Cognée
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Une cognée est un outil de la famille des haches, employé par les bûcherons et les charpentiers. Principalement utilisé pour abattre les arbres et pour fendre les bûches, cet outil, qui se manie à deux mains en raison de sa taille et de son poids, a une forme très fine avec un tranchant court et peu large. Une cognée est dotée tout comme le merlin et la masse d'un long manche. La cognée était autrefois utilisée pour réaliser l'équarrissage des bois, avec d'autres outils comme la doloire de charpentier ou l'herminette.
Il existe des variantes plus petites de la cognée surnommées demi-cognées en raison de la longueur réduite de leur manche (et de leur fer moins lourd). À l'inverse d'un merlin qui ressemble plutôt à un coin porté au bout d'un manche et qui ne sert que pour fendre le bois, mais n'est pas affuté, une cognée est faite pour couper ou abattre les arbres. Son fer est donc affuté, et effilé.
Histoire
La cognée passe pour être une invention de l'Athénien Dédale[1]
On distinguait les « charpentiers de la grande cognée à lame droite », des « charpentiers de la petite cognée » (bois menu ou menuisiers[2]).
Symbolique
Calendrier républicain
- Dans le calendrier républicain, la Cognée était le nom attribué au 10e jour du mois de pluviôse[3].
Voir aussi
Bibliographie
- Christiane Raynaud, "À la hache!" Histoire et symbolique de la hache dans la France médiévale (XIIIe-XVe siècles), Léopard d'or, , p. 19
Articles connexes
- La Cognée, organe militant du Front de libération du Québec dans les années 1960.
Notes et références
- Pierre Commelin, Mythologie grecque et romaine, 1960, Commelin (p. 193)
- François Icher, Dictionnaire du compagnonnage, éditions du Borrégo, , p. 77
- Ph. Fr. Na. Fabre d'Églantine, Rapport fait à la Convention nationale dans la séance du 3 du second mois de la seconde année de la République Française, p. 23.
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