BWV 65

De Mi caja de notas

aob:65

Cantate BWV 65
Sie werden aus Saba alle kommen
Titre français Ils viendront tous de Saba
Liturgie Épiphanie
Date de composition 1724
Texte original
Traduction de J-P. Grivois, note à note

Traduction française interlinéaire

Traduction française de M. Seiler
Effectif instrumental
Soli : T B
chœur SATB
Cor d'harmonie I/II, flûte à bec I//II, hautbois da caccia I//II, violon I//II, alto, basse continue
Partition complète [PDF]

Partition Piano/Voix [PDF]
Informations et discographie (en)
Informations en français (fr)

Commentaires (en)

Luis Tristán, L'Adoration des mages 1716.

Sie werden aus Saba alle kommen (Ils viendront tous de Saba), (BWV 65), est une cantate religieuse de Johann Sebastian Bach composée à Leipzig en 1724.

Histoire et livret

Bach écrivit la cantate pour conclure le premier groupe de cantates pour le cycle de Noël à Leipzig par la fête de l'Épiphanie. Pour cette destination liturgique, deux autres cantates ont franchi le seuil de la postérité : les BWV 123 et 248/6 (sixième cantate de l'Oratorio de Noël). Il avait déjà dirigé cinq cantates Christen, ätzet diesen Tag, BWV 63 (composée à Weimar) et les récentes Darzu ist erschienen der Sohn Gottes, BWV 40, Sehet, welch eine Liebe hat uns der Vater erzeiget, BWV 64, Singet dem Herrn ein neues Lied, BWV 190, et Mein liebster Jesus ist verloren, BWV 154. Bach dirigea la cantate pour l'Épiphanie le jeudi .

Ces quatre autres cantates ont été écrites pour l'Épiphanie :

Les lectures prescrites étaient Isaïe 60:1–6 and Matthieu 2:1-12, les Rois mages apportant des présents d'or, de myrrhe et d'encens à Jésus nouveau-né. L'auteur inconnu du texte de la cantate est peut-être le même que celui des cantates Darzu ist erschienen der Sohn Gottes BWV 40 et Sehet, welch eine Liebe hat uns der Vater erzeiget BWV 64 pour les deuxième et troisième jours après Noël. Il commence par le verset final de la lecture d'Isaïe. Le poète adosse la prédiction d'Isaïe à un choral, strophe 4 de Ein Kind geborn zu Bethlehem (Puer natus in Bethlehem, 1543), qui décrit l'arrivée des Kön'ge aus Saba (Rois de Saba) de l'Évangile. Le premier récitatif proclame que l'Évangile est l’accomplissement de la prophétie d'Isaïe et conclut qu'il est du devoir du Chrétien d'offrir son cœur à Jésus. Cette idée sert de thème à l'aria suivante. Le deuxième récitatif identifie les présents ainsi : la foi à l'or, la prière à l'encens et la patience à la myrrhe, idée qui est reprise dans l'aria qui suit. La cantate se termine avec la strophe 10 du choral de Paul Gerhardt, Ich hab in Gottes Herz und Sinn[1].

Structure et instrumentation

Le titre donné par Bach est : J. J. Festo Epiphan: Concerto. à Core 2 du Chasse. 2 Hautb: da caccia. | Raison Fiauti 2 Violini è con Viola 4 Voci.

La cantate festive est écrite pour ténor et basse solistes, un chœur à quatre voix, deux cors, deux flûtes à bec, deux hautbois da caccia, deux violons, alto et basse continue[1]. Bach employa deux cors d'harmonie plus tard dans sa cantate de Noël 1724, Gelobet seist du, Jesu Christ BWV 91 et dans la quatrième partie de son Oratorio de Noël.

  1. chœur : Sie werden aus Saba alle kommen
  2. chœur : Die Kön'ge aus Saba kamen dar
  3. récitatif (basse) : Was dort Jesaias vorhergesehn
  4. aria (basse, hautbois da caccia) : Gold aus Ophir ist zu schlecht
  5. récitatif (ténor) : Verschmähe nicht, du, meiner Seele Licht
  6. aria (ténor, tous les instruments) : Nimm mich dir zu eigen hin
  7. choral : Ei nun, mein Gott, so fall ich dir

Musique

Le chœur d'ouverture énonce que tous (alle) et pas seulement les trois mages doivent se rassembler pour adorer. Le cor d'harmonie s'annonce en premier et prévaut durant tout le mouvement, des développements canoniques et d'imitation illustrant l'accroissement de la foule. Le mouvement central est une grande fugue encadrée de deux parties dans lesquelles les voix sont intégrées dans une répétition de l'introduction instrumentale[1]. John Eliot Gardiner remarque dans son Bach Cantata Pilgrimage que l'instrumentation rappelle la musique proche-orientale où « les flûtes à bec représentent les tons aigus souvent associés à la musique orientale et les hautbois da caccia (dans le registre ténor) évoquent les instruments à anche double semblables à la Chalemie, la Kaval et la zurna du proche-orient »[2].

Par contraste, l'ancien psaume[3] du choral suivant qui rappelle les trois rois mages de Saba, est construit en quatre parties. Les deux récitatifs sont secco et les arias n'ont pas de da capo. Le premier récitatif, qui expose la situation du Chrétien qui n'a rien à offrir que son cœur, se termine par un arioso sur les mots « weil ich nichts Edlers bringen kann ». La première aria est accompagnée des hautbois da caccia, dont le registre bas accompagné de la voix de basse témoigne de l'humilité exprimée par cette partie du texte. Le récitatif de ténor se clôt sur « des größten Reichtums Überfluß mir dermaleinst im Himmel werden ». Pour montrer cette abondance, l'aria suivante est accompagnée de tous les instruments jouant tour à tour concertant et ensemble. Le choral final est chanté sur la mélodie Was mein Gott will, das g’scheh allzeit[4] que Bach utilisera souvent par la suite, y compris dans le 25e mouvements de la Passion selon saint Matthieu[1].

Source

Notes et références

  1. a b c et d Alfred Dürr. 1971. "Die Kantaten von Johann Sebastian Bach", Bärenreiter (in German)
  2. « Cantatas for Epiphany / Nikolaikirche, Leipzig »
  3. Sur bach-cantatas.com
  4. Sur bach-cantatas

Voir aussi

Liens externes

Adoración de los Magos de Luis Tristán.

Sie werden aus Saba alle kommen, BWV 65 (Todos vendrán de Saba) es una cantata de iglesia escrita por Johann Sebastian Bach en Leipzig para la Epifanía y estrenada el 6 de enero de 1724.[1][2][3][4][5][6]

Historia

Bach compuso esta obra durante su estancia como Thomaskantor en Leipzig para el tercer día de Navidad. Con esta cantata concluyó su primer grupo de cantatas para la temporada navideña.[1][2]​ Él interpretó cinco cantatas, Christen, ätzet diesen Tag, BWV 63 (posiblemente escrita en 1713) y las nuevas obras Darzu ist erschienen der Sohn Gottes, BWV 40, Sehet, welch eine Liebe hat uns der Vater erzeiget, BWV 64, Singet dem Herrn ein neues Lied, BWV 190 y Mein liebster Jesus ist verloren, BWV 154.

La cantata fue interpretada por primera vez el 6 de enero de 1724.[1][2]​ Bach escribió su Oratorio de Navidad en 1734, que fue estrenado el 6 de enero de 1735. La cuarta parte de esta pieza, Herr, wenn die stolzen Feinde schnauben, se dedica a este mismo tema y ocasión.

Análisis

Texto

Las lecturas establecidas para ese día eran del libro de Isaías, los gentiles se convertirán (Isaías 60:1-6), y del evangelio según San Mateo, los hombres sabios de Oriente trayendo regalos de oro, incienso y mirra al Jesús recién nacidos (Mateo 2:1-12).

El poeta desconocido del texto de la cantata pudo ser el mismo que para BWV 40 y BWV 64 para el segundo y tercer días de Navidad. Empieza con el verso final de la lectura, la profecía de Isaías "todos ellos de Saba vendrán: traerán oro e incienso". El poeta yuxtapone la predicción mediante un coral, la cuarta estrofa del antiguo anónimo "Ein Kind geborn zu Bethlehem" ("Puer natus in Bethlehem", "Un bebé ha nacido en Belén", 1543),[7][8]​ que describe la llegada de "Kön'ge aus Saba" (los Reyes de Saba), relacionado con el evangelio. El primer recitativo proclama que el evangelio es la realización de la profecía y concluye que es deber del cristiano llevar su corazón como un regalo a Jesús. Esta idea es el tema del aria siguiente. El segundo recitativo equipara los regalos de la fe al oro, la oración al incienso y la paciencia a la mirra, que se amplía de nuevo en el aria. La cantata finaliza con la décima estrofa del himno "Ich hab in Gottes Herz und Sinn" de Paul Gerhardt.[9][10][11]

Instrumentación

La obra está festivamente escrita para dos voces solistas (tenor y bajo), un coro a cuatro voces; dos trompas, dos flautas dulces, dos oboes da caccia, dos violines, viola y bajo continuo.[2][3][5]​ El título dado por Bach fue: J. J. Festo Epiphan: Concerto. à 2 Core du Chasse. 2 Hautb: da Caccia. | due Fiauti 2 Violini è Viola con 4 Voci.[12]​ Bach empleó también un par de trompas en sus cantatas para Navidad Darzu ist erschienen der Sohn Gottes, BWV 40 en 1723 y Gelobet seist du, Jesu Christ, BWV 91 en 1724, así como en la cuarta parte de su Oratorio de Navidad, BWV 248.[2]

Estructura

Consta de siete movimientos.[4][6]

  1. Coro: Sie werden aus Saba alle kommen
  2. Coral: Die Kön'ge aus Saba kamen dar
  3. Recitativo (bajo): Was dort Jesaias vorhergesehn
  4. Aria (bajo): Gold aus Ophir ist zu schlecht
  5. Recitativo (tenor): Verschmähe nicht, du, meiner Seele Licht
  6. Aria (tenor): Nimm mich dir zu eigen hin
  7. Coral: Ei nun, mein Gott, so fall ich dir

El coro inicial representa que "alle" (todos), no sólo los tres Magos, se reúnen y se dirigen a adorar. Las señales de la trompa llaman primero y prevalecen a lo largo del movimiento, los desarrollos canónicos e imitativos ilustran el crecimiento de la multitud.[12][13]​ La sección central es una fuga coral extendida, enmarcado por dos secciones con las voces incrustadas en una repetición de la introducción instrumental.[2]John Eliot Gardiner señaló en conexión con su Bach Cantata Pilgrimage que la instrumentación se asemeja a la música de próximo oriente. Las flautas representan "los tonos agudos a menudo asociados con la música oriental y los oboes da caccia (en el registro de tenor) para evocar los instrumentos de doble caña de tipo chirimía (como la salamiya y la zurna) del Cercano Oriente".[14]

En contraste, la melodía arcaica del coral siguiente[8]​ que trata sobre los tres reyes de Saba, está escrita a cuatro voces. Ambos recitativos son secco y las arias carecen de da capo. El primer recitativo adapta la situación al cristiano individual, que no tiene nada que ofrecer como regalo más que su corazón, se explica en un desenlace en arioso. La primera aria va acompañada por los oboes da caccia, cuyo registro grave junto con la voz de bajo transmite la humildad expresada en el texto. El recitativo de tenor termina con la noción "des größten Reichtums Überfluß mir dermaleinst im Himmel werden" (la abundancia de la mayor riqueza deberá algún día ser mía en el Cielo). Para mostrar esta abundancia la siguiente aria similar a una danza va acompañada por todos los instrumentos de viento, tocando de forma concertante y juntos. El coral de cierre es cantado sobre la melodía de "Was mein Gott will, das g’scheh allzeit",[10]​ que Bach empleó con frecuencia más tarde, como base para su cantata coral BWV 111 y el movimiento 25 de su Pasión según San Mateo.[2][14][15]

Discografía selecta

De esta pieza se han realizado una serie de grabaciones entre las que destacan las siguientes.[3][4]

Véase también

Referencias

  1. a b c Wolff, Christoph (2008). Johann Sebastian Bach El Musico Sabio. Robinbook. p. 293. ISBN 978-84-96924-40-6. 
  2. a b c d e f g Dürr, Alfred (2006). The Cantatas of J. S. Bach: With Their Librettos in German-English Parallel Text. OUP Oxford. pp. 172-175. ISBN 978-0-19-929776-4. 
  3. a b c «BWV 65». Bach-cantatas.com. Consultado el 2 de agosto de 2023. 
  4. a b c «BWV 65». Jsbach.org. Consultado el 2 de agosto de 2023. 
  5. a b «BWV 65». Universidad de Leipzig. Consultado el 2 de agosto de 2023. 
  6. a b «BWV 65». Cantatasdebach.com. Consultado el 2 de agosto de 2023. 
  7. «Ein Kind geborn zu Bethlehem / Text and Translation of Chorale». Bach-cantatas.com. 2006. Consultado el 2 de agosto de 2023. 
  8. a b «Chorale Melodies used in Bach's Vocal Works / Ein Kind geborn zu Bethlehem». Bach-cantatas.com. 2006. Consultado el 2 de agosto de 2023. 
  9. «Ich hab in Gottes Herz und Sinn / Text and Translation of Chorale». Bach-cantatas.com. 2006. Consultado el 2 de agosto de 2023. 
  10. a b «Chorale Melodies used in Bach's Vocal Works / Was mein Gott will, das g’scheh allzeit». Bach-cantatas.com. 2009. Consultado el 2 de agosto de 2023. 
  11. Sanford Terry, C.; Litti, D. (1917). «Bach's Cantata Libretti». Proceedings of the Royal Musical Association 44 (1): 71-125. ISSN 0958-8442. doi:10.1093/jrma/44.1.71. 
  12. a b «The Use of Horns in BWV 65». NBA. 2010. Consultado el 2 de agosto de 2023. 
  13. «BWV 65». AllMusic. Consultado el 2 de agosto de 2023. 
  14. a b Gardiner, John Eliot (2010). «Cantatas for Epiphany». Bach-cantatas.com. p. 5. Consultado el 2 de agosto de 2023. 
  15. Mincham, Julian. «Chapter 35 BWV 65 Sie werden aus Saba alle kommen». Jsbachcantatas.com. Consultado el 2 de agosto de 2023. 

Bibliografía

Enlaces externos

  • «BWV 65» en Bach-cantatas.com, texto completo de la cantata (alemán - español)