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Après avoir joué dans plus d'une quinzaine de films, Lou Doillon sort en 2012 son premier album Places qui reçoit un très bon accueil de la part des critiques et du public. Elle reçoit en 2013 la Victoire de la musique de l'artiste interprète féminine. En 2015, elle publie un deuxième album intitulé Lay Low[1], puis Soliloquy[2] en 2019. Tous seront portés par des tournées internationales.
Le 12 juillet 2002, elle accouche d'un fils, Marlowe Jack Tiger Mitchell[7], dont le père est le musicien franco-américain John Mitchell, et d'un autre garçon le 26 juillet 2022, nommé Laszlo Keats Miller Manel[8], et dont le père est l'illustrateur Stéphane Manel.
Lou Doillon joue son premier rôle au cinéma, dans le film Kung Fu Master d’Agnès Varda en 1987, alors qu'elle a 5 ans. Le scénario d'Agnès Varda est inspiré d'un récit de Jane Birkin.
À la télévision, Édouard Molinaro lui offre le rôle principal du téléfilm Nadia Coupeau dite Nana en 2001. Elle joue en 2003, dans le téléfilm britannique The Private Life of Samuel Pepys qui dresse le portrait historique de l'homme politique et diariste anglais Samuel Pepys.
En 2011, elle apparaît dans le rôle de Sœur Melissa dans le film Polisse de Maïwenn. La même année, elle tient le rôle principal du film de Laure CharpentierGigola, celui d'une jeune garçonne attirée par les femmes belles et riches.
En 2012, elle interprète l'un des rôles principaux du film de Jacques Doillon Un enfant de toi.
Mannequin
Parallèlement à sa carrière d'actrice, elle mène une carrière de mannequin.
Elle est égérie Gucci depuis 2017. Elle participe au défilé Resort 2023, alors qu’elle est enceinte, dans une tenue mettant en valeur sa grossesse[11].
Art
En , elle sort Drawings[12], aux Éditions Astier de Villate, son premier recueil de soixante dessins à l’encre ainsi que des facsimilés de certaines pages de son journal. La sortie du livre est suivie d'une exposition à Paris à la maison Molière.
Lors du 1er confinement lié à la pandémie du COVID, elle établit un rendez-vous quotidien via la plateforme instagram, pendant 57 jours elle partagera des lectures de poèmes, textes de littérature, ainsi que des reprises musicales. Ce rendez qui se nomme Hand in Hand, interpelle et inspire une galeriste installée à New York. En , se tient l'exposition Hand in Hand à la Bienvenu Steinberg & Partner[13] ; plusieurs des dessins à l'encre de Lou Doillon y sont exposés, entourés des œuvres de Sophie Calle, John Ahearn, ou encore Ivan Argote.
Musique
Lou Doillon. 2013.
Lou Doillon a découvert la musique par le biais de son père[14]« Lorsque mes parents se sont séparés, j'ai découvert la musique chez mon père, qui a un goût délirant et pour le moins éclectique[14] ». « Quand j'étais enfant, mon père me disait souvent : « Assieds-toi là, ne bouge pas et écoute attentivement. » Il passait des disques de Chet Baker, de Siouxsie and the Banshees, de Nick Drake, de Patti Smith pendant des heures[15] », passant du jazz au folk et du folk au rock anglo-saxon. La chanteuse cite aussi Bob Dylan[16], David Bowie[16] et les Kinks[16].
En 2012, Lou Doillon signe un contrat pour trois albums[17] avec le label français Barclay. Un premier EP de quatre titres intitulé ICU sort en juin : il a été produit par Étienne Daho et mixé par Philippe Zdar, un membre du groupe Cassius. La chanteuse signe paroles et musique, son univers est décrit comme un folk hanté par Nick Drake[15] et Leonard Cohen[16]. Libération parle de « folk songs élégamment troussées, délicates et légères[16] ».
Son premier album Places paraît en septembre[18] avec un succès critique important. Le magazine Magic lui attribue la note de cinq étoiles sur six et écrit : « ces morceaux d'intimité bénéficient d'arrangements aussi variés qu'éclatants[17] ». Le morceau Questions and Answers est salué comme étant potentiellement un tube soul[17]. Le disque a également reçu un bon accueil critique de la part de Télérama[19] et des Inrockuptibles[20].
Le timbre de Lou Doillon est décrit comme « plaintif mais décidé, autoritaire mais vulnérable[17] ». À propos de ses chansons, elle déclare : « c'est étrange de produire une musique qui n'est pas celle que j'écoute au quotidien[14] ». Ses chanteuses préférées sont Lhasa[14], Sibylle Baier[14], Kate Bush[14] et Siouxsie Sioux[14] mais musicalement elle apprécie aussi le courant lo-fi. Son univers se rapproche de ceux de Karen Dalton[14], Cat Power[14] et Patti Smith[14].
↑ abc et dThibaut Allemand, "Places (chronique de l'album)", Magic! no 165, septembre 2012, page 67, note : cinq étoiles sur six, « ces morceaux d'intimité bénéficient d'arrangements aussi variés qu'éclatants ».
↑Nescop V. : « Lou Doillon dévoile son jardin secret », air le mag, no 34, novembre 2012, p. 27.
↑"Sept disques qui rythment la rentrée", Télérama, 6 septembre 2012, consulté le 1er octobre 2012, "Places met en lumière un chant, en anglais, intense et singulier, puissant et mystérieux".
↑Christophe Conte, "Lou Doillon : renaissance rock", Lesinrocks, 13 juillet 2012, consulté le 1er octobre 2012, "En avant-goût du somptueux Places qui sortira à la rentrée, elle publie un premier ep, I.C.U.".