Marion Rampal
De Mi caja de notas
Album 2022 : Tissé
Empêcheuse de chantonner en rond, trop follement éprise de la musique pour la ranger dans des boîtes étanches, telle Nina Simone ou Joni Mitchell, Marion Rampal n’en fait qu’à sa tête, qu’elle garde aussi près des étoiles que du cœur. “Tissé” sort chez Les Rivières Souterraines/L’Autre Distribution.
2022-02-18 : Marion Rampal : une voix de soie tissée
Naissance |
Marseille (France) |
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Activité principale | Chanteuse |
Genre musical | jazz, Chanson |
Instruments | Voix |
Années actives | depuis 1998 |
Labels | Harmonia Mundi, Nemo Music, MusicOvation |
Site officiel | https://www.marionrampal.com |
Marion Rampal, née le à Marseille est une auteure compositrice française, chanteuse de jazz. Elle s'exprime sur un répertoire large et varié[1], depuis ses propres compositions (avec Main Blue, Anne Paceo batterie et Pierre-François Blanchard piano et fender rhodes), en passant par un jazz et un blues ancrés dans la tradition (en sidewoman du saxophoniste Archie Shepp par exemple), jusqu'à des airs de musique classique (sur Bye Bye Berlin avec le Quatuor Manfred, ou encore sur Le Secret avec Pierre-François Blanchard).
La singularité de son style d'expression, combinant ces diverses influences et techniques, est soulignée par la critique. Le journaliste des Inrocks Louis-Julien Nicolaou écrit d'elle: « Aucune école, aucun professeur n’apprendra jamais à chanter comme le fait Marion Rampal. Son blues est extra-terrestre, son africanité blanche, sa féminité mâle, sa manière à elle seule »[2].
En 2022, Marion Rampal obtient la Victoire du jazz de l'artiste vocal[3].
En 2024, son album Oizel obtient le "Choc Jazz Magazine ", meilleure note de jazz magazine[4]
Biographie
Elle grandit avec le goût du jazz grâce à sa mère qui lui chante des mélodies qu'elle improvise à la manière de Michel Legrand, et à son grand-père qui joue Nat King Cole[5]. Pendant l'adolescence, elle se produit en France et en Europe avec la chorale Anguélos de son lycée Chevreul Blancarde, et compose et écrit ses premières chansons, pop, en Anglais[6]. Peu après, elle fait partie du groupe de rock Wesh Wesh qui se produit pendant quelques années à partir de 1998[7].
À 19 ans, elle découvre la scène jazz de Marseille, et fait la rencontre du saxophoniste Raphaël Imbert dont elle rejoindra la Compagnie Nine Spirit. Elle entreprend alors des études de jazz à l'IMFP.
C'est sur le label de la Compagnie Nine Spirit que sort en 2009 son premier disque, Own Virago, dont elle a écrit et composé la musique.
En 2011, elle est la voix et la plume de Vertigo Songs de Perrine Mansuy. En 2012, elle rejoint l'orchestre Attica Blues et le Quintet d'Archie Shepp, avec qui elle se produit internationalement[8].
Avec François Richez, ancien guitariste de Wesh Wesh, elle crée le duo Pop Folk We Used to Have a Band et enregistre un EP.
Elle mène une recherche poétique sur ce qu’elle nomme "les gestes du Blues", inspirée par ses voyages en Louisiane et à New York[9]. L'album Main Blue, aux côtés d’Anne Paceo et de Pierre-François Blanchard, est le fruit de ce travail. Il sort en 2016 sur le label e-motive records. Pendant la tournée elle invite à l’occasion Archie Shepp à se produire avec ce groupe [10].
Marion Rampal puise aussi dans le répertoire classique pour y trouver de nouveaux standards. Elle interprète de grands airs du cabaret berlinois des années 30 aux côtés du Quatuor Manfred dans le projet Bye Bye Berlin![11], pour lequel elle a été nommée au prix Opus Klassik 2019 du meilleur enregistrement par une chanteuse soliste. Elle forme avec Pierre-François Blanchard un duo qui revisite mélodies et lieder en même temps que des classiques de la chanson française[12]. Dans le même esprit, elle est régulièrement l’invitée du Salon Idéal fondé par Arièle Butaux ou encore de l'Ensemble Contraste.
Marion Rampal signe aussi des textes pour des compositions de la chanteuse Virginie Teychené, pour Anne Paceo (dans Circles, interprété par Leila Martial) ou Raphaël Imbert (dans Music is my Home, interprétés par Leyla McCalla, Alabama Slim et Big Ron Hunter).
Discographie
En tant que leader ou co-leader
- Tangobor
- De beaux dimanches (feat. Bertrand Belin)
- Grande Ourse
- Coulemonde
- La nuit avant les mots
- Les mots
- Gare où va
- Canards (feat. Laura Cahen)
- Oizeau
- D'où l'on vient l'hiver
- Aux fleurs
- A volé
- Où sont passées les roses (feat. Piers Faccini)
- Tisser
- Reminder
- L'île aux chants mêlés
- D'autres soleils (feat. Anne Paceo)
- Maudire
- Blossom
- Calling to the Forest (feat. Archie Shepp)
- Passe-montagne
- Still a Bird
- Le secret
- La mer est plus belle
- Prison
- Sans amour
- Les berceaux
- Je suis décadente
- La chanson bien douce
- Didon dîna dit-on
- Sans toi
- Blues de la prison
- Auf dem Wasser zu singen
- Rouge rideau
- Des ronds dans l'eau
- Youkali
- Chanson
- Die Morität von Mackie Messer
- Barbara-Song
- First String Quartet: Andante Molto Sostenuto
- Ouvertüre Zum "Fliegenden Holländer"
- The Lavender Song
- Help Me Lord
- Nein
- String Quartet In B Minor: 2nd Movement: Langsam Und Innig
- Ballad Of A Drowned Girl
- Solidaritätslied
- I Saw Many Friends
- The Ruins Of Berlin
- Black Market
- Falling In Love Again
- Die Nachtigall
- Source
- Let the Wind Blow
- Savage
- The Perfect Husband
- Chanson de marin
- The Heart
- La belle et les trois capitaines
- Go for It
- Visitation of the Bayou Maharajah
- Soul of a Man
- À la mer
- Historia
- Wattana
- Fiat arnalux
- Iokannan's mouth
- Hé Séléné
- Dido's lament
- My oh my
- No Haîku
- Some bitter sweet
- Hammock song
En tant que sidewoman
- 2018: Music is my Hope Raphaël Imbert (Jazz Village/ Pias) Victoires du Jazz
- 2014: I Hear the Sound Archie Shepp Attica Blues Orchestra (Archieball) Nomination aux Grammy Awards
- The Alpalachians (2014, Label Durance/Orkestra)
- 2013: Heavens Raphael Imbert, musique de D.Ellington&W.A.Mozart (Jazz Village/HM 2013)
- 2011: Vertigo Songs Perrine Mansuy (Laborie/Abeille 2011)
- 2006: Pieces for Christmas Peace Raphael Imbert et Sixtine Group (ZigZag Territoires/HM2006)
Références
- « Vidéo. Feu d’artifice musical avec Marion Rampal dans la Nuit du Monde Festival », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « 10 albums de jazz à écouter avant 2017 », sur Les Inrockuptibles, (consulté le )
- « Le palmarès des Victoires du jazz 2022 dévoilé ! », sur jazz magazine, (consulté le )
- « Marion Rampal, l'oiselle de paradis », sur France Musique, (consulté le ).
- « L'actualité du jazz : Marion Rampal, aux sources du bleu », sur France Musique, (consulté le )
- « Marion Rampal : "J'ai commencé par des amours plutôt rock, folk, pop, mais on écoutait beaucoup de jazz chez moi " », sur France Culture, (consulté le )
- « Marion Rampal en concert à l'amphithéâtre samedi », sur ouest-france,
- (en-US) Michael J. West, « Review | Archie Shepp’s performance at the Kennedy Center was absolutely beautiful », Washington Post, (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le ) :
« Shepp also brought out the vocalist Marion Rampal for “My One and Only Love,” a standard that Coltrane recorded with singer Johnny Hartman in 1963. This performance was a marvel, with Darryl Hall playing gorgeous countermelodies behind Rampal’s robust, throaty vocal. »
- « Marion Rampal », sur www.franceinter.fr, (consulté le )
- Francis Marmande, « Parfum de jazz : Marion Rampal et Archie Shepp, l’art de finir en beauté », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Bye Bye Berlin » (Identifiant
bye-bye-berlin-mw0003082949
peu probable - vérifier et adapter, SVP), sur AllMusic (consulté le ) - « Marion Rampal, une voix qui n'aura plus de secret pour vous », sur www.franceculture.fr, (consulté le )
Liens externes
- (fr + en) Site officiel
- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à plusieurs domaines :