et des missions des hôpitaux, de sorte que leur remplacement est décidé. Le , la suppression de l'ancien Hôtel-Dieu et sa reconstruction au nord du parvis Notre-Dame sont déclarées d'utilité publique[13].

Nouvel Hôtel-Dieu

Site

Chantier de construction de l'Hôtel-Dieu, vers 1866, photographie Delmaet & Durandelle.
Plan de la ville et fauxbourgs de Paris, établi en 1763 par Debarme (topographe) et Perrin (graveur), détail montrant l'île de la Cité avec les noms des rues anciennes.
Le site choisi pour la construction du nouvel Hôtel-Dieu, vers 1865, photographie prise de la Tour Saint-Jacques par Charles Soulier.
Fondations et cagnards du bâtiment administratif de l'ancien Hôtel-Dieu, nouveau parvis Notre-Dame et façade sud du nouvel Hôtel-Dieu, en voie d'achèvement photographiés vers 1875 par Charles Marville.

Les bâtiments de l'ancien Hôtel-Dieu, destinés à la destruction sont remplacés par de nouvelles constructions élevées, de 1867 à 1878, sur un terrain de 22 000 mètres carrés délimités au nord par le quai Napoléon (futur quai aux Fleurs), au sud par la place du Parvis, à l'ouest par la rue de la Cité (précédemment rue de la Juiverie), à l'est par la rue d'Arcole, de sorte que sur le parvis de la cathédrale, le chantier du nouvel Hôtel-Dieu fait face à la façade du bâtiment administratif de l'ancien hôpital jusqu'à la destruction de ce dernier.

La construction du nouvel Hôtel-Dieu participe à un projet urbain de grande envergure qui modifie profondément le paysage urbain d'une partie centrale de l'île de la Cité, aux abords de la cathédrale, où tout un ensemble de rues et de maisons est livré aux démolisseurs aussi bien pour l'aménagement d'un parvis plus vaste que pour l'ouverture du chantier de l'hôpital.

Ainsi disparaissent entre la rue d'Arcole et la rue de la Cité, toutes deux redressées et élargies à cette occasion[14] les rues suivantes,

La rue Saint-Christophe est également supprimée : la partie nord pour permettre la construction de l'hôpital, la partie sud (bâtiment de l'administration de l'assistance publique) pour agrandir le parvis Notre-Dame et dégager la vue sur l'hôpital.

En outre, la partie Nord-Est de l'Hôtel-Dieu couvre l'emplacement de l'église Saint-Landry et de son cimetière démolis en 1829.

Bâtiments actuels

Les bâtiments actuels sont dus aux plans de l'architecte Emile Jacques Gilbert, aidé de son gendre Arthur-Stanislas Diet ; ils sont édifiés de 1866 à 1876, à l'initiative du baron Haussmann dans le périmètre réaménagé de la cathédrale Notre-Dame.

La IIIe République achève la construction de l'hôpital sur son emplacement actuel à la fin du XIXe siècle, avec l'entrée principale au 1, place du Parvis.

Ce n'est qu'en 1908, que les religieuses augustines quittent définitivement l'Hôtel-Dieu. Elles trouveront refuge dans un couvent situé dans le 14e arrondissement de Paris, rue Maison-Dieu. La splendide cour centrale, qui débouche sur une chapelle, a été aménagée en 1975 en jardin à la française.

Rôle au sein du système de santé parisien

Entrée de l'Hôtel-Dieu, en 2007.

Il est actuellement l'un des hôpitaux de l'Assistance publique - hôpitaux de Paris. Ce centre hospitalier dépend de la Faculté de médecine Paris-Descartes.

Depuis 50 ans[Quand ?], l'Hôtel-Dieu abrite le service de diabétologie et de maladies endocriniennes. Il se consacre presque exclusivement au dépistage, au traitement et à la prévention des complications du diabète sucré. C'est également un service de référence pour les hypoglycémies. Tourné vers l'information du patient (éducation thérapeutique) et les innovations technologiques, il offre un large choix de structures de soins, des plus légères aux plus lourdes. Il est aussi à la pointe de la recherche diabétologique[réf. souhaitée] dans des domaines tels que : nouvelles insulines et nouveaux médicaments, effets de l'alimentation, pompes externes et implantées, capteurs de glucose et pancréas artificiel.

Plus récemment, un service important d'ophtalmologie (urgence, chirurgie et recherche) a été développé à l'Hôtel-Dieu sous la direction d'Yves Pouliquen.

Compte tenu de la réorganisation de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) en groupes hospitaliers, l'Hôtel-Dieu forme avec les hôpitaux de Cochin, Broca, La Rochefoucauld et La Collégiale le groupe hospitalier Hôpitaux universitaires Paris centre.

L'avenir : mission hospitalière menacée ou rôle historique consacré ?

Fronton de l'Hôtel-Dieu en 2015.
Banderole de protestation sur la façade, mai 2016.

Avec le départ programmé de ses services d'hématologie, de pneumologie et de chirurgie thoracique, l'Hôtel-Dieu voit son rôle menacé. Sa mise aux normes coûterait[Quand ?] 280 millions d'euros[15].

Le , un communiqué de Mireille Faugère, directrice générale de l'AP-HP, annonce le transfert définitif des différents services d'hospitalisation (chirurgie, ambulatoire, hospitalisation) sur le site de Cochin, et le regroupement des différents services du siège de l'institution dans les locaux laissés vacants de l'Hôtel-Dieu. Le site conserverait néanmoins son service d'accueil des urgences (SAU), son service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR), les urgences médico-judiciaires (UMJ) ainsi que le centre diagnostique conventionné en secteur 1[16].

Ce projet de transformation en hôpital universitaire de santé publique est depuis largement remis en cause, tant par le corps médical, les usagers, les syndicats que des élus politiques. L'association L'Hôpital pour tous[17], présidée par le docteur Dinah Vernant et dont le secrétaire général, l'urgentiste Gérald Kierzek, a pris la tête de la contestation[18], dénonçant[19] les aberrations médicales (110 000 urgences y sont prises en charge, le service d'ophtalmologie est l'un des plus performants de France[20]), économiques (plusieurs dizaines de millions d'euros ont été investis ces dernières années et le projet de transformation en bureaux n'est pas financé) et managériales.

Il est à noter que l'hôpital a été largement rénové depuis 5 ans[Quand ?] : les urgences pour un coût d'environ 5 millions d'euros, les réanimations, plusieurs salles de soins, l'ophtalmologie et ses urgences, la détection incendie (environ 4 millions d'euros), etc.[réf. nécessaire].

Depuis début , par décision de l'AP-HP, les urgences ne reçoivent plus ni pompiers, ni SAMU. Elles sont ouvertes 24 heures sur 24, en collaboration avec l'hôpital Cochin.

Le , le projet « Hôtel-Dieu à l'horizon 2020 »[21] a été présenté en commission médicale d’établissement de l’AP-HP, après son adoption au sein du groupe hospitalier « Paris Centre » et la finalisation de la programmation de ses activités[22].

En , un projet de réaménagement est retenu, comprenant commerces, cafés, jardin central ouvert à la promenade ou encore incubateur d'entreprises[23]. Pour cela, l'hôpital devra céder un tiers de sa surface à un promoteur immobilier pour une durée de 80 ans[24].

Notes et références

  1. Données de la Fédération hospitalière de France (FHF)
  2. L'Hôtel-Dieu fut mis en service à partir du et solennellement inaugurée par Mac-Mahon le , dès avant son achèvement complet (1878) (cf. de l'AP-HP en ligne).
  3. « Commerces, cafés, incubateur d’entreprises… Comment l’Hôtel-Dieu va être transformé », sur lemonde.fr, .
  4. a et b Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, T.2, 1997, p. 235.
  5. « Répertoire numérique détaillé de l'Inspection générale des services administratifs (puis de l’administration) des Archives Nationales », sur siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
  6. a et b Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1844, pp. 324-326 [lire en ligne].
  7. a et b Jean Imbert, "Hôpitaux, Hôpitaux Généraux" dans, Bély Lucien (éd.), Dictionnaire de l’Ancien régime,, Paris, Presses universitaires de France, (ISBN 2-13-047731-3), p. 642-643.
  8. https://archive.wikiwix.com/cache/20230217042130/http://musee-collections.aphp.fr/app/photopro.sk/aphp/detail?docid=50086.
  9. Jacques Hillairet: Dictionnaire historique des rues de Paris, tome 2, Les Éditions de Minuit, 1963, p. 393 (ISBN 2-7073-0092-6).
  10. Hillairet, op. cit., p. 461.
  11. Louis Sébastien Mercier, Tableau de Paris Tome 3, chapitre CCLXX, pp. 232 et suivantes.
  12. Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), , « Ordonnance du 22 mai 1837 », p. 128-129.
  13. Adolphe Alphand, op. cit., « Décret du 22 mai 1865 », pp. 361-362.
  14. Reconstruction de l'Hôtel-Dieu. Réduction du plan exposé à la mairie du 4e arrondissement, Paris, impr. de Fourmage [lire en ligne]
  15. « Coupe franche dans les hôpitaux », lejdd.fr, 23 janvier 2010.
  16. AP-HP : fermeture de l'Hôtel-Dieu, vente du siège.
  17. Site officiel de l'association L'Hôpital pour tous.
  18. contestation
  19. dénonçant
  20. performants
  21. projet Hôtel-Dieu à l’horizon 2020
  22. « AP-HP : Point sur le projet médical et de recherche de l’Hôtel-Dieu », sur aphp.fr (consulté le )
  23. Grégoire Allix, « Commerces, cafés, incubateur d’entreprises… Comment l’Hôtel-Dieu va être transformé », lemonde.fr, 17 mai 2019.
  24. D Élodie Maurot, « Une grande métamorphose pour l’Hôtel-Dieu de Paris », sur La Croix, (consulté le ).

Voir aussi

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Bibliographie

  • Ernest Coyecque, L'Hôtel-Dieu de Paris au Moyen Âge, 1889-1891, Paris, librairie Honoré Champion, 400-445 pages, tome 1 ; tome 2 ;
  • Archives de l'Hôtel-Dieu de Paris, publiées par Léon Brièle, avec notice, appendice et table par Ernest Coyecque, 1894, Paris, Imprimerie nationale, 633 pages, lire en ligne ;
  • Alexis Chevalier, L'Hôtel-Dieu de Paris et les soeurs augustines (650 à 1810), 1901, Paris, librairie Champion, XXIV-553 pages, lire en ligne ;
  • Ouvrage collectif, Autour de Notre-Dame, éditions Action artistique de la Ville de Paris, 2003.

Articles connexes

Liens externes


à compléter

  • trouver visuels, icôno livret de famille,
  • contacts :
    • Maxime Elbaz et Damien Léger (sommeil)
    • Dantchev et Gael Nayt (psychiatrie)
    • Projet Echopen (Mehdi et Olivier)