Michel Gaubert
De Mi caja de notas
[Échec de la récupération du modèle pour https://en.wikipedia.org/wiki/Michel_Gaubert?action=render : HTTP 404]
Cet article est une débauche. Vous pouvez m’aider à l'améliorer.
Michel Gaubert est illustrateur sonore[n 1] pour des défilés de mode. Sa carrière débute dans les années 1980.
Biographie
Il est né au début des années 1960. Sa mère tenait plusieurs librairies[1]. La musique est omniprésente dès son enfance[2].
Il commence sa carrière professionnelle rue de la Montagne-Sainte-Geneviève[3], chez le disquaire Givaudan boulevard Saint-Germain[4] puis, comme acheteur chez Champs Disques, magasin des Champs-Élysées[5] pour lequel il parcourt divers pays du monde à la recherche de disques. Quelques années après, il devient disc jockey au Sept puis au sous-sol du Palace[5] « à mi-temps avec Henri Flesh[4] », lieu parisien fréquenté par les personnalités de la mode. Il déclare qu'il réalisait déjà l'ambiance sonore d'événements ou de happenings qui y étaient organisés et que des créateurs l'ont sollicité pour la musique de leur défilé[6]. Dans les années 1990 débute sa longue collaboration avec Karl Lagerfeld dont il est l'ami[5],[7], d'abord pour sa marque, puis pour Chanel et Fendi[n 2].
Les illustrateurs sonores sont peu nombreux à travailler dans la mode[n 3] bien que la musique soit importante dans l'industrie de la mode[8] et que, selon L'Obs, Gaubert vise comme d'autres professionnels à « faire du défilé une expérience sonore et visuelle totale[7] » ; il déclare avoir « toujours travaillé la musique comme une image[7] ». Responsable de la bande son du défilé ne consiste pas seulement dans une sélection, mais également dans une transformation des titres sélectionnées[8]. Son métier doit savoir mélanger sa propre culture musicale avec une connaissance de la mode, une capacité d'adaptation aux désidératas des stylistes[8], une compréhension des tendances de la collection, ainsi que l'histoire de la marque[6]. Michel Gaubert précise qu'« il faut qu’une collaboration s’installe avec le directeur artistique pour que l’exercice devienne intéressant »[8] et qu'une confiance mutuelle s'établisse[6]. Les entreprises lui sont fidèles, plus qu'à un style de musique[8]. Éclectique, devenu la référence de ce domaine d'activité[8], il passe facilement de la musique classique à la musique électronique[5].
Il travaille pour Chanel, mais également Jil Sander, Sacai, Céline ou Valentino, en tout une trentaine d'autres marques[8] et réalise également une trentaine de shows par an[9] de par le monde, même s'il souligne que Paris reste la ville la plus innovante en matière musicale pour ses défilés[8]. Pour la présentation de la collection Fendi sur la Grande muraille de Chine en 2007, il réalise l’habillage sonore[5]. Trois ans plus tard, il prend la direction d'un orchestre de 80 personnes pour Chanel[5]. En parallèle des multiples défilés, il crée les compilations pour le concept store colette[6] et d'autres avec son compère Alexandre de Betak[10]. Il est très actif sur son compte Instagram[5],[9], application majeure dans la mode[n 4], réalisant parfois de petits films de lui et d'une marionnette à son effigie, « Petit Michel »[7].
Notes et références
Notes
- ↑ Parfois sound designer ou sound stylist en anglais. Sur Wikipédia, les deux termes sont séparés ; voir Designer sonore en complément.
- ↑ Lagerfeld est alors directeur artistique pour ces deux entreprises.
- ↑ Frédéric Sanchez est un autre illustrateur sonore connu dans la mode[8].
- ↑ En complément sur l'influence d'Instagram dans la mode, lire l'article « instagirl ».
Références
- ↑ Marie Ottavi et photoJérôme Bonnet Modds, « Michel Gaubert, obsessions et lumière », sur Libération (consulté le )
- ↑ de Souza 2016.
- ↑ Paquin 2005, p. 97.
- Paquin 2005, p. 124.
- Le Fort 2016.
- Lasjaunias 2013.
- Agnoux 2016, La théâtralisation du défilé, p. 53.
- von Bardeleben 2013.
- Dovergne 2016.
- ↑ Voight 2017, p. 139.
Bibliographie
- Paquita Paquin, Vingt ans sans dormir : 1968-1983, Denoël, , 203 p. (ISBN 978-2207255698, présentation en ligne).
- Elvire von Bardeleben, « Les couturiers du son », sur next.liberation.fr, Libération, (consulté le ).
- Aude Lasjaunias, « Dans l’œil de Selby : Michel Gaubert », sur lemonde.fr, M, le magazine du Monde, (consulté le ).
- Alban Agnoux, « Le nouvel ordre des défilés », O, vol. supplément à L'Obs, no 13, , p. 48 à 55 (lire en ligne).
- Clara Le Fort, « Michel Gaubert : électro-choc », sur lesechos.fr, Les Échos, (consulté le ).
- Constance Dovergne, « À suivre : Michel Gaubert », sur vanityfair.fr, Vanity Fair, (consulté le ).
- Interview, in : (en) Fernando Dias de Souza, « Chanel and Dior Sound Designer Michel Gaubert Creates the Perfect Paris Fashion Week Playlist », sur vogue.com, Condé Nast, (consulté le ).
- Rebecca Voight, « Alexandre de Betak, le show man », L'Express diX, no supplément à L'Express, , p. 136 à 139.
Article connexe
Liens externes
- (en) The Business of Fashion, « Michel Gaubert - BoF 500 (Biography) », sur businessoffashion.com (consulté le )
- (en) Anders Christian Madsen, « Michel Gaubert is fashion week's monarch of music », sur i-d.vice.com, i-D, (consulté le )
- (en) Derek Blasberg, « A Day in the Life of DJ Michel Gaubert », sur wsj.com, The Wall Street Journal, (consulté le )
- Emmanuelle Bosc, « Dans les coulisses des défilés, cinq héros très discrets », sur madame.lefigaro.fr, Madame Figaro, (consulté le )
- Élisabeth Clauss, « Rencontre avec Michel Gaubert, l'illustrateur sonore des plus grands noms de la mode », sur madame.lefigaro.fr, (consulté le )
<footer>source wp:Michel Gaubert</footer>