Orange Blossom

De Mi caja de notas


Orange Blossom
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Collage des membres d'Orange Blossom, en 2021.
Informations générales
Pays d'origine France
Genre musical Trip hop, musique électronique, world music
Années actives Depuis 1993
Labels Washi Washa
Bonsaï Music
Site officiel orangeblossom.band
Composition du groupe
Membres PJ Chabot
Carlos Robles Arenas
Maria Hassan
Fatoma Dembele
Léo Guérin
Jonas Dufrêne
Anciens membres Jay C.
Leïla Bounous
Mathias Vaguenez
Rasim Biyikli
Éric Le Brun
Sylvain Corbard
Hend Ahmed Hassan

Orange Blossom est un groupe français, originaire de Nantes. Leur style musical mélangeant diverses origines se situe entre la musique électronique et les musiques du monde (d'influences arabe et occidentale).

Biographie

Rencontre et premières compositions

Orange Blossom – dont le nom est tiré du morceau Orange Blossom Special (1961) du groupe suédois The Spotnicks – est le fruit de la rencontre musicale, en 1993, de Pierre-Jean Chabot (violon et basse), Jean-Christophe Waechter alias Jay C. (chant, guitare et orgue), et Éric Le Brun (guitare et orgue)[1]. Ils enregistrent des cassettes audio, donnent des concerts, et participent en 1994 au baptême rock de la MJC de Rezé[2]. Le groupe se stabilise en 1995 avec l'arrivée de Carlos Robles Arenas – Mexicain d'origine, ayant vécu sur différents continents avant de venir s'installer à Nantes[3] – à la batterie et au djembé (il s'occupe également des samples), puis le départ d'Éric[4].

Les influences musicales revendiquées – trip hop, rock progressif, musique arabe et musiques du monde[4] – par le groupe sont alors Joy Division, Transglobal Underground, Tricky, Minimal Compact et Tindersticks[3],[5],[6].

Deux albums remarqués

Hend Ahmed Hassan. Orange Blossom. 2015

Après deux cassettes audio auto-produites, leur premier album, Orange Blossom, sort en mai 1997 sur le label Prikosnovénie et se vend à 15 000 exemplaires[réf. nécessaire]. Avant la sortie du second album, le groupe subit plusieurs influences, notamment dans le domaine des musiques ethniques et traditionnelles.

Ils rencontrent et collaborent avec plusieurs artistes étrangers, comme le percussionniste ivoirien Fatoma Dembélé de la troupe du Yelemba d'Abidjan ou le collectif égyptien Ganoub, avant de se lancer dans une tournée en Égypte, en France et en Belgique. Mais, le chanteur Jay C. n'adhère plus à ces influences et se sépare du groupe en 2000 pour créer Prajna. En 2001, Mathias Vaguenez (percussionniste) , Leïla Bounous (chanteuse franco-algérienne) et Gilles Gras (violoniste classique et arrangeur) se joignent aux deux autres musiciens[7].

Le groupe travaille durant deux ans sur un nouvel album, Everything Must Change, qui est sorti le sur le label Bonsaï Music. Cet album plaît notamment à Robert Plant, chanteur de Led Zeppelin, qui propose au groupe de faire la première partie de la tournée du groupe britannique pour une quinzaine de concerts[4],[6]. De nouvelles dissensions dans le groupe apparaissent à l'issue de la tournée qui suit la publication de l'album conduisant finalement au départ de Leïla Bounous[4].

Troisième opus et Kabullywood

Hend Ahmed Hassan lors du concert d'Orange Blossom au festival de Buguélès en 2016.

À partir de l'été 2012, le groupe se compose de Carlos Robles Arenas (batterie, machine), PJ Chabot (violon), Hend Ahmed Hassan – une chanteuse classique égyptienne formée à l'Institut de musique arabe, à laquelle le groupe confie l'écriture des paroles des nouveaux titres[8],[6],[9] –, Rasim Biyikli (clavier), Sylvain Corbard (basse), Fatoma Dembélé (percussions). Ensemble, ils peaufinent les compositions (dont les textes sont confiés à Hend Ahmed Hassan[3]et les arrangements ainsi que les prises studio de violon à Gilles Gras, violoniste classique) pour publier en , sur le label Washi Washa, leur troisième album en vingt ans de carrière, Under the Shade of Violets, qui s'inscrit dans la lignée du précédent opus[10]. Le groupe signe ensuite la bande originale du long métrage Kabullywood de Louis Meunier, film présenté lors du festival de Hambourg de 2017[11], puis sorti en France en 2019. Par ailleurs, deux de leurs chansons sont ensuite reprises par la série Marseille (diffusée sur Netflix), dont le titre Ya Sîdî constitue de plus le générique.

Spells From The Drunken Sirens

Le sort le quatrième album du groupe, Spells From The Drunken Sirens, sortie fêtée la veille, le , au Bataclan.

Cette nouvelle tournée révèle le départ de la chanteuse Hend Ahmed, remplacée par la réfugiée syrienne Maria Hassan[12] , sans aucune communication à ce propos et à la surprise de certains fans qui la découvrent en direct.

Discographie

 : Spells From The Drunken Sirens

Notes et références

  1. « Article de presse », Presse-Océan,‎ .
  2. [vidéo] « Concert à la MJC de Rezé en 1994 », sur YouTube.
  3. a b et c Imanol Corcostegui, « A quoi ressemble l’avenir de la musique ? Sans doute à ça... », sur rue89 (archives), (consulté le ).
  4. a b c et d Gilles Renault, « Orange Blossom envoie le jus », Libération,‎ (lire en ligne).
  5. « Interview de Jay C. », sur Prikosnovénie, .
  6. a b et c Éric Guillaud, « Nantes : Orange Blossom nous offre le monde sur un album », France 3 Pays de la Loire, .
  7. « Orange Blossom - Le nouveau départ du groupe nantais », RFI, .
  8. Gilles Renault, « Hend Ahmed « Sur scène, j’ai aussi appris à bouger » », Libération,‎ (lire en ligne).
  9. Nouhad Fathi, « Hend Ahmed : Je ne peux chanter dieu pendant que des couples sembrassent », Le Desk, 22 avril 2016.
  10. Bertrand Lavaine, « Les folies électro égyptiennes d’Orange Blossom – Under The Shade of Violets, nouvel album », RFI (archives), .
  11. (de) « Kabullywood (2016) », sur kino-zeit.de (consulté le ).
  12. Anne Berthod, « Orange Blossom et son ethno-trip hop : une carrière discrète et sans pépins », sur telerama.fr, (consulté le )

Voir aussi

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Liens externes


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