D'une superficie de 14,74 km2, l'altitude maximale est de 140 m, à la Borne de l'Arbre, tandis que le point le plus bas, 36 m, correspond au site de la piscine[3].
Le territoire communal est principalement composé de champs céréaliers et de bois privés.
Une autre voie, au nord de la rivière, permet de relier Soissons à Compiègne : la combinaison des routes départementales 81 (dans l'Aisne) et 91 (dans l'Oise).
Les gares les plus proches sont celles de Compiègne (18 km), et Crépy-en-Valois (28 km). Toutes deux assurent de nombreux trajets quotidiens vers Paris.
Compiègne permet également la desserte de Noyon, Amiens ou Saint-Quentin.
Crépy permet de desservir Villers-Cotterêts, Soissons et Laon, et offre aussi la possibilité de rejoindre Reims via Laon.
Transport aérien
L'aéroport le plus proche est celui de Roissy Charles-de-Gaulle, situé à 72 km par la route. Aucune desserte n'est directement possible par le rail, mais un service de navettes (bus) existe quotidiennement au départ et à destination de Compiègne et Crépy-en-Valois.
La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Aisne, le ru de Milleville[5], la dérivation de Couloisy[6], le fossé du Ruzon[7] et un autre petit cours d'eau[8],[Carte 1].
L'Aisne est un cours d'eau naturel navigable de 256 km de longueur, traversant les cinq départements Meuse, Marne, Ardennes, Aisne, Oise. Elle est un affluent en rive gauche de l'Oise, ce qui fait d'elle un sous-affluent de la Seine[9].
Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le plan d'eau 1 de la Maladrerie, d'une superficie totale de 10,7 ha (9,6 ha sur la commune) et le plan d'eau 2 de la Maladrerie (7,3 ha)[Carte 1],[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 727 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 16 km à vol d'oiseau[13], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Urbanisme
Typologie
Au , Attichy est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17].
Elle est située hors unité urbaine[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[18]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (59,5 %), forêts (20,4 %), zones urbanisées (7,5 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %), eaux continentales[Note 3] (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %), prairies (1,8 %)[21]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Morphologie urbaine
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Logement
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En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 786, alors qu'il était de 673 en 1999[a 1].
Parmi ces logements, 89,7 % étaient des résidences principales, 4,7 % des résidences secondaires et 5,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 83,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 15,1 % des appartements[a 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 72,8 %, en légère hausse par rapport à 1999 (70;8 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) est en hausse : 10,6 % contre 8,6 % en 1999, leur nombre ayant augmenté de 55 à 75[a 3].
Projets d'aménagements
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Aptiacus (vers 858) ; Atteci (1026) ; Girardus de atichio (vers 1102) ; Ateci (1126) ; Adtipiacum villa ; domina de Attriaco (1137) ; in monte de Attichiaco (vers 1140) ; Atichium (1143) ; de atticiaco (1150) ; in monte de Atichi (1167) ; in monte de Attichi (1170) ; Atechi (1170) ; Atichi (1170) ; alodium in ateci (1179) ; Attechi (1185) ; Atichi apud Vicum (1201) ; Renerus de attechi (1243) ; Johanne de Atechi (1210) ; Atechy (1197) ; de atechi (1258) ; Attipiacum villam apud fluvium axonam (XIIIe) ; de athechi (1258) ; in curia domini de Atechi (1332) ; ville datechi (1332) ; in villa de Attechiaco (1268) ; Athechi (1375) ; Atichy (XVe) ; Attechies (XVe) ; Attechy (XVe) ; Attechy sur Aixne (1554) ; Attichy sur Esne (1581) ; Attichy (1667)[22].
Le nom du bourg peut provenir du gauloisattegia désignant une cabane ou une maison gauloise sommaire par opposition à la casa latine[23]. Le nom du village pourrait donc s'appliquer à un groupe de cabanes de bûcherons.
Cependant, certains estiment que l'évolution phonétique n'aurait pas conservé aussi complètement le nom (voir par exemple Athée (Côte-d'Or), Athis-Mons, etc.) et qu'il faudrait plutôt voir un nom d'homme latin, Atticus, ou gaulois, Atepius, renforcé en Attepius car un -t- intervocalique ne se serait pas conservé tel quel avec le suffixe -acum, ce qu'indiquerait la forme peut-être mal latinisée de 858, Aptiacus[23].
Histoire
Antiquité
Vers 250 av. J.-C., le site d'une terrasse dominant l'Aisne (exploité de nos jours comme carrière de granulats) fut utilisé comme nécropole, dans laquelle des archéologues ont découvert en 2009 deux tombes à char parmi onze sépultures[24].
Au cours de la période gallo-romaine, un noble gaulois de la tribu des Suessions, du nom d'Atticus ou Attipius, fonde sur le site une riche villa. Le bourg qui se développe par la suite autour de la villa portera le nom d'Atticiacum[25].
Du XIIe siècle au XVe siècle, le domaine d'Attichy est possession de la maison de Montmorency, avant de passer sous la domination successive de différents seigneurs.
Révolution et Empire
Le château d'Attichy appartient à la maison de La Trémoille jusqu'à la révolution de 1789.
Entouré de vastes fossés, d'un parc comprenant fontaines et jets d'eau, le château était considérable. Le domaine fut démembré en 1789, et le château, après avoir plusieurs fois changé de propriétaires, fut démoli au cours de l'année 1796[26].
En 1945, le territoire de la commune est utilisé par l'armée américaine pour établir un camp de prisonniers réservé aux soldats mineurs allemands. Le camp est surnommé Baby Cages et compte environ 10 000 prisonniers. Les enfants-soldats, venant de toutes les régions de France, sont ainsi séparés des adultes et soumis à un programme de rééducation. Ces faits sont très peu connus et ont fait l'objet d'un documentaire de Mary Börch réalisé en 2021 et diffusé sur la chaîne Toute l'Histoire[28],[29].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].
En 2022, la commune comptait 1 855 habitants[Note 4], en évolution de −0,59 % par rapport à 2016 (Oise : +0,87 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,4 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 908 hommes pour 986 femmes, soit un taux de 52,06 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[38]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,9
90 ou +
6,4
9,3
75-89 ans
12,3
17,5
60-74 ans
19,2
22,2
45-59 ans
18,5
15,2
30-44 ans
16,4
17,3
15-29 ans
12,1
16,6
0-14 ans
15,2
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[39]
Bien que chef-lieu de canton, le collège d'enseignement secondaire Louis-Bouland, regroupant 567 élèves en 2012-2013, n'est pas situé sur le territoire communal, mais à Couloisy, commune voisine[41].
Santé
La commune propose les services d'un orthophoniste, d'un ostéopathe et accueille également une pharmacie et deux maisons de retraite[42].
Pour les soins hospitaliers, les centres les plus proches sont le centre hospitalier de Compiègne-Noyon et le centre hospitalier de Soissons.
Culture
Les infrastructures de la commune incluent une bibliothèque municipale et une salle polyvalente.
Sports
L'équipe locale de football est l'USA (Union sportive d'Attichy) Football.
La commune accueille également un club de tennis, un club nautique, une compagnie d'arc et un club de basket.
Elle dispose en outre d'une piscine en extérieur, ainsi que d'une autre, couverte, sur le territoire de la commune de Couloisy.
Manifestations culturelles et festivités
La Foire aux Marrons[43] d'Attichy attire chaque dernier week-end d'octobre des milliers de badauds provenant de toutes les communes alentour. En plus d'une fête foraine, cette foire offre la possibilité de déguster les châtaignes locales, ayant donné son nom à l'événement.
Cultes
Attichy se trouvant non loin du chemin de Compostelle, il est de coutume qu'un pèlerinage se déroule à l'église Saint-Médard.
Économie
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Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 32 681 €, ce qui plaçait Attichy au 9 660e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[44].
Emploi
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 1 162 personnes, parmi lesquelles on comptait 72,7 % d'actifs dont 67,5 % ayant un emploi et 5,2 % de chômeurs[a 4].
On comptait 685 emplois dans la zone d'emploi, contre 633 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 790, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 5] est de 86,7 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu moins d'un emploi par habitant actif[a 5].
Entreprises et commerces
Au 31 décembre 2010, Attichy comptait 103 établissements : 10 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 8 dans l'industrie, 14 dans la construction, 50 dans le commerce-transports-services divers et 21 étaient relatifs au secteur administratif[a 6].
La commune contient un monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques et trois monuments et lieux répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[45] :
Église Saint-Médard (XIIe et fin XVIe siècle) : deux dalles funéraires et un tableau, hormis l'édifice lui-même .
La villa des Avenues est une propriété du XVIIIe siècle, comportant une demeure bourgeoise typique du XIXe siècle, une serre, une écurie, une orangerie ainsi que d'autres dépendances. Le jardin est planté de quatre platanes âgés de 250 à 300 ans. Cette villa est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis le [46].
Jean-Bertrand Pégot-Ogier (1877-1915), peintre postimpressionniste, il est tué sur le front d'Attichy le , il reçoit un fragment d'obus en pleine tête. Il meurt à 37 ans, son carnet de croquis à la main.
Famille Pillet-Will : le comte Maurice Pillet-Will (1870-1952), maire de Saint-Crépin-aux-Bois, est à l'origine de la maison de retraite du même nom. L'exposé des services extraordinaires de son mémoire de proposition pour sa nomination dans l'ordre de la Légion d'honneur précise, notamment, qu'il a consacré des sommes importantes à des œuvres d'assistance pendant la Première Guerre mondiale, venant ainsi en aide aux familles de soldats, lors de la réoccupation de Noyon en 1917, et en s'occupant d'une cinquantaine d'enfants abandonnés en les hébergeant dans sa propriété.
De gueules aux trois haches d'armes d'argent, celle de senestre et celle de pointe contournées, au chef cousu écartelé d'azur à une abeille d'argent posée en fasce et de gueules plain.
Voir aussi
Bibliographie
J. Béreux et A. Robert, « L'église d'Attichy (Oise) », Bulletin monumental, Paris, A. Picard, vol. 83, , p. 41-68 (ISSN0007-473X, lire en ligne)
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )