Journal d’un écrivain

De Mi caja de notas

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Le Journal d'un écrivain (en Modèle:Lang-ru) est une sorte de chronique tenue par l'écrivain russe Fiodor Dostoïevski et publié de 1873 à 1881.

Contrairement à ce que son titre pourrait laisser penser, il ne s'agit pas d'un journal intime au sens courant du terme (relation quotidienne des événements qui ont marqué l'auteur), mais de la réunion de textes conçus dès l'origine pour être publiés[1]. Le Journal d'un écrivain témoigne de l'activité de Dostoïevski comme publiciste.

Outre les réflexions de l'auteur, le Journal d'un écrivain contient également quelques œuvres littéraires de fiction, principalement des nouvelles qui sont souvent éditées à part[2] :

Une édition complexe

Le Journal d’un écrivain est une « œuvre » tardive et complexe sur le plan éditorial[3]. C’est un travail en plusieurs parties, dont la rédaction s'est étendue sur plusieurs années, qui n'a jamais été planifié, et qui a encore connu quelques transformations après la mort de l’écrivain en 1881.

Du vivant de l’auteur

Première partie : 1873-874

Dostoïevski, nommé rédacteur de l'hebdomadaire très conservateur[4] Le Citoyen [5], a publié dans cette revue une rubrique irrégulière intitulée « Le Journal d’un écrivain ». Le premier supplément date du {{safesubst:#invoke:Date|modeleDate}}. Les articles de l'écrivain furent réunis en un volume séparé à la fin de l'année. Il a présenté sa démission après quinze mois d'activité.

Deuxième partie : 1876-1877

Publication régulière (mensuelle) de textes d’anlyses personnelles sur le monde littéraire et politique (y compris sur l'actualité internationale).

La publication est interrompue en décembre 1877, par décision de Dostoïevski. Les deux années qui suivent seront principalement consacrées à la rédaction et à la publication des Frères Karamazov.

Troisième partie : 1880

Publication d’un seul numéro en août 1880.

Le numéro contient essentiellement son Discours sur Pouchkine, mais Dostoïevski fait part de son intention de reprendre la publication régulière du Journal, « si ma santé le permet. ».

Quatrième partie : janvier 1881

Reprise de la publication régulière, aussitôt interrompue par la mort de l’écrivain le 29 janvier 1881.

Édition posthume

En 1882-1883, sa veuve, Anna Dostoïevskaïa publia la première édition posthume des œuvres complètes de l'écrivain et réunit sous un même titre, outre les parties ci-dessus, la nouvelle Le Triton (1878), mais aussi cinq textes très antérieurs sur la littérature parus dans Le Temps en 1861[6], et quelques éditoriaux sur les « Événements à l'étranger » parus dans Le Citoyen[3].

Réception

En dépit de son intérêt, le Journal d'un écrivain ne connut aucune réédition en Union soviétique de 1917 à 1980[7].

Notes et références

  1. Modèle:Harvsp.
  2. Journal d'un écrivain, Notice bibliographique de Gustave Aucouturier, p. XXXII.
  3. 3,0 et 3,1 Modèle:Harvsp.
  4. Modèle:Harvsp.
  5. Modèle:Harvsp.
  6. Ces textes sont aujourd'hui disjoints du Journal d'un écrivain.
  7. Georges Nivat, Vers la fin du mythe russe. Essai sur la culture russe de Gogol à nos jours, p. 71, L'Âge d'Homme, Lausanne, 1982.

Édition française

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Bibliographie

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