The album was a critical and commercial success, selling over two million copies in the United States alone and earning a double platinum certification. It also won Franklin the 1973 Grammy Award for Best Soul Gospel Performance. As of 2017, it stands as the best-selling disc of Franklin's entire fifty-plus year recording career, as well as the highest-selling live gospel music album of all time.
Amazing Grace was remastered and re-released in 1999 as a two-compact disc set with many previously unreleased takes. A film of the same name documenting the making of the album premiered in 2018.
Reviewing for Rolling Stone in 1972, Jon Landau commented: "Amazing Grace is more a great Aretha Franklin album than a great gospel album. She plays havoc with the traditional styles but she sings 'like never before' on record. The liberation and abandon she has always implied in her greatest moments are now fully and consistently achieved." Landau found himself "struck first by the comprehensiveness and depth of the arrangement and then by the brilliance of her lead voice," hailing her performance as "a virtuoso display of gospel pyrotechnics, done with control and imagination." He was especially fond of the uptempo songs expressing "unqualified joy," saying they "hit with tremendous power."[7]
Robert Christgau was less enthusiastic about the album, later writing in Christgau's Record Guide: Rock Albums of the Seventies (1981): "Because I don't think God's grace is amazing or believe that Jesus Christ is his son, I find it hard to relate to gospel groups as seminal as the Swan Silvertones and the Dixie Hummingbirds and have even more trouble with James Cleveland's institutional choral style. There's a purity and a passion to this church-recorded double-LP that I've missed in Aretha, but I still find that the subdued rhythm section and pervasive call-and-response conveys more aimlessness than inspiration. Or maybe I just trust her gift of faith more readily when it's transposed to the secular realm."[2]
In another retrospective review, Ron Wynn of AllMusic regarded Amazing Grace as possibly Franklin's "greatest release ever in any style" and said, "Her voice was chilling, making it seem as if God and the angels were conducting a service alongside Franklin, Rev. James Cleveland, the Southern California Community Choir, and everyone else in attendance. Her versions of 'How I Got Over' and 'You've Got a Friend' are legendary."[1]
Rolling Stone ranked the album number 154 on the 2020 reboot of their 'The 500 Greatest Albums of All Time' list.[8]
Amazing Grace, a documentary/concert film directed by Sydney Pollack for Warner Bros., was set to be released as part of a double bill with Super Fly in 1972.[10] However, Pollack was unable to complete the film because he had not used a clapperboard to synchronize the picture and sound at the beginning of each take.[11] The film ended up in the studio vaults for over 38 years. Before Pollack's death in 2008, he turned the footage over to producer Alan Elliott, who after two years succeeded in synchronizing the picture and sound and completing the film.[11]
Elliott first planned to release the film in 2011, but was prevented from doing so when Franklin sued him for using her likeness without permission.[11] However, Franklin's original contract for the film was later discovered at Warner Bros., and Elliott planned to show the film at the Telluride Film Festival, Toronto International Film Festival, and Chicago International Film Festival in 2015.[11][12] Franklin once again sued and was granted an emergency injunction against the Telluride screening, saying she had not given permission to screen the footage.[13] Franklin issued a statement saying, "Justice, respect and what is right prevailed and one's right to own their own self-image."[14] Due to the ongoing litigation, the film was then removed from the schedules of both the Chicago[12] and Toronto[15] festivals as well.
The film premiered on November 12, 2018, three months after Franklin's death.[16][17]
Personnel
Unless otherwise indicated, information is based on the album's liner notes:[18]
Musicians
Aretha Franklin – piano (D5, D7, celesta on B6), lead vocals
Amazing Grace est l'un des cantiques chrétiens les plus célèbres dans le monde anglophone. La première publication des paroles date de 1779. Associé à diverses mélodies au fil des années, il est aujourd'hui interprété sur la musique de New Britain.
Le thème de ce cantique évoque la rémission des péchés par la foi en Dieu et sola gratia (d'où le titre, qui peut se traduire en français par « une grâce exceptionnelle »), ce qui renvoie à son écriture par l'ancien négrierJohn Newton, qui se considère comme un pécheur repenti et sauvé par la grâce divine.
En français, son titre est traduit de différentes façons, dont aucune ne semble s'imposer : Grâce merveilleuse, Grâce confondante, Incroyable pardon, Grâce infinie, Incroyable grâce, Grâce du ciel... C'est généralement le titre anglais qui est maintenu.
John Newton, négrier converti, auteur des paroles.
Les paroles furent écrites par le prêtre anglicanJohn Newton, probablement en 1760 ou 1761, et publiées par Newton et William Cowper en 1779, dans la collection des Olney Hymns, qui connut un grand succès en Angleterre.
John Newton (1725–1807) était initialement le capitaine d'un navire négrier et était connu pour sa débauche morale.
Une grande partie des paroles de ce cantique provient du Nouveau Testament. La première strophe par exemple renvoie à l'histoire du Fils prodigue : dans l'Évangile selon Luc, le père dit de son fils : « il était mort et il est vivant, il était perdu et il est retrouvé[2]. »
L'histoire de Jésus guérissant un aveugle, qui dit ensuite aux Pharisiens qu'il peut désormais voir, est racontée dans l'Évangile selon Jean[3].
La mélodie
Partition de 1835 due à William Walker
La musique de ce cantique n'a pas été composée par John Newton. Les paroles ont d'abord été chantées sur de nombreux autres airs avant d'être définitivement associées à la mélodie connue et publiée en 1835 sous le nom de New Britain par William Walker(en). Cette mélodie était inspirée de deux airs populaires dont on ignore l'origine exacte (Gallaher et St. Mary), ce qui empêche de la relier avec certitude à une source précise, britannique, celtique ou autre[4].
Extension et popularité
La popularité d'Amazing Grace s'étendit aux États-Unis dès la fin du XVIIIe siècle[5] mais c'est dans le contexte du mouvement de renouveau religieux Second Great Awakening au cours du XIXe siècle qu'elle prit une dimension considérable, sans doute encore renforcée par la qualité de l'association des paroles à l'air de New Britain au milieu du siècle.
Postérieurement, le succès de ce cantique s'étendit tout particulièrement aux noirs américains. Il devint même, dans les années 1960, chargé de symboles politiques : la version enregistrée en 1947 par Mahalia Jackson connut ainsi un grand succès, qui se poursuivit pendant les décennies suivantes ; cette version et de nombreuses autres accompagnèrent fréquemment les mouvements de défense des droits civiques, ou encore la lutte contre la guerre du Viêt-Nam. Elle fut aussi jouée au festival de Woodstock en 1969 par Arlo Guthrie. En 2007, le film Amazing Grace commémora le bicentenaire de la loi britannique interdisant la traite négrière (Slave Trade Act de 1807). Le film retrace la vie de William Wilberforce, le membre du Parlement (député) qui fit voter cette loi. C'était un ami de John Newton dont il partageait la foi anglicane.
Amazing Grace est aujourd'hui un élément essentiel de la culture populaire américaine, bien au-delà de l'aspect religieux d'origine et dépassant également les implications raciales ou politiques passées. Fréquemment écouté et chanté dans les cérémonies funéraires, ce cantique est symbolique de l'espoir qui persiste en dépit des épreuves.
La Bibliothèque du Congrès Américain en détient plus de 3 000 versions enregistrées en public[6]. John Aitken, biographe de John Newton, estime que le morceau est joué environ 10 millions de fois par an dans le monde[7].
Versions
Si on joue cette mélodie en commençant sur do dièse, on constate que l'on n'utilise que les touches noires, parce qu'elle est fondée sur une gamme pentatonique.
Chant religieux anglican à l'origine (ce qui transparaît dans ses paroles : le salut obtenu par la grâce divine ; la rédemption est toujours possible), sa mélodie est parfois reprise avec d'autres paroles (« Gloire à toi qui étais mort, Gloire à toi Jésus… »)[8] dans la liturgie catholique française, remplaçant une des anamnèses normalement prévues par le Missel Romain.
La mélodie d'Amazing Grace est proche de celle d'une chanson traditionnelle coréenne, Arirang, très populaire en Corée. Les deux œuvres ont en commun le thème du dépassement de la souffrance et de l'espoir en un avenir meilleur. Plusieurs versions combinant Amazing Grace et Arirang existent, par exemple Amazing Arirang at Incheon Airport sur Youtube.
Aux six couplets écrits par Newton, s'ajoute dans la tradition orale afro-américaine un septième couplet qui appartenait à l'origine à une chanson intitulée « Jerusalem, My Happy Home » et publiée en 1790 :
When we've been there ten thousand years
Bright shining as the sun,
We've no less days to sing God's praise
Than when we'd first begun.
Quand nous serons là depuis dix mille ans,
Brillant d'un éclat semblable au soleil,
Nous n'aurons pas moins de jours pour louer Dieu,
Que lorsque nous avons commencé.
Reprises
Cette chanson a été enregistrée à de très nombreuses reprises, et ce notamment par les groupes ou interprètes suivants :
Dans Star Trek 2 : La Colère de Khan, lors de la cérémonie funèbre de Spock, Scotty entame la mélodie à la cornemuse puis finit par une version plus orchestrale.
Une version a été enregistrée par l'équipe du film Maverick sous le nom de Maverick choir, avec notamment Mel Gibson et James Garner.
Dans la série Stargate Atlantis, l'air est joué à la cornemuse dans l'épisode « Une question d'éthique ».
Majandra Delfino la reprend dans l'épisode « Mort suspecte » de la saison 2 de la série Roswell.
Dans Legends of Tomorrow, saison 3 épisode 14, La Genèse du Rock, Elvis Presley la chante en acoustique afin d'apaiser les âmes des défunts réveillés par le Totem de la Mort.
Dans la saison 3 de Good Doctor, le docteur Claire Brown (Antonia Thomas) la reprend à la fin de l'épisode 4 lorsqu'elle disperse les cendres de sa mère défunte afin de lui rendre un dernier hommage.
Dans Le Monde Incroyable de Gumball, saison 1 épisode 27 (intitulé « Le Rencard »), les parents Fitzgerald interprètent Amazing Grace lors de l'enterrement de M.Doudou, l'araignée domestique de la famille.
Elle est chantée par l'équipage du bombardier B-17 "Memphis Belle" dans le film éponyme, lors du voyage entre la base et où sont parqué les avions. De plus, la BO du film reprend l'air de la chanson.
Elle est chantée dans The K2 une série coréenne.
Dans Notre-Dame brûle, à la fin du film, dans la scène de l'extinction du beffroi nord, la musique est reprise par Simon Franglen.
Autres interprétations et utilisations
Amazing Grace apparaît à plusieurs reprises dans le jeu Far Cry 5 (2018)[19].
Une adaptation d'Amazing Grace est chantée traditionnellement au carnaval de Dunkerque dans le nord de la France. Cette adaptation porte le nom Hymne à Co Pinard, en hommage au plus célèbre tambour major de la bande de Dunkerque.[réf. nécessaire]
↑Corine Lesnes, « Le moment de grâce de Barack Obama », Le Monde, 26 juin 2015 [lire en ligne]
↑(ja) « 最新シングルで初のTOP10入りのAimer 教会で感動ライブ » [« Le dernier single d'Aimer entre pour la première fois dans le top 10. Concert impressionnant dans une église »], sur Billboard Japan, (consulté le ).