Cette galerie mesure 120 mètres de long sur treize de large et occupe la longueur du premier étage de l’aile du midi : il s'agit de la plus grande pièce du château[1].
La galerie contient de vastes tableaux représentant les grands événements militaires de l’histoire de France. Quelques-uns qui existaient déjà mais la plupart ont été exécutés sur commande expresse. Les architectes Pierre-François-Léonard Fontaine et Frédéric Nepveu ont créé le décor solennel. Une large corniche soutient une voûte à caissons peints et des entablements supportés par des colonnes corinthiennes scandent la longueur de la galerie. Sur seize tables de bronze sont inscrits les noms des princes, amiraux, connétables, maréchaux, grands guerriers tués ou blessés à mort en combattant pour la France.
Les bustes sont placés sur des gaines entre les tableaux et contre les colonnes.
Dans la nuit du 25 au , un attentat à la bombe provoque d'importants dégâts dans la galerie[3]. Les terroristes sont Patrick Montauzier et Lionel Chenevière, deux nationalistes bretons de l'Armée révolutionnaire bretonne (ARB-FLB)[4]. Ils n'avaient pas réussi à mettre une bombe dans la galerie des Glaces et, donc, se sont rabattus sur la galerie des Batailles, avec pour cible « Napoléon », comme symbole du colonialisme français[5].
Sommet de Versailles de 1982
Lors de la 8e réunion du G7, réunissant les dirigeants des 7 pays démocratiques les plus industrialisés au château de Versailles du 4 au , un des déjeuners du sommet est organisé dans la galerie des Batailles[6].
Œuvres
Plan
Disposition des œuvres de la galerie des Batailles en 2006. Les points représentent des bustes, les traits des tableaux.
Bustes
La galerie des batailles comporte les bustes de 80 militaires français morts au combat.
1805 : Bataille d'Austerlitz ; esquisse d'après un original dans la collection Paillet en 1846, commandé par Napoléon Ier pour le plafond de la salle du Conseil d'État au palais des Tuileries à Paris, représentant l'Empereur accompagné de Jean Rapp
↑Maître de la garde-robe du roi en 1675, capitaine des Cent-Suisses de la garde du Roi, lieutenant général des armées du Roi en août 1688, gouverneur de Cognac en 1689. Il est blessé, le 3 août 1692, à la bataille de Steinkerque et meurt le 22 août suivant [1].