Urgence écologie
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La liste des listes aux élections européennes de 2019 en France fait état de toutes les listes de candidats qui se présentent dans la circonscription française des élections européennes de 2019 et de tous les partis politiques qui les présentent à ce scrutin. Des partis politiques ont envisagé de présenter une liste mais qui y ont renoncé sont également mentionnés.
Sommaire
Le nombre de liste en 2019 est au nombre de 34 :
- La France insoumise (La France insoumise et Gauche républicaine et socialiste)
- Une France royale au cœur de l'Europe (Alliance royale)
- La Ligne claire (Parti de l'in-nocence et Souveraineté, identité et liberté)
- Parti pirate
- Renaissance, soutenue par La République en marche, le MoDem et ses partenaires (LREM, MoDem, Mouvement radical et Agir)
- Démocratie représentative
- Ensemble Patriotes et Gilets jaunes : pour la France, sortons de l'Union européenne (Les Patriotes)
- PACE – Parti des citoyens européens
- Urgence écologie (Génération écologie, Mouvement écologiste indépendant et Mouvement des progressistes)
- Liste de la reconquête (Dissidence française)
- Les Européens (Union des démocrates et indépendants)
- Envie d'Europe écologique et sociale (Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne et Parti radical de gauche)
- Parti fédéraliste européen – Pour une Europe qui protège ses citoyens (Parti fédéraliste européen)
- Mouvement pour l'initiative citoyenne
- Le courage de défendre les Français avec Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France)
- Allons enfants
- Décroissance 2019
- Lutte ouvrière – contre le grand capital, le camp des travailleurs (Lutte ouvrière)
- Pour l'Europe des gens, contre l'Europe de l'argent (Parti communiste français)
- Ensemble pour le Frexit (Union populaire républicaine)
- Liste citoyenne du Printemps européen avec Benoît Hamon soutenue par Génération·s et DémE-DiEM25
- À voix égales
- Prenez le pouvoir, liste soutenue par Marine Le Pen (Rassemblement national)
- Neutre et actif
- Parti révolutionnaire Communistes
- Espéranto – langue commune équitable pour l'Europe (Europe Démocratie Espéranto)
- Évolution citoyenne
- Alliance jaune, la révolte par le vote
- Union de la droite et du centre (Les Républicains et Les Centristes)
- Europe Écologie (Europe Écologie Les Verts, Régions et peuples solidaires et Alliance écologiste indépendante)
- Parti animaliste
- Les oubliés de l'Europe – artisans, commerçants, professions libérales et indépendants – ACPLI
- Union démocratique pour la liberté, égalité, fraternité (UDLEF)
- Une Europe au service des peuples (Union des démocrates musulmans français)
Listes déposées au ministère de l'Intérieur
Les listes sont classées selon l'ordre du tirage du ministère de l'Intérieur. Elles sont au nombre de 34[1],[2].
La France insoumise (La France insoumise et Gauche républicaine et socialiste)
Lors de la convention du mouvement le , Jean-Luc Mélenchon annonce que La France insoumise présentera une liste sous le nom de « L'Europe insoumise ». Il ajoute qu'il considère ces élections comme un « référendum sur la question européenne », affirmant vouloir « briser les chaînes, sortir des traités budgétaires européens ». Ne se positionnant pas comme tête de liste, Jean-Luc Mélenchon entend néanmoins faire de ces élections un duel entre son mouvement et celui d'Emmanuel Macron[3],[4].
En , le mouvement ouvre les candidatures pour sa liste et prépare son programme. Un manifeste Maintenant le peuple ! Pour une révolution citoyenne en Europe est signé avec Pablo Iglesias Turrión, secrétaire général de Podemos en Espagne, et Catarina Martins coordinatrice du Bloc de gauche au Portugal[5],[6]. Le Parti de gauche suédois, l'Alliance de gauche finlandaise et l'Alliance rouge-verte danoise[7] s'associent au manifeste en .
Le , une liste non définitive et non ordonnancée de 70 candidats est publiée. Elle comporte des membres historiques du parti de gauche tels que Gabriel Amard, Manuel Bompard, Corinne Morel-Darleux, ou encore Charlotte Girard, des membres d'autres partis, comme Sergio Coronado (Europe Écologie Les Verts)[8]. Le , le comité électoral de la France insoumise propose deux listes ordonnancées de 33 hommes et 33 femmes candidats à l'investiture, qui serait complétée ultérieurement par 13 « candidatures d'ouverture ». Parmi elles, « Emmanuel Maurel pourrait figurer en bonne place sur la liste »[9]. La tête de liste sera choisie ultérieurement et les candidatures seront alors ordonnancées en alternant les sexes[10]. À la suite de la publication de ces listes, Liêm Hoang Ngoc, Sarah Soilihi se sont retirés des listes pour en contester la composition[11]. Lilian Guelfi, membre du comité électoral a également dénoncé leurs modalités d'élaboration « verrouillées » selon lui par Manuel Bompard[12].
Le , la présence d'Emmanuel Maurel sur la liste de La France insoumise est confirmée, à la suite notamment de son départ du PS pour fonder l'Alternative pour un programme républicain, écologiste et socialiste, préfiguration d'un mouvement FI-compatible[13]. En , l'APRÉS devient la Gauche républicaine et socialiste (GRS)[14].
Le , évoquant une incapacité à lier la campagne et des « contraintes personnelles, familiales et professionnelles », Charlotte Girard annonce renoncer à la co-tête de liste et à toute place éligible. Elle indique cependant souhaiter rester sur la liste[15].
Le , La France insoumise publie un communiqué altérant la liste : neuf noms en sont retirés pour cause de raisons personnelles, de désaccords politiques ou de sanctions internes[a]. Parmi elles, deux figures de la mouvance souverainiste du parti sont écartées : Georges Kuzmanovic (pour des propos tenus sur les luttes féministes et LGBT, et des accusations de remarques sexistes) et François Cocq (pour divergences politiques)[16],[17]. À la suite de cette décision, Djordje Kuzmanovic annonce le qu'il quitte La France insoumise s'opposant à l'« extrême concentration du pouvoir aux mains d’un petit groupe de nouveaux apparatchiks et bureaucrates, aux convictions mollement sociales-démocrates » et « à la complaisance des segments gauchistes de la FI à l’égard des thèses indigénistes »[16].
Le , une liste définitive de 79 noms ordonnancés est proposée au vote des militants, avec comme tête de liste Manon Aubry, auparavant porte-parole d'Oxfam France[18]. Quatre places sont accordées à la GRS et une au Mouvement républicain et citoyen[19].
Le , Thomas Guénolé publie un communiqué dans lequel il dénonce le « verrouillage antidémocratique » de La France insoumise. De son côté, le mouvement fait part d'une accusation de harcèlement sexuel le concernant, après avoir été saisi par la victime présumée. Initialement à la quatorzième place sur la liste, il est écarté[20].
ListeEn gras, les candidats en position éligible au vu de la projection en sièges la plus favorable au parti (cf. infra).
- Manon Aubry
- Manuel Bompard
- Leïla Chaibi
- Younous Omarjee
- Anne-Sophie Pelletier
- Emmanuel Maurel
- Marina Mesure
- Gabriel Amard
- Farida Amrani
- Bernard Borgialli
- Laurence Lyonnais
- Benoît Schneckenburger
- Pascale Le Néouannic
- Sergio Coronado
- Manon Le Bretton
- Frédéric Viale
- Évelyne Becker
- Matthias Tavel
- Catherine Coutard
- Philippe Juraver
- Céline Léger
- Sébastien Delogu
- Sophie Rauszer
- Romain Dureau
- Jeanne Chevalier
- Landry Ngang
- Prune Helfter-Noah
- Julien Poix
- Carole Mare
- Rhany Slimane
- Marie-Laure Darrigade
- Mauricio Garcia-Pereira
- Nadège Montout
- William Martinet
- Nathalie Bourras
- Jim Delémont
- Karine Varasse
- Laurent Thérond
- Marie Duret-Pujol
- Kamel Bendjeguellal
- Magali Waechter
- Pierre-Édouard Pialat
- Malika Haddad-Grosjean
- Serge Buchet
- Paméla Hocini
- Jean-Marie Brom
- Karin Fischer
- Éric Degenne
- Édith James
- Gaëtan Escorbiac
- Élisabeth Chavanne
- Paul Zilmia
- Laëtitia Pison
- Philippe de Laporte
- Élisabeth Jutel
- Alain Dontaine
- Catherine Poggi Aubry
- Gilles Reynaud
- Laure Manesse
- Jean-Louis Boutevin
- Raphaëlle Boudard--Ly Van Tu
- Nicolas Guillet
- Inès Muriot
- Thomas Champigny
- Julie Garnier
- Yannick Bedin
- Anne-Sophie Ligniert
- Anthony Gratacos
- Christine Piguel-Coutard
- Vianney Orjebin
- Sonia Naffati
- Éric Lytwyn
- Murielle Kosman
- Julian Augé
- Marie-Astrid Morin
- Christian Benedetti
- Isabelle Michaud
- Jean-Luc Mélenchon
- Charlotte Girard
Manon Aubry, tête de liste. Manuel Bompard, no 2 sur la liste.Une France royale au cœur de l'Europe (Alliance royale)
L’Alliance royale (candidate lors des élections européennes de 2004, de 2009 et de 2014) présente une liste conduite par Robert de Prévoisin, le délégué général du parti, qui avait annoncé sa candidature à la présidentielle 2017, sans obtenir les parrainages[21].
Liste
- Robert de Prévoisin
- Solange Heisdorf
- Cyrille Henrys
- Zoé Poziemski
- Olivier Leconte
- Dolorès Thomas
- Philippe Lassalle
- Marie-Gabrielle de La Dorie
- Pierre Deplanque Balzano
- Paule Noël
- Nicolas Zahar
- Sylvie Reze
- Thibaut Brière Saunier
- Marie-Claire Orsi
- Arnaud Bouquerel
- Alix Oudin
- Alain Alexandre
- Marie-Laurène Gonfroy
- Rodolphe Petit Galland
- Véronique Tenailleau
- Philippe Gouilhers
- Roselyne Brun
- Jean-Jacques Demoulin
- Josiane Hussard
- Jean Lassalle
- Muriel Dorghal
- Olivier Bricout
- Amandine Duverneuil
- Vincent Moirin
- Maylis Lasalle
- Arnaud Delespierre
- Marie Dumont
- Christophe Deroo
- Aline Pellat de Villedon
- Jean-Philippe Soullier
- Bénédicte Souvant
- Romuald Feuille
- Marie Millevoye
- Jean-Claude Belenguier
- Sonia Poissonnier
- Jean-François Guien
- Brigitte Camus
- Denis Bouzon
- Chantale de Thoury
- Jérôme Putois
- Josette Constant
- David Gandil
- Marie Leschevin
- Ludovic Paravy
- Martine Guillon
- Michel Bernard
- Monique Jacq
- Hervé Rouvroy
- Anne Mullot
- Hugues Moulin
- Charlotte Rivière
- Thierry Leroy
- Céline Duverneuil
- Joël Bernard
- Claire de Meyrignac
- Boris Bonnin
- Aurore Lallemand
- Grégoire Andriantsalama
- Denise Mougin
- Alain Blanchard
- Élisabeth Calvet
- Franck Belan
- Monique Cartier
- André Segyo
- Henriette Lhéritier
- Roland Fabre
- Marie-Magdeleine Requedat
- Jean-François Foubert
- Christiane de La Barre
- Vincent Duverneuil
- Catherine Hardy
- Louis Gouilhers
- Maryvonne Treguier
- Robert Lachaud
Robert de Prévoisin, tête de liste.La Ligne claire (Parti de l'in-nocence et Souveraineté, identité et liberté)
En , Renaud Camus, président du Parti de l'in-nocence, et Karim Ouchikh, président du Souveraineté, identité et libertés (SIEL), annoncent la constitution d'une liste commune[22]. Intitulée « La Ligne claire » et conduite par Renaud Camus, la liste comprend (après l'éviction de Solveig Mineo pour des messages jugés racistes et anti-religieux[23]) en deuxième position Fiorina Lignier, une étudiante ayant perdu un œil à la suite d’un tir des forces de l’ordre lors du mouvement des Gilets jaunes[24],[25]. La liste entend dénoncer « l’immigration de masse et l’islamisation » et propose la « remigration »[26].
Le , Renaud Camus annonce qu'il « désavoue » sa liste après avoir eu connaissance d'une photographie de Fiorina Lignier traçant une croix gammée dans le sable[27],[28]. Une autre photo où l'on voit la dix-neuvième candidate, Clara Buhl, effectuer un salut nazi en présence de Lignier est publiée le lendemain par L'Observateur de Beauvais[29]. Malgré les polémiques, le candidat du SIEL Karim Ouchikh entend reprendre la liste, sans « céder un pouce au politiquement correct »[30].
Liste
- Renaud Camus
- Fiorina Lignier
- Karim Ouchikh
- Marina Do Santos
- Hugues Sion
- Émilie Gouthier
- Julien Havasi
- Ariane Blomme
- Bruno Lafourcade
- Catherine Dorten
- Patrick Leclerc
- Delphine Ladrange
- Christophe Bertorelle-Calmettes
- Lysiane Zaccaria
- Farid Tali
- Martine Pincemin
- André Zuliani
- Brigitte Gilibert
- Philippe Brun
- Isabelle Bolvin
- Marcel Meyer
- Clara Buhl
- Alain Rousseau
- Fabienne Rousset
- Alexis Toury
- Mylène Gouthier
- Michel Mennesson
- Jeanne Lloan
- Christian Tollari
- Elisabeth Lalesart
- Thierry Noyer
- Danielle Levin
- Nicolas Cussant
- Christine Le Guen
- Denis Roger
- Danielle Parmantier
- Bernard Calujek
- Delia Dascalescu
- Bertrand Dellinger
- Liliane Rotti Vamise Epouse Gattoni
- Brian Barbier
- Angélique Ledet
- Jonathan Legentil
- Lina Allard-Cléophas
- Daniel Brulant
- Maïwenn Gay
- Serge Klein
- Garance Cwiklinski
- Philippe Simon
- Ouanessa Boudra
- Bernard Henry Poisson de Souzy
- France Bouillot
- Frédéric Ledon
- Régine Le Bellour
- Philippe Lamare
- Anne-Marie Gallet
- Thierry Gertsch
- Laura Biancheri
- Patrick Perrier
- Gaëlle Bertrand
- Philippe Leroy
- Josiane Filio
- Alain Sautreau
- Sophie Tenente
- Yannick Pochon
- Candice Gordien
- Claude Roger Marc Fleury
- Clairette Durozoi
- Alexandre Pelletier
- Marie-Françoise Boiteux
- Hubert Miatta
- Odile Radenne
- William Vallée
- Yassia Souih
- Daniel Ruelle
- Monique Touitou
- Grégory Audren
- Martine Yvonne Kerninon
- Michel Guérin
Renaud Camus, tête de liste. Fiorina Lignier, no 2 sur la liste.Parti pirate
Le Parti pirate, dont le programme a été constitué à l'échelle du Parti pirate européen[31], présente une liste lors des élections européennes et a, à cette occasion, lancé une campagne de recrutement pour la constituer[32]. Florie Marie en est la tête de liste[33]. Le Parti pirate milite principalement pour la défense des droits et des libertés sur Internet, la protection de l'environnement et l'amélioration de la démocratie à l'échelle européenne. Faute de moyens, le mouvement propose aux électeurs d'imprimer leurs bulletins de vote[34].
Liste
- Florie Marie
- Cédric Levieux
- Sabrina Grimaldi
- Pierre Beyssac
- Marie Béni
- Vincent Senetaire
- Fatima Balloul
- Martin Passard
- Merveille Ekomo
- Nicolas Nivlet
- Elisabeth Piotelat
- Luc-Axel Perrier
- Camille Mulumba
- François Tabuteau
- Zainab Lahlou
- Romain Courault
- Sandra Bordji
- Anthony Barbier
- Maude Wadelec
- François Lechevalier
- Marie-Christine Duval
- Thierry Bayoud
- Laetitia Remy
- Panagiotis Gergos
- Aminata Sabaly
- Arnaud Colin
- Elsa Melendez
- Arnaud Begin
- Corinne Gireau
- Nicolas Chenu
- Milena Gatelier
- Jérôme Leignardier
- Isabelle Negrell
- Richard Kucharski
- Caroline Lepeut
- Loïc Bonnier
- Venantie Hitimana
- Florent Fernandez
- Sylvia Solanas
- Tom Janvier
- Isabelle Lepachelet
- Frédéric Schneider
- Thérèse Morel
- Matthieu Guiboud-Ribaud
- Caroline Schwartzmann
- Sébastien Haller
- Elisabeth Pauthion
- Matthieu Hilbert-Hausschild
- Micheline Iffour
- Vincent Mabillot
- Marie Clermontelle
- Yannick Merceron
- Nathalie Lafargue
- Jean-Patrick Nicolas
- Valérie Moreau
- Gwenael Pellen
- Florence Lafargue
- Dominique Clergue
- Geneviève Bernède
- Julien Rimaire
- Nathalie Rosenberg
- Robert Rosa
- Pascale Kowal
- Gérald Schwartzmann
- Barbara Gutty
- Lionel Perard
- Anne Benon
- Wolfgang Mahle
- Nathalie Merceron
- Ange Tinelli
- Anne-Marie Gaubert
- Lionel Rauch
- Floriane Navamuel
- Baptiste Teissier
- Isabelle Janvier
- Maxime Zeiler
- Annie Navamuel
- Nordine Vallas
- Bertille De Pesquidoux
Florie Marie, tête de liste. Cédric Levieux, no 2 sur la liste.Renaissance, soutenue par La République en marche, le MoDem et ses partenaires (LREM, MoDem, Mouvement radical et Agir)
Le choix de la tête de la liste de La République en marche (LREM) pour les élections européennes de 2019 fait l'objet de spéculations importantes, Alain Juppé évoquant lui-même la possibilité de mener un « grand mouvement central »[35], en réaction notamment à la victoire de Laurent Wauquiez, qu'il accuse d'être ouvert aux idées du Front national et de l'extrême droite, lors de l'élection à la direction des Républicains (LR)[36]. D'autres possibles têtes de liste pour ce « grand mouvement central » sont mentionnées, notamment Édouard Philippe, Nicolas Hulot, Nathalie Kosciusko-Morizet, Sylvie Goulard, ou encore Daniel Cohn-Bendit. En revanche, Michel Barnier[37] et Pierre Moscovici écartent cette possibilité[4]. En , Daniel Cohn-Bendit est à nouveau cité comme tête de liste possible pour la liste LREM[38].
Au congrès du Mouvement démocrate (MoDem), allié de La République en marche, tenu le , le président du parti François Bayrou plaide pour une « maison commune » avec le parti présidentiel pour les élections européennes de 2019, idée également soutenue par Christophe Castaner, alors délégué général de La République en marche. Est également envisagée la possibilité d'une « liste élargie », allant au-delà des deux partis[39]. Un temps envisagé comme tête de liste LREM-MoDem pour ces élections européennes, François Bayrou refuse d’être candidat à ce scrutin, affirmant souhaiter le « renouvellement »[4],[40].
En , LREM affirme sa volonté de s'allier avec le parti européen de l'Alliance des libéraux et des démocrates pour l'Europe (ALDE), au congrès duquel elle participe, pour constituer un groupe commun où siégeraient les élus LREM et d'autres formations politiques non-membres de l'ALDE ou du Parti démocrate européen (dont fait partie le MoDem)[41].
Le , il est révélé qu'Alain Juppé rencontre Emmanuel Macron lors d'un déjeuner à l'Élysée. Juppé tente alors de contenir les spéculations en tweetant « Liste commune avec E. Macron aux européennes ? On n'en est pas là ». Dans un entretien au Point, il précise qu'il voulait seulement montrer qu'il était en accord avec les vues du président de la République sur l'Europe, indiquant qu'il n'est pas « en Marche » mais « en mouvement »[36].
Début , LREM n'a toujours pas de liste ou de tête de liste[42]. Le , la ministre chargée des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, se dit « prête à être candidate » comme tête de liste de la majorité présidentielle. Elle reçoit dès le lendemain le soutien du Premier ministre, Édouard Philippe, et de Gilles Le Gendre, président du groupe LREM à l'Assemblée nationale[43]. Le , Nathalie Loiseau officialise sa candidature comme tête de liste et annonce son départ du gouvernement pour mener la campagne[44]. Enfin, le même jour, Olivier Serva, député LREM de la Guadeloupe, appelle à ce qu'un Ultramarin figure en position éligible sur la liste[45].
Franck Riester, après avoir annoncé le que son nouveau parti Agir, composé de plusieurs élus « Macron-compatibles » de droite soutenant le gouvernement, présenterait des candidats aux élections européennes de 2019, n'excluant pas une alliance avec l'Union des démocrates et indépendants (UDI) et d'autres partis réformistes pro-européens[46], déclare en étudier la constitution d'une liste Agir indépendante[47]. Le quotidien L'Opinion indique finalement en que la présence d'Agir sur une liste commune avec LREM est actée[48], ce qui est officialisé le [49]. À ce titre, Agir propose quatre noms à La République en marche, à savoir la sénatrice Fabienne Keller, Nicolas Barnier (par ailleurs fils de Michel Barnier, actuel vice-président du PPE et négociateur en vue du retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne), Xavier Fournier, élu local et responsable du pôle Europe pour le mouvement, et la députée européenne sortante Élisabeth Morin-Chartier[50],[51]. Déçue de ne pas avoir obtenu une place en position éligible sur la liste, cette dernière annonce le le retrait de sa candidature[52].
Le , le député européen Pascal Durand (ex-EÉLV) annonce sa volonté de rejoindre la liste LREM pour « éviter qu'une alliance centre-droite et droite radicale ne mène la danse dans le prochain Parlement »[53]. L'avocat Jean Veil, fils de l'ancienne ministre Simone Veil, occupe la 78e place[54].
Le Mouvement radical annonce le rejoindre officiellement la liste[55], avec la participation en position éligible du député européen sortant Dominique Riquet.
ListeEn gras, les candidats en position éligible au vu de la projection en sièges la plus favorable au parti (cf. infra).
- Nathalie Loiseau
- Pascal Canfin
- Marie-Pierre Vedrenne
- Jérémy Decerle
- Catherine Chabaud
- Stéphane Séjourné
- Fabienne Keller
- Bernard Guetta
- Irène Tolleret
- Stéphane Bijoux
- Sylvie Brunet
- Gilles Boyer
- Stéphanie Yon-Courtin
- Pierre Karleskind
- Laurence Farreng
- Dominique Riquet
- Véronique Trillet-Lenoir
- Pascal Durand
- Valérie Hayer
- Christophe Grudler
- Chrysoula Zacharopoulou
- Sandro Gozi
- Ilana Cicurel
- Max Orville
- Catherine Amalric
- Guy Lavocat
- Charline Mathiaut
- Xavier Fournier
- Nawel Rafik-Elmrini
- Mao Peninou
- Guilmine Eygun
- Dominique Despras
- Henriette Diadio-Dasylva
- Tearii Alpha
- Gwendoline Chaudoir
- Louis de Redon
- Sarah Cabarrus Déroche
- Édouard Détrez
- Marthe Marti
- Pierre Marc
- Stéphanie Villemin
- Pascal Martin
- Sophie Segond
- Pierre-Jean Baty
- Najat Akodad
- Patrick Debruyne
- Sophie Tubiana
- Didier Medori
- Irène Eulriet
- David Vaillant
- Anne Terlez
- Harald Bock
- Claire Robert
- Michel Cegielski
- Jacqueline Ferrari
- Christophe Steger
- France Mochel
- Pascal Henriat
- Kinga Igloi
- Philippe Gudin
- Catherine Michaud
- Georges Pereira
- Marina Ferrari
- Jérémy Haddad
- Anne Macey
- Pierre-Olivier Carel
- Julia Clavel
- Joseph Benedetto
- Clémence Rouvier
- Olivier Allain
- Danièle Noël
- Ryan Lequien
- Nadia Chabal-Calvi
- Hussein Khairallah
- Geneviève Machery
- Gaëtan Blaize
- Edith Varet
- Jean Veil
- Paloma Moreno Elgard
Nathalie Loiseau, tête de liste. Pascal Canfin, no 2 sur la liste.Démocratie représentative
Cette liste est dirigée par Hadama Traoré, suivi par Sonia Airouche et Cosimo Lisi. Démocratie représentative (DR) est un parti d’extrême gauche issu d’un « mouvement citoyen » dénommé « La révolution est en marche » (LREEM), fondé à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) par Hadama Traoré[56].
Liste
- Hadama Traoré
- Sonia Airouche
- Cosimo Lisi
- Marine Francispillai
- Phi Son Nguyen
- Assia Chahboub
- Omar N'Diaye
- Nathalie Muchamad
- Valentin Bréban
- Bintou Traoré
- Daniel Mani
- Imane Bourass
- Djamal Yesguer
- Aissetta Diarra
- Mahamadou Niakate
- Mauricette Tholas
- Rayan Larabi
- Sophie Perré
- Kamel Bentizi
- Christina Pommier
- Ismaël Fernandes
- Safiatou Dabo
- Samir Benchoubane
- Nadia Dahim
- Romain Gasperoni
- Melayz Bouabbas
- Hichame Ait-Tabi
- Agnès Buffet
- Marwan Bourras
- Saloie Boulhaj
- Azdine Ouis
- Nicole Sabour
- Johann Christian Henri Schiltz
- Nassima Bentizi
- Thierry Kabile
- Mejda Bourras
- Salam El Ghoul
- Anissa Bouslimi
- Mathieu Espagnet
- Nissa Abagli
- Abdelouahd Nait Addi
- Havera Larbi
- Adama Fofana
- Oumou Traoré
- Saïd Ben Sellam
- Zarianti Soa
- Mounir Bessaoud
- Chahinaz Dahim
- Karim Larguem
- Nora Kebbi
- Mahamadou Traoré
- Christine Louradou
- Fabrice Pierre
- Abir El Sobki
- Farid Maloum
- Mariatou Sacko
- Christophe Martin
- Fanta Diassy
- Paul Thavone
- Kady Diba
- Yanis Larguem
- Amenate Sylla
- Habid El Ouahabi
- Hawa Sylla
- Soufiane Bourass
- Nathalie Lamonge
- Abdal-Rahman Sacko
- Nissrine Ennahal
- Sébastien Calleeuw
- Aurore Cordier
- Checkeabou Traoré
- Claire-Marie Latrille
- Aliou Sangaré
- Cristel Rabani
- Christophe Aly
- Ndèye - Ngoné Able-Leye
- Merwan Nadim
- Fatima Larguem
- Valéry Laurent
Ensemble Patriotes et Gilets jaunes : pour la France, sortons de l'Union européenne (Les Patriotes)
Le parti Les Patriotes compte deux députés européens sortants, Florian Philippot et Mireille d'Ornano[57], qui siègent dans le groupe Europe de la liberté et de la démocratie directe dont l'ADDE est le pilier.
Le , Florian Philippot, ancien vice-président et « numéro deux » de facto du Front national (FN), annonce que son parti, Les Patriotes, présentera des candidats aux élections européennes de 2019, continuant à se battre pour la sortie de la France de l'Union européenne. Il estime qu'une ouverture existe pour les « patriotes de droite et de gauche »[58]. En janvier 2018, Florian Philippot est le premier à se déclarer candidat tête de liste pour les élections européennes[59].
En mai 2018, Florian Philippot annonce qu'il a tendu la main à François Asselineau, Jean Lassalle et Henri Guaino en vue d'une alliance aux élections européennes[60].
Le , Jean-François Barnaba annonce la préparation de sa liste de Gilets jaunes, nommée « Jaunes et citoyens » (il s'agit de la cinquième tentative de liste issue du mouvement des Gilets jaunes)[61]. Le , il est annoncé une alliance avec la liste menée par Florian Philippot[62]. Sur la liste finale on retrouve notamment le militant anti-corruption et ex-conseiller régional Europe Écologie Les Verts Jean-Luc Touly.
Liste
- Florian Philippot
- Mireille d'Ornano
- Joffrey Bollée
- Paulette Roure
- Thomas Laval
- Amélie de La Rochère
- Franck de Lapersonne
- Véronique Thisse
- Jean-François Barnaba
- Nathalie Reinert
- Pascal Bauche
- Éliane Klein
- Geoffroy Denis
- Hélène Cachera
- Alain Avello
- Patricia Bruckmann
- Gilbert Biasoli
- Martine Raimbault
- Jean-Luc Touly
- Carole Aranda
- Dietrich Braun
- Astrid Leplat
- Christian Blanchon
- Nathalie Desseigne
- Éric Vilain
- Nicole Buriller
- Jean-Marie Verani
- Corinne Bobard-De Miranda
- Éric Richermoz
- Marine Berrabeh
- Olivier Fostier
- Honorine Laurent
- Dominique Bourse-Provence
- Marie-Christine Boquet
- Antoine Renault-Zielinski
- Leslie Dehaese
- Sylvain Marcelli
- Nathalie Robert
- Geoffray Gourré
- Karine Haverlant
- Thibaud Lonjon
- Jeannine Douzon
- Pierrick Dennequin
- Virginie Rosez
- David Ponsard Vidal
- Marguerite Bernier
- Jean-Paul Valour
- Angélique Le Corre
- Victor Catteau
- Corinne Malitte
- Nicolas Bedel
- Laura Gavilan
- Jean-Bernard Formé
- Sandrine Bessonnier
- Johan Delplanque
- Manon Princet
- Kerrian Blaise
- Nathalie Szych
- Christian Escoin
- Françoise Bouis
- Aymeric Mongelous
- Mélanie Bertrand
- Jean-Claude Galéa
- Denise Cornet
- Bernard Janvier
- Nathalie Bienaimé
- Olivier Pittoni
- Michèle Labrosse
- Éric Fordos
- Sylviane Alim-Munier
- Bastien Regnier
- Aurélie Le Gourlay
- Alain Roudergues
- Anne-Marie Le Calvez
- Xavier-Laurent Kurczoba
- Lydie Lenglet
- Cyril Martinez
- Kelly Betesh
- Gérard Marchand
Florian Philippot, tête de liste. Mireille d'Ornano, no 2 sur la liste.PACE – Parti des citoyens européens
Le Parti des citoyens européens, parti européen transnational fondé le à l'occasion des 50 ans de la signature des traités de Rome[63], annonce son intention de présenter une liste conduite par Audric Alexandre, militant associatif et professeur dans le Nord[64]. Le PACE était déjà présent lors de l'élection présidentielle de 2017, avec la participation de Philippe Mazuel à LaPrimaire.org[65].
Liste
- Audric Alexandre
- Carine Greusard
- Philippe Mazuel
- Marlène Sgard
- Rodolph Castel
- Alexandra Karwat
- Tristan Tottet
- Valérie Saché
- David Mongin
- Pauline Nayet
- Bruno Gambey
- Sylvie Jacobsohn
- Arnaud Minime
- Fabienne Lottin
- Michel Caniaux
- Chloé Lourenço
- Nathan Sauzedde
- Géraldine Hochet
- Alexis Boudaud Anduaga
- Hassina Piaraly
- Didier Violle
- Agnès Martin de La Bastide
- Thomas Nonnez
- Magalie Julienne
- Michel Caillouët
- Verena Priem
- Gonzalo Garzo
- Virginie Rivayrand
- Gilbert Elkaim
- Karolina Majorkiewicz
- Mounir Ould Ghouil
- Isabelle Kaiffer
- Thierry Viquerat
- Aurélie Roche
- Laurent Carius
- Xenia Mahlkow
- Clément Morlat
- Chrystelle Pellegrino
- Henri Lim
- Marie-Hélène Vassiliadés-Draber
- Michel Nollet
- Amélie Pivin
- Romain Hequet
- Olivier Bedu
- Aubin Guillemois
- Sylvie Karbowy
- Jérémy Banctel
- Gaëlle de Montgolfier
- Antoine Nivard
- Mariannick Le Diagon
- Gilles Regnier
- Laura Alexandre
- Andres Cobo de Guzman
- Hélène Roche
- Yves Vincent
- Christèle Susan
- Maxence Montagne
- Dominique Cuq
- Eric Kulanthaivelu
- Josy Mattio (Gilson)
- Maximilien De-Wyse
- Justine Sciascia
- Thibaut Gras
- Leila Cetani
- Amir Ben Elarbi
- Blandine Caudron
- François Plouviez
- Laurence Daudigeos
- Nicolas Simon
- Céline Durosaire
- Joël Dhinaut
- Geneviève Mazuel
- Franck Alexandre
- Anne Larue
- Florentin Beck
- Florence Cuvillier-Declerq
- Marc Mandon
- Jeanine Delauney
- Alastair Thompson
Urgence écologie (Génération écologie, Mouvement écologiste indépendant et Mouvement des progressistes)
Delphine Batho avait initialement annoncé la constitution d'une liste de Génération écologie, pour défendre l'écologie intégrale[66], tout comme le Mouvement des progressistes, qui annonçait le son intention de constituer une liste[67].
Le , Delphine Batho, présidente de Génération écologie et Antoine Waechter, co-président du Mouvement écologiste indépendant, annoncent lors d'une conférence de presse la constitution d'une liste commune, intitulée « Urgence écologie » (UÉ), avec à sa tête le philosophe Dominique Bourg[68].
Le , le Mouvement des progressistes annonce s'associer à cette liste[69].
Le mouvement France Écologie apporte son soutien à la liste le [70]. Le , la liste est annoncée. La coprésidente de l'Union des démocrates et des écologistes, Marie-Pierre Bresson, adjointe au maire de Lille, figure en 8e position. Christophe Normier, numéro 7, représente MorVent en colère[71].
Liste
- Dominique Bourg
- Francine Herbaut Dauptain
- Pierre-Louis Vernhes
- Lucile Schmid
- Henri Malosse
- Sofia Djeddi
- Christophe Normier
- Marie-Pierre Bresson
- Pierre Dardaillon
- Nina Géron
- Xavier Ricard
- Marie-Eve Perru
- Yves Marie Le Lay
- Anne Laroutis
- Romain Ferrari
- Émilie Gaillard
- Billy Fernandez
- Dominique Frot
- Christophe Mandereau
- Martine Cornaille
- Édouard Gaudot
- Caroline Deforge
- Elhadi Azzi
- Nathalie Laville
- Frédéric Bouchareb
- Carine Pelegrin
- Hicham Afeissa
- Claudine François-Wilser
- Didier Barthès
- Pascale Roux
- Olivier Cubaud
- Marie-Josée Deloire
- Laurent Aillet
- Inès Schmitt
- Jean Couthures
- Agnès Guignard
- Philippe Cochet
- Sandra Renda
- Jacques Mauhourat
- Aline Fiore
- Guilhem Roux
- Annie Le Gal La Salle
- Adrien Arbeit
- Myriam Petit
- Eric Poujade
- Mebrouka Aloui
- Bernard Chappellier
- Hélène Richet
- Jean-Pierre Fleury
- Corinne Morgen
- Nicolas Celeguegne
- Annick Touba
- David Happe
- Colette Lecuyer
- David Novel
- Raïssa Apouma
- Gilles Pelletier
- Catherine Glinatsis
- Jacques Lançon
- Laure Grosheitsch
- Philippe Rigaud
- Corinne Gravigny
- Albert Danjau
- Florence Bardin
- Anselme Lamotte
- Sophie Haristouy
- Nicolas Delaire
- Sabine Matraire
- Charles Hue
- Radia Tikouk
- Dominique Belhache
- Marie Roche
- Yoann Balestrat
- Loubna Méliane
- François Bechieau
- Sylvie Ferrari
- Sébastien Nadot
- Delphine Batho
- Antoine Waechter
Dominique Bourg, tête de liste.Liste de la reconquête (Dissidence française)
Dissidence française, mouvement politique de la droite radicale devenu un parti en [72], annonce le son intention de présenter une liste nationaliste aux élections européennes. Intitulée « Liste de la reconquête nationale, sociale et identitaire », elle sera conduite par le président du parti, Vincent Vauclin[73],[74],[75]. Le mouvement dénonce le grand remplacement et la « lobbycratie de Bruxelles ».
Liste
- Vincent Vauclin
- Nicole Mina
- Damien Lenoir
- Clara Lardé
- Baptiste Gueudin
- Annie Bastide
- Étienne Paumard
- Julie Anton
- Fabien Gobbé
- France Mettling
- Bruno Hirout
- Chantal Calard
- Laurent Spagnol
- Pauline Brunier
- Thomas Roussay
- Océane de Beaulieu
- Olivier Billard
- Sabine Muller
- Quentin Douté
- Claire Vollmer
- André de Mas
- Mathilda Silva
- Guillaume Aguille
- Aline Belley
- Maxime Leroy
- Ambre Mettling
- Aurélien Vassaux
- Aline Durel
- Geoffroy Picandet
- Charline Amiot
- Franck Gillet
- Sophie Aguille
- Jonathan Boivin
- Luce Lambotte
- Rémi Portelli
- Astrid Scapino
- Arnauld Podevin
- Cécile Texier
- Aladar Lecomte
- Camille Ramos
- Nicolas Zingraff
- Valérie Zune
- François Galvaire
- Adélaïde Tournié
- Didier Vialla
- Désirée Gaudin
- Ludovic Iacuzzi
- Corinne Sappa
- Sébastien Ferreira
- Camille Ghesquière
- Jocelyn Selva
- Lucienne Cantais
- André Trouillot
- Béatrice Renard
- Ludovic Girard
- Lydia Da Fonseca
- Pascal Tanchon
- Huguette Michel
- Jérôme Gretha
- Carole Hillion
- Samuel Migeot
- Christine Diaz
- Fabrice Dongier
- Claudine Landelle
- Pascal Coulon
- Marie-Morgane Josset
- Kévin Ragazzo
- Carole Van Hullebusch
- Pierre Verdier
- Myriam Ouadja
- Romain Douté
- Kristel Rousseau
- Vincent Bienfait
- Louise Gontier
- Henri François
- Céline Armagnac
- Jean Casanova
- Marie-Ange Fritsch
- Antoine Martin
Les Européens (Union des démocrates et indépendants)
L'UDI détient un siège de députée sortante, élue sur la liste commune qu'elle avait conclu avec le MoDem en 2014. Comme le MRSL et Agir, l'UDI est l'un des partis régulièrement cité comme potentiel allié de la LREM pour la constitution d'une liste commune intégrant également le MoDem. Dans une interview parue le , Jean-Christophe Lagarde s'est déclaré prêt à prendre la tête d'une liste indépendante de l'UDI portant un « projet européen fédéraliste » sans écarter la possibilité de conclure une alliance avec LREM. Dans la même interview, il exclut toute alliance avec LR, le RN et FI. Enfin, il se prononce en faveur d'un élargissement du groupe ADLE, mais s'oppose à sa dissolution.
L'UDI réunit un conseil national le consacré aux questions européennes[76]. Elle y adopte un projet « eurobâtisseur » qui prône l'établissement d'une Europe fédérale. Cela se traduirait par une redéfinition des compétences de l'Union européenne (priorités données à la défense, l'écologie, l'agriculture, la convergence des fiscalités des entreprises, le codéveloppement avec l'Afrique), la création de plusieurs organes européens : ministère de l'Économie de la zone euro, parquet européen et police fédérale (sur le modèle du FBI américain), ministère des migrations ainsi qu'une réforme de son financement (baisse des contributions nationales compensée par des ressources fiscales propres)[77],[78].
En , Jean-Christophe Lagarde réaffirme que son parti pourrait mener une liste indépendante : « je ne vois pas de raison de ne pas faire une liste »[79]. Le congrès extraordinaire du valide cette candidature et le parti aspire à « une liste de rassemblement ouverte à tous les citoyens français et européens qui veulent que l’Europe se construise enfin en vrai »[80].
Le , l'ancienne secrétaire d'État Nora Berra annonce qu'elle sera numéro 2 sur la liste[81]. Louis Giscard d'Estaing occupe la troisième place[82].
Liste
- Jean-Christophe Lagarde
- Nora Berra
- Louis Giscard d'Estaing
- Josy Chambon
- Olivier Mével
- Juliette Aubert Zocchetto
- Florent Montillot
- Frédérique Schulthess
- Mustapha Saadi
- Anne-Sophie Taszarek
- Arthur Khandjian
- Sonia Zidate
- Thomas Fabre
- Christelle Favetta Sieyes
- Aurélien Sebton
- Sophie Routier
- Philippe Petit
- Catherine Maudet
- Romain Mifsud
- Martine Guibert
- Maurice Perrion
- Brigitte Devésa
- Lionel Boucher
- Nathalie Lebas
- Benoît Rolland
- Michèle Corvaisier
- Daniel Pigeon-Angelini
- Nathalie Robcis
- Didier Klein
- Catherine Scibilia
- Clément Stengel
- Anne Claudius-Petit
- Franck Sottou
- Sophie Larrey-Lamant
- Marcel Denieul
- Jessica Compper
- Gilles Cima
- Patricia Suppi
- Éric Delhaye
- Nathalie Barde
- Éric Touron
- Catherine Comte-Deleuze
- Bruno Drapron
- Nathalie Collovati
- Augustin Leclerc
- Mathilde Wielgocki
- Maurice Di Nocera
- Martine Ollié
- Yannick Lucot
- Cécile Picq
- Yannick Chartier
- Joëlle Murré
- Didier Reveau
- Maria Morgado De Oliveira
- Lionel Goiseau
- Valérie Nahmias
- Gérard Francalanci
- Anne-Lucie Clausse
- Nicolas Lebas
- Caroline Duc
- Étienne Robin
- Lucie Miccoli
- Henri Zeller
- Marie-Noëlle Delaire
- Julien Cazenave
- Catherine Canivet
- James Chéron
- Évelyne Perrot
- Romain Boulant
- Anne-Sophie Pala-Massoni
- Dimitri Oudin
- Sophie Auconie
- Nicolas Calluaud
- Nathalie Goulet
- Philippe Laurent
- Brigitte Fouré
- Michel Zumkeller
- Valérie Létard
- Jean-Marie Bockel
Jean-Christophe Lagarde, tête de liste. Nora Berra, no 2 sur la liste.Envie d'Europe écologique et sociale (Parti socialiste, Place publique, Nouvelle Donne et Parti radical de gauche)
Le Parti socialiste européen sera représenté par la liste du Parti socialiste (PS), dans le groupe duquel siège également la députée du mouvement Les Radicaux de gauche. Certains de ses membres l'ont quitté pour fonder un nouveau mouvement politique Printemps européen (Génération.s) ou pour rejoindre via la Gauche républicaine et socialiste la liste de La France insoumise. Plusieurs de ses membres, sans toujours quitter le PSE, ont par ailleurs rejoint La République en marche.
Enfin, l'hypothèse de la constitution d'une liste que mènerait Ségolène Royal (qui n'est plus membre du PS) est soutenue par plusieurs socialistes. Elle est évoquée à plusieurs reprises par la presse, d'abord comme tête de liste du PS puis comme candidate indépendante. Après avoir fait connaître son refus de mener la liste socialiste, certains de ses proches (dont Patrick Mennucci) rappellent qu'elle n'y est plus adhérente et entretiennent dans les médias le projet de constituer une liste en dehors des partis politiques. Ségolène Royal adopte vis-à-vis de cette hypothèse une position ambiguë, ne la rejetant pas définitivement, tout en affirmant à plusieurs reprises qu'elle n'est pas inscrite dans ses priorités. Plusieurs élus socialistes (dont Luc Carvounas) soutiennent l'idée. Certains d'entre eux, mais aussi des membres de l'Union des démocrates et des écologistes, pourraient lancer un appel préparant sa candidature[83],[84],[85]. Le , Ségolène Royal annonce dans la matinale de France Inter qu'elle renonce à être candidate, à la suite de l'échec des négociations avec les partis qui auraient été susceptibles de la rejoindre[86].
Selon un article publié dans Le Figaro le [87], Najat Vallaud-Belkacem souhaitait être désignée tête de liste du Parti socialiste pour les élections européennes de 2019 avant de briguer la direction du parti. Elle aurait voulu que le titulaire du poste de secrétaire général soit rémunéré dans le cas où elle aurait occupé cette fonction[88], mais sa demande a été rejetée par certains membres du parti, notamment Olivier Faure, le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale.
Pierre Moscovici, ancien ministre, est également fréquemment évoqué pour être le chef de file socialiste[4] et, éventuellement, le candidat des sociaux-démocrates pour la présidence de la Commission européenne[89]. Approchée en par la direction nationale du PS pour mener sa liste, Ségolène Royal refuse la proposition[90]. Julien Dray se déclare néanmoins candidat pour la tête de liste socialiste aux élections européennes, le [91].
Fin , l'essayiste Raphaël Glucksmann, l'économiste Thomas Porcher et l'activiste Claire Nouvian lancent Place publique (PP), « mouvement politique 100 % société civile » en vue de rassembler la gauche pro-européenne sympathisante du Parti communiste français à Europe Écologie Les Verts en passant par le Parti socialiste et Génération.s[92].
Le , Raphaël Glucksmann annonce qu'il sera à la tête d'une liste de rassemblement entre Place publique et le PS[93]. Le conseil national du PS acte dans une résolution la désignation de Raphaël Glucksmann comme tête de liste. L'accord prévoit la constitution d'une liste comportant pour moitié des candidats socialistes, pour moitié des candidats issus de PP, de la société civile et des autres formations politiques engagées dans des discussions avec les deux partis[94]. Thomas Porcher quitte Place publique, déçu par une « liste d'apparatchiks »[95].
Le bureau national du Parti socialiste adopte le une liste de quarante noms, qui est validée le par environ 80 % des militants[96]. Le lendemain, Hussein Bourgi, Vincent Le Meaux et François Kalfon annoncent se retirer de la liste en signe de protestation[97]. Le , Christine Revault d'Allonnes-Bonnefoy, députée européenne depuis 2014, annonce qu'elle se retire de la liste, expliquant devoir fournir les papiers pour sa candidature alors qu'elle ignore encore quelle sera sa place et qui seront les colistiers[98].
Alors que, s'ils sont élus, les socialistes, Raphaël Glucksmann et Claire Nouvian siégeront dans le groupe des socialistes et démocrates, la transfuge de Génération·s, Aurore Lalucq, annonce qu'elle siégera avec les écologistes au sein du groupe des Verts/ALE[99].
À la suite du retrait de la liste « Envie d’Europe » de Virginie Rozière du mouvement Les Radicaux de gauche (LRDG)[100], une autre candidate, cette fois du PRG refondé, prend la place de Rozière, initialement annoncée comme 10e de la liste[101]. Le PRG figure toujours sur les affiches et les programmes et au nombre des autres candidats[102].
Liste
- Raphaël Glucksmann
- Sylvie Guillaume
- Éric Andrieu
- Aurore Lalucq
- Pierre Larrouturou
- Nora Mebarek
- Christophe Clergeau
- Aziliz Gouez
- Jean-Marc Germain
- Nadège Désir
- Jerôme Karsenti
- Pernelle Richardot
- Roger Vicot
- Karine Gloanec Maurin
- Raphaël Pitti
- Violaine Lucas
- Philippe Naillet
- Forough Salami-Dadkhah
- Saïd Benmouffok
- Maylis Lavau Malfroy
- Laurent Baumel
- Marine Mazel
- Arnaud Hadrys
- Marion Boidot
- Frédéric Pic
- Béatrice Bellay
- Jérôme Quéré
- Aline Blancher
- Rémi Cardon
- Véronique Brom
- Michael Vincent
- Pascale Bousquet-Pitt
- David Sanchez-David
- Gabrielle Siry-Houari
- Maxime Zucca
- Cécilia Gondard
- Gaëtan Sen Gupta
- Charlotte Picard
- Éric Sargiacomo
- Julie Lesage
- Damien Mazeau
- Marie-Thérèse Mantoni
- Christophe Fouillere
- Myriam El-Yassa
- Arnaud Lelache
- Céline Veron-Pierrard
- Flavien Cartier
- Sandrine Hernandez
- François Chemin
- Athénaïs Kouidri
- Cyril Fonrose
- Christine Mouton-Cypriani
- Timothée Schmidt
- Mireille Murawski
- Jean-Bernard Estrade
- Nicole Lozano
- Fabrice de Comarmond
- Nathalie De Oliveira
- Aleksander Glogowski
- Maryline Chatelon
- Zbyslaw Adamus
- Valérie Doubinsky
- Alain Girard
- Béatrice Hakni-Robin
- Paul Cadre
- Elisabeth Humbert-Dorfmüller
- Uisant Créquer
- Chantal Jeoffroy
- Frédéric Engelmann
- Élyne Étienne
- Antoine Guillou
- Angèle Riglet
- Sacha Rousseaux
- Anne Hessel
- Hugo Da Costa
- Corinne Baro
- Frédéric Orain
- Claire Nouvian
- Bruno Van Peteghem
Raphaël Glucksmann, tête de liste. Sylvie Guillaume, no 2 sur la liste.Parti fédéraliste européen – Pour une Europe qui protège ses citoyens (Parti fédéraliste européen)
Au cours de sa sixième « convention européenne », le Parti fédéraliste européen (PFE) fait part de sa volonté de présenter des listes dans plusieurs pays européens pour défendre l'idée d'une fédération européenne[103].
Ceci est confirmé à l'occasion de la Journée de l'Europe en : « Le PFE présentera des candidats dans plusieurs États de l’UE sous la même bannière et avec le même programme ». Ce programme vise à établir une souveraineté européenne sur cinq compétences régaliennes : la diplomatie, la défense, les frontières, la monnaie et un budget[104].
Plusieurs formations politiques alliées au PFE (comme le Parti breton) sont présentes sur la liste.
Yves Gernigon, président et fondateur du PFE, est à la tête de la liste[64].
Liste
- Yves Gernigon
- Soumaya Nazaf
- Jean-Jacques Page
- Caroline Ollivro
- Laurent Gamet
- Fairouz Hondema-Mokrane
- Jacky Flippot
- Mickaëlla Sady
- François Lambert
- Marie-Pascale Anglarès
- Jean-Pierre Donnet
- Roseline Surveillant
- Jonathan Herry
- Karol Dolu
- Dominique Agostini
- Audrey Kistler
- Mathieu Guihard
- Véronique Varallo
- Gilles Roquette
- Marie-Christine Playe
- Pierre-Yves Dekerck
- Margarethe Leonhart
- Nicolas Kirkitadze
- Hélène Feo
- Luc Maerten
- Frédérique Karmann
- Victor Fournier
- Sylvie Lhermelin
- Claude Lacassagne
- Caroline Jehanno
- Christophe Leclere
- Anny Bonnard
- Fabien Bayol
- Claire Sévenou
- Jean-Michel Sady
- Laurence Gatineau
- Patrick Ruymen
- Séverine Quilliet
- Jean-Paul Bernard
- Isabelle Marcou
- Yann Froger
- Catherine Claudon
- Philippe Elleboode
- Sophie Viart
- Jean-Baptiste Bellanger
- Radia Marcoux
- Johannes Van Arkel
- Karine Coisne
- Andreas Haug
- Thérèse Chalon
- Eric Leost
- Blandine Gras
- Yves Koziel
- Laurence Elleboode
- Gaël Giraud
- Chantal Pasbecq
- Jean-Noël Rebora
- Claude-Marie Prevost
- Frédéric Cadiot
- Dominique Charrondiere
- Jean-Claude Bourda
- Armelle Brahimi
- Bruno Puisney
- Marie-Noëlle Blondel
- Christian Fatras
- Anne Nusbaumer
- Ludovic Coisne
- Stéphanie Karmann
- Rémy Merceron
- Dominique Dervaux
- Aymeric Ducatez
- Magali Gernigon
- Manuel Viart
- Sylvie Charrondiere
- Michel Gobillon
- Jacqueline Lachot
- Jean Lecoyer
- Suzanne Jeangrand
- Joël Bros
Mouvement pour l'initiative citoyenne
Le Mouvement pour l'initiative citoyenne, fondé en 1993 et connu sous les noms successifs Rassemblement national d'associations pour le référendum d'initiative populaire, Mouvement pour l'initiative populaire et Rassemblement pour l'initiative citoyenne[105], présente une liste tirée au sort aux élections européennes de 2019. Il a pour objectif l'instauration du référendum d'initiative citoyenne en toutes matières au niveau national et européen[106]. Sa tête de liste Gilles Helgen est chef d'entreprise en Ille-et-Vilaine, et s'était déjà présenté aux élections européennes de 2009[64].
Liste
- Gilles Helgen
- Clara Egger
- Sylvain Egret
- Alice Deconinck
- Adhal Bara
- Marie-José Cullet
- Fabian Seignez
- Pamela Barbier
- Yohan De Backer
- Audrey Gauneau
- Norbert Viardot
- Guylaine Marchand
- David Magnier
- Morgane Tiberti
- Ismaël Benslimane
- Suzel Pothin
- Nicolas Delaporte
- Florence Bourdelles
- Gérard Marcadé
- Valérie Maman
- Yves Kramcha
- Alice Bousquet
- Tony Maugour
- Livia Stahl
- Nicolas Gaillard
- Patricia Bachaud
- Michel Perraudin
- Averil Huck
- Maxime Bourda
- Claire Batailler
- Christophe Bras Grilo
- Mathilde Iehl
- Régis Mignon
- Géraldine Chaumon
- Patrick Vedrenne
- Cécile Lefebvre
- Stéphane Dupuy
- Nathalie Bourdon
- Bruno Lesne
- Sandra Tarlay
- Achour Rezzik
- Sophie Robert
- Albin Guillaud
- Sophie Dufour
- Serge Bondil
- Catherine Nguyen Thi Minh
- Rémy Papelier
- Joëlle Marie-Lise Pouliquen
- Jean Roland Ango
- Joan Deas
- Sébastien Jean Michel Gaillard
- Muriel Beauge
- Patrick Louis
- Andrée Girodet
- Younès Benslimane
- Marie-Aude Rigoulot
- Alexis De Roquefeuil
- Michèle Kuntz
- William De Witte
- Claudine Mollier
- Simon Varaine
- Célia Charlois
- Olivier Bernard
- Michelle Paire
- Antoine Machut
- Christel Bayard
- André Marimbordes
- Bernadette Giraud
- Dominique Teot
- Maryline Richter
- Jacques Durand
- Virginie Delande
- Michel Lariviere
- Jeannine Porte
- Baptiste Pichot
- Florence Lachenaud-Ben Abdallah
- David Buisson
- Evelyne Guillaud
- Quentin Grimaud
Le courage de défendre les Français avec Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France)
L'Alliance des conservateurs et réformistes européens (ACRE) est représentée en France par Debout la France, qui conduit une liste avec le Centre national des indépendants et paysans et à laquelle devait être associée le Parti chrétien-démocrate (PDC) (ex-PPE via LR).
Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, écarte la possibilité de s'allier avec le Rassemblement national (RN), comme cela s'était fait pour le second tour de l'élection présidentielle de 2017 en déclarant ne pas vouloir « jouer les roues de secours ». Le parti souverainiste considère également que le Rassemblement national est allié, au Parlement européen, avec des « fous » et des « xénophobes »[107].
Avec Jean-Frédéric Poisson, président du PCD et Bruno North, président du CNIP, Nicolas Dupont-Aignan a rencontré plusieurs euro-députés du parti Droit et justice, dont Ryszard Legutko, co-président du groupe des Conservateurs et réformistes européens (CRE), troisième groupe du Parlement européen. A cette époque, aucun élu français n'appartient à ce groupe. Cependant, trois eurodéputés (Bernard Monot, Sylvie Goddyn et Joëlle Bergeron) appartenant au groupe EFDD se rapprochent de Debout la France[108].
Le , lors du congrès de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan officialise sa candidature en tête de liste de l’alliance Les Amoureux de la France aux élections européennes « pour faire barrage à Emmanuel Macron »[109]. Il propose à Jean Lassalle de figurer en deuxième position sur sa liste, mais ce dernier refuse[110].
Le , Jean-Frédéric Poisson, président du PCD, déclare qu’il figurera en position éligible sur la liste de Nicolas Dupont-Aignan[111]. Le même jour, le Gilet jaune Benjamin Cauchy annonce rejoindre la liste[112]. Le , lors de la présentation des 23 premiers candidats de la liste à la presse, ni Jean-Frédéric Poisson, ni les sortants Bernard Monot, Sylvie Goddyn ou Joëlle Bergeron ne figurent sur la liste. Nicolas Dupont-Aignan justifie l'absence du PCD par sa volonté de construire une autre liste[113]. Sur fond de baisse dans les sondages, Nicolas Dupont-Aignan fait alors l’objet de vives critiques[114],[115].
ListeEn gras, les candidats en position éligible au vu de la projection en sièges la plus favorable au parti (cf. infra).
- Nicolas Dupont-Aignan
- Stéphanie Gibaud
- Jean-Philippe Tanguy
- Marie-Jo Zimmermann
- Bruno North
- Cécile Bayle de Jessé
- Damien Lempereur
- Nadejda Silanina
- Benjamin Cauchy
- Anne-Sophie Frigout
- Gerbert Rambaud
- Florence Italiani
- Patrick Mignon
- Florence Bernard
- Yvon Setze
- Nathalie Raoul
- Nicolas Calbrix
- Huguette Layet
- Philippe Torre
- Josette Brosse
- Noël Chuisano
- Daniela Matthes
- François de Grailly
- Dominique Mahé
- Thierry Gourlot
- Sonia Colemyn
- Christophe Tavernier
- Marie-Dominique Bagur
- Marc Mantovani
- Françoise Bernalès
- Pierre-Jean Robinot
- Marie-Anne Baudoui-Maurel
- Damien Bouticourt
- Véronique Séguin
- Jean-Michel Drevet
- Annick Leveau
- Philippe Morenvillier
- Marie Durand
- Pascal Lesellier
- Véronique Pagand
- Lilian Noirot
- Annie Berthault-Korzhyk
- Patrick Bucourt
- Véronique Loir
- Jacques-Frédéric Sauvage
- Armelle Guénolé
- Olivier Pjanic
- Sylvaine Lacan
- Luc Bucheton
- Valérie Caudron
- Michel Levesque
- Sophie Lavier
- Pascal Tschaen
- Corinne Kaufmann
- Daniel Degrima
- Dominique Carrotte
- Jacques Armando
- Marie Goncalves
- Fabien Hurel
- Véronique Delicourt
- Yves Chantereau
- Marie José Abenoza
- Maurice Montangon
- Annick Veillerot
- Henri Roure
- Nastasia Dufresne
- Thierry Spahn
- Marie Roux
- Vivien Gosset
- Marie-France Lacoste
- Enguerrand Cambier
- Christine Théodora Boone
- Benoît Pouthier
- Anna-Rita Marinelli
- François Encrenaz
- Marie-Thérèse Lefeuvre
- Richard Trinquier
- Anne Boissel
- Jean-Louis Masson
Nicolas Dupont-Aignan, tête de liste. Stéphanie Gibaud, no 2 sur la liste.Allons enfants
Allons enfants, le « parti de la jeunesse » est un parti créé par Pierre Cazeneuve en amont des élections municipales de 2014[116],[117]. Composé uniquement de jeunes âgés de moins de 30 ans[118], il entend défendre une meilleure représentation des jeunes dans les instances politiques[119],[120]. Il présente une liste composée de 79 jeunes de moins de 30 ans[121].
Liste
- Sophie Caillaud
- Paul de Béon
- Athénaïs Michel
- Pierre Lehembre
- Solène Allanic
- Corentin Dattin
- Valentine Gaudry
- Benjamin André
- Marie Bruniquel
- Lauric Micheland
- Chloé Caseteuble
- Mathis Fenoglio
- Inès Grau
- Pierre Charlent
- Neila Benkhelifa
- Maxime Loubar
- Mathilde Joalland
- Dylan Éloi
- Marie-Sophie Cazin
- Roman Jacquemont
- Thaïs Dol
- Louis-Harry Yimbi
- Morane Shemtov
- Étienne Hidier
- Anaïs Duroy-Buchaillot
- Mathis Levé
- Erell Jegou
- Thibault Roucayrol
- Rima Chihi
- Paul Ulmann
- Sarah Rocher
- Théo Babarit
- Victoria Sorge
- Alexandre Miot
- Yasmine Tahri
- Florent Purificato
- Adélaïde Durand
- Killian Vilangani
- Elsa Faubert
- Matisse Beillard-Robin
- Annabelle Makhloufi
- Julien Le Sciellour
- Stella Cabaret
- Antoine Jochyms
- Héloïse Crenn
- Hugo de Choisy
- Alice Woda
- Alexis Neuhaus
- Julia Skalova
- Julien Menu
- Alix de Béon
- Amaury Lecomte
- Coline Baralon
- Amaury Gragnic
- Cécile Fara
- Robin Mouton
- Bertille Caillaud
- Aymeric de Tarlé
- Madeleine Bernoux
- Alexis Grangier
- Elsa Climeau
- Steven Januario-Rodrigues
- Clémence Bem
- Tristan Pacione
- Julia Cailleteau
- Théo Dépernet
- Juliette Popot
- Florian Reinders
- Elsa Garré
- Enzo Devleesschauwer
- Julie Marangé
- Maxime Bonnaud
- Marie Poupinet
- Tanguy Provost
- Emma Gueguen
- Timothée Colinet
- Lisa Meslier
- Hadrien Tournant
- Camille Le Sciellour
Décroissance 2019
Les idées de la décroissance sont portées lors des élections européennes[122]. Cette liste, qui se revendique écologiste, critique de la société de consommation, anticapitaliste, protectionniste car ayant pour but de relocaliser l'économie et défendant le référendum d'initiative citoyenne, est soutenue par le Parti pour la décroissance[123]. L'ordre des différents candidats sur la liste devrait être défini par tirage au sort, à moins qu'une volonté forte n'émerge pour occuper les premières positions de celle-ci[124]. Sa tête de liste est Thérèse Delfel[64].
Liste
- Thérèse Delfel
- Lionel Chambrot
- Flora Sallembien
- François Verret
- Valérie Dubillard
- Raphaël Martin
- Sabine Legrand
- Michel Simonin
- Virginie Wawrzyniak
- Vincent Bruyere
- Alice Antoine
- Philippe Grivet
- Annette Attenot
- Félix Zirgel
- Claire Nicolas
- Muttiah Yogananthan
- Véronique Montaudoin
- Valentin Normand
- Laëtitia Maitre
- Thierry Brulavoine
- Laëtitia Gil
- Thomas Beauge
- Fanny Scopel
- Gérard Varinot
- Charlotte Torretti
- Dominique Chombeau
- Delphine Livet
- Antoine Bourrouilh
- Agnès Petit
- Mathieu Cano
- Catherine Faucogney
- Rémy Pellissier De Feligonde
- Jacqueline Vautrin
- Pascal Bregeon
- Claire Charpenet
- Guy Challansonnex
- Sophie Boneta
- Boris Coquard
- Pauline Coupe
- Gwenael De Boodt
- Chloé Dubocq
- Érick Montagne
- Sandra Sozuan
- Simon Moulin
- Brigitte Wieczorek
- Philippe Lahaye
- Joan Jakobowski
- Daniel Aabye-Foucard
- Marie-Thérèse Fouquay
- Thomas Beziat
- Laurence Bruneau
- Patrick Blandin
- Évelyne Le Gall
- Bertrand Decroix
- Céline Ohana
- Arthur Hanon
- Valérie Harel
- Thierry Jaumouille
- Catherine Bahl
- Christian Sunt
- Marguerite Roger
- Julien Calon
- Florence Beziat
- Alain Veronese
- Marion Court
- Nicolas Boterf
- Florence Grugeaux
- Antoine Fort Llabador
- Isabelle Ruisseau
- Romain Yvinec
- Sylvie Pecrix
- Richard Cagny
- Violaine Prime
- Aboubakri M’belizi
- Mathilde Stanislawiak
- Thomas Riche
- Ursula Nadler
- Michel Lepesant
- Céline Martel
Lutte ouvrière – contre le grand capital, le camp des travailleurs (Lutte ouvrière)
Lutte ouvrière (LO) entame des discussions avec le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) en sur l'opportunité de constituer une liste commune, qui échouent néanmoins en [125],[126]. Le parti présente une liste indépendante, conduite par Nathalie Arthaud[127].
Liste
- Nathalie Arthaud
- Jean-Pierre Mercier
- Ghislaine Joachim-Arnaud
- Éric Pecqueur
- Claire Rocher
- Éric Bellet
- Monique Dabat
- Eddy Le Beller
- Farida Megdoud
- Pascal Le Manach
- Chantal Gomez
- Jean-Yves Payet
- Valérie Hamon
- François Roche
- Valérie Foissey
- Julien Wostyn
- Anne Zanditénas
- Jean-Marie Nomertin
- Isabelle Bonnet
- Salah Keltoumi
- Dominique Clergue
- Thomas Rose
- Fanny Quandalle
- Patrice Villeret
- Marie Savre
- Christophe Garcia
- Malena Adrada
- Ali Kaya
- Nathalie Malhole
- Michel Darras
- Julie Lucotte
- Vincent Chevrollier
- Marie-Claude Rondeaux
- Olivier Minoux
- Mélanie Peyraud
- Jean Camonin
- Anne Brunet
- Olivier Nicolas
- Élisabeth Faucon
- Martial Collet
- Agathe Martin
- Antoine Colin
- Renée Potchtovik
- Mario Rinaldi
- Josefa Torres
- Nicolas Bazille
- Kelig Lagrée
- Pierre Nordemann
- Adèle Kopff
- Michel Treppo
- Céline Faurite
- Dominique Mariette
- Fatima Abdellaoui
- Richard Blanco
- Fabienne Delorme
- Liberto Plana
- Aurélie Jochaud
- Vincent Goutagny
- Jacqueline Uhart
- Vincent Combes
- Catherine Van Cauteren
- Romain Brossard
- Louise Fève
- François Meunier
- Charline Joliveau
- Guillaume Perchet
- Martine Amelin
- Bruno Paleni
- Isabelle Leclerc
- Jacques Matteï
- Estelle Jaquet
- Yves Cheère
- Marie-José Faligant
- Maurice Chaynes
- Dominique Revoy
- Philippe Julien
- Mink Takawe
- Roland Szpirko
- Arlette Laguiller
Nathalie Arthaud, tête de liste. Jean-Pierre Mercier, no 2 sur la liste.Pour l'Europe des gens, contre l'Europe de l'argent (Parti communiste français)
Les principaux partis français membres du Parti de la gauche européenne ou siégeant au sein du groupe Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique dont il est le pilier, s'orientent vers la constitution de deux listes séparées : l'une initiée par le Parti communiste français (PCF), l'autre autour de La France insoumise, qui a par ailleurs noué des alliances avec d'autres formations politiques pour créer avec elles un nouveau mouvement politique au niveau européen.
Le , Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, déclare vouloir rassembler « le groupe de gauche le plus fort possible » pour les élections européennes de 2019, en lançant un appel à Jean-Luc Mélenchon de La France insoumise et Benoît Hamon de Génération.s pour « travailler ensemble », avant de prendre une décision en [128]. En , le parti annonce avoir choisi Ian Brossat comme « chef de file » des communistes[129] puis publie une lettre ouverte à un grand nombre de partis de gauche[b], à l'exception du PS, pour leur proposer « une plate-forme commune et la construction d'une liste large ». Cette plateforme précéderait la création d'un « groupe uni et confédéral de toutes les forces de gauche et écologistes » au Parlement européen[130].
Le , lors du XXXVIIIe congrès du PCF, Ian Brossat est désigné « tête de liste de rassemblement pour les élections européennes »[131].
Le , une liste de 79 candidats, intitulée « L'Europe des gens, pas l'Europe de l'argent », est constituée et soumise au vote des adhérents. Cette liste, qui « pourra bouger pour permettre le rassemblement avec des forces de gauche qui remettent en cause la logique des traités », est validée le à l'issue d'un vote des adhérents[132].
Liste
- Ian Brossat
- Marie-Hélène Bourlard
- Patrick Le Hyaric
- Marie-Pierre Vieu
- Mamoudou Bassoum
- Julie Pontalba
- Antony Gonçalves
- Maryam Madjidi
- Benjamin Amar
- Barbara Filhol
- Arthur Hay
- Claire Cémile Renkliçay
- Michel Jallamion
- Sophia Hocini
- Stanislas Bauge
- Manuel Dona
- Michel Branchi
- Élina Dumont
- Franck Saillot
- Sarah Chaussy
- Loïc Pen
- Christine Mequignon
- Pascal Pontac
- Michèle Picard
- Ralph Blindauer
- Anne-Laure Perez
- Franck Merouze
- Marianne Journiac
- Belaïde Bedreddine
- Amandine Miguel
- Nacim Bardi
- Cinderella Bernard
- Jean-Luc Bou
- Isabelle Liron
- Dominique Pani
- Hulliya Turan
- Khaled Bouchajra
- Katja Krüger
- Pierre Lacaze
- Aicha Dabale
- Jean Mouzat
- Delphine Pietu
- Denis Lanoy
- Charlotte Blandiot-Faride
- Arnaud Petit
- Virginie Neumayer
- Aurélien Gall
- Patricia Tejas
- Aurélien Aramini
- Sandrine Macigno
- Cyrille Bonnefoy
- Émilie Lecroq
- Emmanuel Trigo
- Cathy Apourceau-Poly
- Michel Stefani
- Lucie Martin
- Youssef Benamar
- Christelle Dumont
- Sébastien Nugou
- Laetitia Maure
- David Blaise
- Lamya Kirouani
- Aurélien Crifo
- Maryline Lucas
- Yves Devedec
- Mina Idir
- Glenn Le Saout
- Geneviève de Gouveia
- Alain Pagano
- Sandra Blaise
- Edmond Baudoin
- Ghislaine Noirault
- Florian Monteil
- Nathalie Fabre
- Frédéric Boulanger
- Cécile Cukierman
- Gilbert Garrel
- Carine Picard-Nilès
- André Chassaigne
Ensemble pour le Frexit (Union populaire républicaine)
En , lors de l'université d'automne de son parti, François Asselineau annonce que l’Union populaire républicaine (UPR) compte participer aux élections européennes[133].
Fin et lors de l'université d'automne de son parti la même année, il confirme qu'il mènera une liste lors de ces élections[134],[135] pour la sortie de la France de l'Union européenne, de l'Euro et de l'OTAN. François Asselineau déclare qu'il intégrera sur sa liste « quelques personnalités d'ouverture, pour appeler tous les Français à se rassembler pour mener à bien le Frexit »[136].
En , le militant politique Étienne Chouard apporte son soutien à François Asselineau en déclarant qu'il voterait aux élections européennes pour la liste de l'UPR[137].
Liste
- François Asselineau
- Zamane Ziouane
- Vincent Brousseau
- Anne Limoge
- Charles-Henri Gallois
- Béatrice Henoux
- David Pauchet
- Isabelle Ninvirth
- Nicolas Terver
- Christine Annoot
- Philippe Conte
- Martine Decius
- Jean-Christophe Loutre
- Sylvie Heyvaerts
- Quentin Bourgeois
- Nelly Paté
- Jean de Rohan Chabot
- Muriel Hermier
- Gérard Poulain
- Lauriane Mollier
- Éric Lemesre
- Nadia Zidane
- Benoît Matharan
- Pascale Hirn
- Jean-Baptiste Villemur
- Julia Vincenzi
- Kevin Miranda
- Christine Agathon-Burton
- Éric Noirez
- Diane Lagrange
- Lionel Kahan
- Karima Rabouhi
- Dimitri de Vismes
- Alexandra Paraboschi
- Sébastien Dubois
- Laurie Bahl
- Hugo Sonnier
- Marie-laure Yapi
- Christophe Blanc
- Audrey Cuny
- Mimoun Ziani
- Eva Di Battista
- Olivier Loisel
- Émilie Fauvel
- Olivier Durnez
- Sophie Senac
- Philippe Gombert
- Nathalie Moquet
- David Guillaume
- Chrystel Carte
- Simon Giessinger
- Mariane Siv
- Thierry Pons
- Kenza Meyer
- Guillaume Prin
- Blandine Urbanski
- Hugues Maintenay
- Tiphaine Perrier
- Alain Parisot
- Marie-Françoise Le Ray
- Suraj Sukhdeo
- Marie Radosz
- Christophe Nuret
- Michèle Crogiez
- Romain Rose
- Sylvie Rousseric-Denax
- Manuel de Lavallée
- Anne Morel
- Claude Hacé
- Pascale Henry
- Jérôme Yanez
- Lorine Mangattale
- Gaëtan Segalen
- Véronique Barrow
- Sébastien Lacroix
- Frédérique Bisiere
- Guillaume Bétend
- Anne-Rebecca Willing
- Laurent Verdoux
François Asselineau, tête de liste. Zamane Ziouane, no 2 sur la liste.Liste citoyenne du Printemps européen avec Benoît Hamon soutenue par Génération·s et DémE-DiEM25
Dès le congrès fondateur de Génération.s, en , Benoît Hamon se positionne pour les élections européennes, désignant pour adversaires les « nationalistes » et les « néolibéraux »[138],[139],[140]. Il se déclare prêt à s'allier avec La France insoumise en vue de ces élections, à condition que celle-ci abandonne l'idée d'une sortie de l'Union en cas d'échec de renégociation des traités[141], ce que Jean-Luc Mélenchon refuse[142].
Le , le mouvement lance, conjointement avec Yánis Varoufákis (DiEM25) et plusieurs autres partis et personnalités européennes[143], l'Appel de Naples, pour créer la « première liste paneuropéenne transnationale » avec un candidat commun pour la présidence de l'Union européenne[144],[145]. En avril, les signataires de l'appel choisissent le nom de Printemps européen pour désigner cette liste transnationale[146] puis adoptent en juin un projet de programme européen composé de 10 New Deal. Le parti allemand Demokratie in Bewegung (de) les rejoint à cette occasion[147], de même qu'en juin, le parti slovène La Gauche et le parti roumain Demos[148]. En , le parti politique français Nouvelle Donne et le mouvement espagnol Actúa rejoignent la coalition[149].
Le , Génération.s lance un appel à candidature ouvert à tous pour construire une « liste citoyenne »[150] tout en déclarant un refus d'alliance avec le Parti socialiste[151].
Le , Benoît Hamon annonce, lors d'un entretien au journal Le Monde, son intention d'être candidat « pour mener le combat en première ligne, à la tête d'une alliance citoyenne »[152].
Le , Benoît Hamon invite les formations de la gauche sociale et écologiste à participer à une votation citoyenne qui permettrait aux sympathisants de chaque tendance de se prononcer collectivement sur la place que chacune d'entre elles pourrait occuper dans une liste d'union[153]. Yannick Jadot balaye l'idée le jour-même[154]. Adrien Quatennens, député insoumis, estime qu'il s'agit d'une « mauvaise idée »[155]. Quant au PCF, il décline finalement la proposition dans un communiqué du [156].
Le , Benoît Hamon présente ses trente premiers candidats. Leur ordre sur la liste n'est en revanche pas précisé[157].
Le , Nouvelle Donne annonce rejoindre la liste menée par Raphaël Glucksmann et contenant notamment le Parti socialiste. Cependant, le parti n'annonce pas son départ du Printemps européen. Le même jour, la porte-parole de Génération·s, Aurore Lalucq, annonce faire de même, en précisant qu'elle ne siégera pas dans le groupe social-démocrate[158]. Le , Mehdi Ouraoui est écarté de la liste, faisant l'objet d'une plainte pour agression sexuelle[159].
Liste
- Benoît Hamon
- Sarah Soilihi
- Guillaume Balas
- Isabelle Thomas
- Salah Amokrane
- Françoise Sivignon
- Éric Pliez
- Emmanuelle Justum-Foundethakis
- Pierre Serne
- Sabrina Benmokhtar
- Sébastien Peytavie
- Zerrin Bataray
- Jérôme Vérité
- Corinne Achériaux
- Stéphane Saubusse
- Roxane Lundy
- Michel Pouzol
- Laura Slimani
- Jacques Terrenoire
- Alice Brauns
- Arash Saeidi
- Naïma Charaï
- Alain Bénard
- Camille Bordes
- Miloud Otsmane
- Valérie de Saint-Do
- Joao Cunha
- Anne-Marie Luciani
- Bastien Recher
- Ouassila Soum
- Atte Oksanen
- Colette Marie
- Frédéric Laroche
- Marie Sauts
- Laurent Taton
- Claire Schmitt
- Laurent Limousin
- Fulvia Albertini
- Gilles Le Gall
- Céline Jouin
- Grégoire Verrière
- Clémentine Vazquez
- Thibaud Guillemet
- Nathalie Bernard
- Lucien Fontaine
- Sarah Ecoffet-Chartier
- Nicola Bertoldi
- Sheila McCarron
- Yann Delmon-Plantadis
- Emmanuelle Rasseneur
- Damien Landini
- Danièle Carnino
- Jean-Yves Billoré-Tennah
- Isabell Scheele
- Paul Bron
- Sophie Dupressoir
- Nicolas Dessaux
- Emmanuelle Trocadero
- Sébastien Mortreau
- Sandrine Lelandais
- Morgan Buisson
- Marianna Pastore
- Jan Kasnik
- Catherine Pagan
- Hugues Meyer
- Océane Legrand
- Romain Queffelec
- Mariam Maman
- Fabien Pic
- Alice Bosler
- Emmanuel Hugot
- Marianne Dufour
- Vincent Gatel
- Pauline Langlois
- Serge Méry
- Mélanie Russo
- Alistair Connor
- Marie Vacherot
- Édouard Martin
Benoît Hamon, tête de liste. Sarah Soilihi, no 2 sur la liste.À voix égales
L'avocate Nathalie Tomasini, notamment médiatisée pour avoir défendu Jacqueline Sauvage, décide de créer une liste nommée « À voix égales », qui « veut faire de l'égalité femmes-hommes la clef de voûte d'un nouveau système »[160].
Liste
- Nathalie Tomasini
- Rodolphe Oppenheimer
- Catherine Boscher
- Olivier Dardelin
- Sylvie Mantione Epouse Josse
- Fabien Lecœuvre
- Sylvie Marot
- Gilbert Glogowski
- Yoyo Maeght
- Alexandre Palmieri
- Corinne Louedin
- Gérald Pandelon
- Marie-Anne Torneberg
- Claude Fain
- Hélène Adda
- Xavier Lemaitre
- Catherine Kathy Roukine
- Henri Delorme
- Daisy Mercier
- Olivier Tomasini
- Laura Rapp
- Maxime Gaget
- Alizé Bernard
- Alain Michel
- Basma Ghodbane
- Alain Faure
- Clarisse Verrier
- Christian Prampart
- Sylvie Esnault
- Julien Oppenheimer
- Justine Rerat
- Pascal Leveillé-Nizerolle
- Lismersis Yissel Courrioux
- Karim Rabahi
- Laurence Martinet-Longeanie
- Olivier Bachellerie
- Laure Triscos
- Salim Samaoli
- Olivia Lauret
- Eric Nguyen
- Estelle Labaye
- Hervé Bindefeld
- Julie Derouette
- Jean-Robert Batac
- Michèle Croux
- Nicolas Tomasini
- Viviane Couplan
- Alexandre Haddad
- Claudine Deshairs
- Vincent Martin
- Christine Schilling
- Sébastien Coulon
- Dominique Dachez
- Philippe Guilhem
- Sandrine Sarraut
- David Zarouk
- Amandine Angué
- Ludovick Poncin
- Valérie Parisot
- Thierry Wilson
- Cécile Beaugonin
- Laurent Dumont
- Elodie Andriot
- Jean-Louis Bar
- Aleksandra Skrzyniarz
- Patrick Vartan
- Dorothée Laroche
- Quoc Tuan Do
- Agathe Rabilloud
- Antoine David
- Neira Maachi
- Emmanuel Boissard
- Isabelle Hauw
- Thierry Jean Chazarin
- Adeline Charlet
- Nicolas Pierre
- Caroline Demarle
- Jonathan Landfried
- Carol Baechleri
Prenez le pouvoir, liste soutenue par Marine Le Pen (Rassemblement national)
Au niveau européen, le Rassemblement national est membre du Mouvement pour une Europe des nations et des libertés (ENL).
Il s'agit de la première élection du parti dirigé par Marine Le Pen sous le nom Rassemblement national. Le Front national a en effet changé de nom le [161].
Le , Nicolas Bay, secrétaire général et député européen du Rassemblement national annonce que Marine Le Pen ne dirigerait pas la liste du parti en 2019, déclarant qu'elle a décidé de continuer de rester députée à l'Assemblée nationale, après avoir été élue aux élections législatives de 2017, bien qu'elle-même exprime encore son désir de mener la campagne[162]. Pour Sébastien Chenu, porte-parole du Rassemblement national, la tête de liste ne sera « pas forcément » un membre du parti[3]. Ce serait ainsi la première fois que la liste du RN aux élections européennes ne serait pas conduite par un membre de la famille Le Pen[107].
Le , Marine Le Pen indique vouloir une alliance avec Nicolas Dupont-Aignan[163], David Rachline émet en le souhait que ce dernier mène la liste du RN[164], mais le président de Debout la France finit par écarter cette idée après s'être laissé un temps de réflexion[107]. La dirigeante du Rassemblement national réitère son appel au président de Debout la France dans une lettre ouverte diffusée le , en vain[165].
En parallèle, le RN développe une alliance transnationale intitulée « Union des nations européennes », basée sur un programme commun mais « à la carte », pour unir les partis populistes européens[166].
En , le RN lance sa campagne européenne à Fréjus, lors de sa rentrée politique. Marine Le Pen y présente un tract sur lequel elle figure aux côtés du ministre de l'Intérieur italien Matteo Salvini. Cette rentrée s'est faite en présence d'Hervé Juvin, essayiste « proche de la Nouvelle droite d'Alain de Benoist », cité par les médias pour conduire la liste du RN, sur laquelle pourrait figurer l’ancien député LR Thierry Mariani[167].
Le , Steeve Briois est nommé directeur de la campagne des européennes[168].
Le , Louis Aliot annonce qu'il renonce à la tête de liste, préférant se concentrer sur l'élection à la mairie de Perpignan[169].
En , Jordan Bardella est pressenti pour prendre la tête de la liste du Rassemblement national[170],[171]. Il est officiellement investi par Louis Aliot le [172]. Le lendemain, Thierry Mariani et Jean-Paul Garraud annoncent leur départ des Républicains pour rejoindre la liste du RN aux élections européennes[173].
Le , le Rassemblement national annonce les candidats entre la 13e et la 20e place, parmi lesquels figurent Jean-François Jalkh, Jérôme Rivière, Gilbert Collard, André Rougé, France Jamet, Marie Dauchy et Julie Lechanteux[174]. Le , Maxette Pirbakas, responsable syndicale de la FDSEA de la Guadeloupe, remplace Christiane Delannay-Clara en 12e place sur la liste[175].
ListeEn gras, les candidats en position éligible au vu de la projection en sièges la plus favorable au parti (cf. infra).
- Jordan Bardella
- Hélène Laporte
- Thierry Mariani
- Dominique Bilde
- Hervé Juvin
- Joëlle Mélin
- Nicolas Bay
- Virginie Joron
- Jean-Paul Garraud
- Catherine Griset
- Gilles Lebreton
- Maxette Pirbakas
- Jean-François Jalkh
- Aurélia Beigneux
- Gilbert Collard
- Julie Lechanteux
- Philippe Olivier
- Annika Bruna
- Jérôme Rivière
- France Jamet
- André Rougé
- Mathilde Androuët
- Jean-Lin Lacapelle
- Marie Dauchy
- Éric Minardi
- Patricia Chagnon
- Gilles Pennelle
- Mylène Troszczynski
- Kévin Pfeffer
- Edwige Diaz
- Julien Odoul
- Audrey Guibert
- Philippe Vardon
- Mathilde Paris
- Thibaut de La Tocnaye
- Éléonore Revel
- Franck Allisio
- Sophie Blanc
- Paul-Henry Hansen-Catta
- Alexandra Maïnetti
- Julien Leonardelli
- Éléonore Bez
- Philippe Eymery
- Huguette Fatna
- Christophe Barthès
- Odile de Mellon
- Laurent Jacobelli
- Hombeline du Parc
- Jacques Ricciardetti
- Anne-Sophie Rigault
- Aleksandar Nikolic
- Sophie Robert
- Frédéric Fabre
- Françoise Grolet (simple)
- Gilles Lacroix
- Mélanie Disdier
- Jean-Guillaume Remise
- Agnès Marion
- Yves Villeneuve
- Marie-Luce Brasier-Clain
- Jérôme Harbourg
- Florence Joubert
- Nicolas Bertin
- Claudie Cheyroux
- Philippe Lottiaux
- Renée Thomaïdis
- Christian Houdet
- Mylène Wunsch
- Cyril Nauth
- Séverine Werbrouck
- Jean-Michel Cadenas
- Cindy Demange
- Wallerand de Saint-Just
- Sandrine D'Angio
- Philippe Loiseau
- Régine Andris
- Dominique Martin
- Marine Le Pen
- Julien Sanchez
Jordan Bardella, tête de liste. Hélène Laporte, no 2 sur la liste.Neutre et actif
La liste « Neutre et actif » portée par la Nordiste Cathy Corbet se donne comme principal objectif de lutter contre l'abstention[176]. Tous ses colistiers sont issus d'un même département, ce qui est une première pour des élections européennes en France. La liste se fait remarquer par France 3 Hauts-de-France pour son programme peu développé et sa campagne presque inexistante. La chaîne de télévision révèle que plusieurs candidats n'ont pas été informés de leur présence sur la liste, et qu'ils n'avaient pas tous donné leur accord[177].
Liste
- Cathy Denise Ginette Corbet
- Tony Lecoeuche
- Elise Bulcke
- Jean-Charles Pogam
- Henriette Six
- Pierre Duprez
- Manon Budin
- Gérald Levisse
- Céline Copin
- Serge Usal
- Sandra Debert
- Jean Wouts
- Christelle Wident
- Tony Rabouille
- Carina Vieillefont
- Yannick Parein
- Monique Desasy
- Aurelien Verbeke
- Chantal Deroo
- Dominique Samson
- Elodie Cottenie
- Jean Belval
- Anita Houte
- François Le Clerre
- Nathalie Moerkerke
- Pierre-Robert Bouquillon
- Jeannine Chonville
- Daniel Bailleul
- Deborah Trottein
- Serge Avez
- Katheleen Lecomte
- Jean-Michel Pochet
- Sabrina Milleville
- Grégory Verriest
- Astrid Garzaro
- Bruno Petit
- Nathalie Scelers
- Manuel Mesa
- Jennifer Requin
- Pascal Malrait
- Marie-Louise Oudoux
- Tom Barselo
- Vanessa Cousin
- René Campagnie
- Cécile Noel
- Jean Morel
- Mélinda Moriceau
- Sylvain Carbone
- Bernadette Lecoeuche
- Serge Lecoeuche
- Isabelle Vanelle
- Jean-Luc Dufour
- Christiane Mortier
- Joël Patfoort
- Evelyne Doolaeghe
- Bernard Godon
- Danièle Boyard
- Jean-Pierre Lanouguere
- Josette Duhoo
- Sylvain Lacarriere
- Julie Benault
- Jean Dekeyzer
- Annie Lozowski
- Julien Van Mullem
- Claudine Lenfant
- Franky Tempremant
- Pascale Begot
- Jean-Claude Lescornez
- Bernadette Deweine
- Alain Priez
- Marie-Paule Heughebaert
- Serge De Geitere
- Ludivine Saint-Sauveur
- Francis Blavier
- Aline Lamoot
- Jean-Pierre Becqueriaux
- Justine Defives
- Pascal Rousseel
- Wanda Ghettem
Parti révolutionnaire Communistes
Le parti marxiste-léniniste Parti révolutionnaire Communistes, déjà candidat en 2014 sous le nom Communistes, se présente aux élections de 2019[178]. Son président Antonio Sanchez, ouvrier en métallurgie, est tête de liste[64].
Liste
- Antonio Sanchez
- Aline Pornet
- Olivier Terrien
- Chantal Girardin
- Georges Marchand
- Nathalie Courageot
- Louis-Daniel Gourmelen
- Christine Picavez
- Michel Gruselle
- Angélique Bury
- Christian Poix
- Nathalie Labbé
- Dominique Tedesco
- Sophie Tissier
- Wilfrid Garing
- Jeannine Morandat
- Jean Grimal
- Sylviane Paris
- Dimitri Demange
- Yvonne Boukhedimi
- Romain Moisan
- Frédérique Jousselin
- Joël Flirden
- Kamila Sefta
- Guy Pornet
- Martine Moreau
- Vincent Picavez
- Jocelyne Le Magoéro
- Patrice Le Luel
- Sylvia Goubaux
- Guillaume Derrien
- Armelle Briand
- Roger Domard
- Marie-Christine Thibault
- Philippe Bourguignon
- Monique Chauvin-Guignard
- Yves Mathieu
- Lysiane Tannier
- Olivier Bouchard
- Elise Moreau
- Thierry Nobin
- Claire Borrel
- Yves Gras
- Lise Lagrange
- Jean-Louis Allouche
- Christine Souchet
- Remy Delaunay
- Bernadette Fournier
- Yves Haillant
- Marie-Reine Giraudet
- Christian Polge
- Danièle Schopp
- Olivier Delafraye
- Dany Montalescot
- Jean-Michel Biquard
- Marie-Antoinette Nikitjew
- Antonio Montarelo
- Sylvie Fabre
- Hervé Heuzé
- Rose Gras
- Didier Bergar
- Annick Bediot
- Jean-François Marsac
- Francine Lothe-Tronyo
- Marc Normand
- Jeannette Guet
- Didier Courageot
- Corinne Pierré
- Serge Mas
- Marie-Christine Demanet
- Jacques Allion
- Annette Leroux
- Franck Gélineau
- Chantal Lalière
- Paul Fraisse
- Maryse Rivera
- Laurent Poix
- Rolande Perlican
- Samuel Magaud
Espéranto – langue commune équitable pour l'Europe (Europe Démocratie Espéranto)
Europe Démocratie Espéranto (EDE) présente une liste sous le nom « Espéranto – langue commune équitable pour l'Europe »[179] avec un projet en six points et l'espéranto pour redonner la parole aux Européens et relancer l'Europe[180]. Début , le parti présente les dix premiers candidats de sa liste[181]. Le , le parti dépose sa liste et en présente tous les noms[182]. Elle est conduite par le président de la section française de l'EDE, Pierre Dieumegard[64].
Liste
- Pierre Dieumegard
- Laure Patas d’Illiers (eo)
- Philippe Chavignon
- Michèle Abada-Simon
- Maurice Juy
- Élisabeth Barbay
- Philippe Bérizzi
- Marcelle Provost
- Vincent Jacques
- Nelly Darbois
- Gaston Riera
- Gretel Schumann
- Gaston Riste
- Christine Powis
- Alexandre Kadar
- Anne Leleu
- François Lo Jacomo
- Monique Arnaud
- Guy Camy
- Fanny Errant
- Pierre Grollemund
- Floriane Peltier
- Nathan Perrié
- Sylvie Bouleau-Defaux
- Laurent Vignaud
- Marie-Thérèse Dimitrov
- Yves Bachimont
- Zdravka Boytcheva
- Pascal Hébert
- Anaïs Bresler
- Daniel Houguet
- Jannick Huet
- Djémil Kessous
- Françoise Le Strat
- Olivier Dieumegard
- Annie Griffon
- Thomas Cordonnier
- Colette Weiss
- Ghouti Petitjean
- Christiane Naulin
- Didier Loison
- Nadine Lemoine
- Jean-Claude Roy
- Rose Sanz
- Bert Schumann
- Pierrette Formen-Cherpeau
- Marc Giraud
- Monique Fillat
- Gérard Fillion
- Lise Golomb
- Christian Lavarenne
- Marie Savary
- Bernard Sergent
- Christine Redon
- André Weiss
- Christine Berree
- Vincent Bourgin
- Élisabeth Lambert
- Jasmin Ordonez
- Chloé Tiverné
- Luc Dmitrasinovic
- Monique Juy
- William Bresler
- Marianne Pierquin
- Denis-Serge Clopeau
- Maud Charbonneau
- Michel Dechy
- Alix Dieumegard
- Bernard Cornevin
- Christiane Debanne
- Fabien Tschudy
- Roselyne Favier
- Christian Garino
- Catherine Dutheil
- Xavier Godivier
- Nicole Lafitte
- Pierre Esteffe
- Marie Diard
- Emmanuel Debanne
Pierre Dieumegard, tête de liste. Laure Patas d’Illiers (eo), no 2 sur la liste.Évolution citoyenne
Le , le forgeron Christophe Chalençon présente un projet de liste nommée « Évolution citoyenne », issu du mouvement des Gilets jaunes[183].
Liste
- Christophe Chalençon
- Gwenaelle Floch
- Brice Blazy
- Barbara Turini
- Frédéric Weber
- Adeline Davo
- Marc Doyer
- Myriem Melciol
- Joseph Adamo
- Patricia Fours
- Cédric Jouenne
- Anne Guichard
- Patrick Jacques
- Carole Sophie Evelyne Beaugeois
- Nicolas De Keersmacker
- Veronique Faure
- Alain Guillon
- Christine Annie Simonet
- Dominique Guy Pascal Morin
- Johanne Séva Brigitte Joppin
- Koceila Chougar
- Brigitte Roger
- Blueez Orkidez
- Margueritte Sors
- Guillaume Robas
- Lydia Lakhlef
- Laurent Dizy
- Cécilia Laure Adamo
- Christian Jean-Pierre Drouin
- Elodie Mazuir
- David Tan
- Manuella Le Gouhinec
- Philippe Bourgeois
- Josette Thomas
- Francesco Galata
- Marie-Christine Gauville
- Vincent Gaveau
- Mireille Guichard
- Patrick Fumonde
- Delphine Jadeau
- Philippe Morel
- Sylvaine Taupin
- Imed Zemzemi
- Peggy Périnet
- Stéphane Coubard
- Catherine Arnaud
- Yann Moreteau
- Sabine Valenzuela
- Guillaume Flaujac
- Mauricette Fauvel
- Flavien Pfeiffer
- Christèle Martin
- Jean Charbonnel
- Chrystele Meley
- Steven Monnier
- Carine Neufinck
- Richard Guillonneau
- Charlotte Melciol
- Jean-Marie Wailly
- Marie-france Auber
- Olivier Champel
- Corinne Verdejo
- Stéphane Mouzon
- Muriel Le Her
- Stany Monvoisin
- Julie Ettinger
- Matthieu Agogue
- Helene Kneisky
- Jean-Louis Virette
- Diane Sabatier
- Romain Legendre
- Christèle Jourdan
- Christophe Gaunard
- Nathalie L'Haridon
- Sylvain Beker
- Brigitte Debuisson
- Noël Morgat
- Danielle Deganello
- Jean-Yves Metayer
Alliance jaune, la révolte par le vote
Une liste de Gilets jaunes est annoncée le , avec à sa tête Ingrid Levavasseur, l'une des figures du mouvement. Dans un communiqué, le « Ralliement d'initiative citoyenne » (RIC) diffuse une liste de dix noms, en vue de constituer une liste complète de 79 candidats d'ici « mi-février »[184].
Attaqué sur son passé de militant pour La République en marche, Marc Doyer se retire de la liste le [185]. Le , c'est au tour de Brigitte Lapeyronie, figurant en cinquième place, de se retirer de la liste[186], cette candidature étant incompatible avec ses activités syndicales.
Le , Ingrid Levavasseur annonce quitter la tête de liste du RIC[187] et renonce finalement, le , à présenter une liste aux élections européennes[188]. Jérémy Clément annonce prendre provisoirement la tête de la liste en attendant éventuellement une autre nomination[189].
Le , le chanteur Francis Lalanne annonce prendre la tête d'une liste nommée « Alliance jaune », rassemblant quelques projets initiaux de listes, dont celle du RIC désormais représentée par Jérémy Clément[190],[191]. Jérémy Clément sera ainsi numéro 3 de la liste, derrière Sophia Albert-Salmeron, avocate à Avignon ayant défendu plusieurs Gilets jaunes[192].
Une deuxième liste de Gilets jaunes, nommée « Union jaune » et se revendiquant « apolitique et asyndicale », est annoncée le par Patrick Cribouw. Ce dernier indique alors qu'il ne souhaite pas rejoindre la première liste de Gilets jaunes lancée par Ingrid Levavasseur[193]. Il annonce finalement, le , se joindre à la liste « Alliance jaune » conduite par Francis Lalanne[194].
La liste dispose du soutien financier « à titre personnel, en tant que citoyen » de Jean-Marc Governatori, président de l'Alliance écologiste indépendante, parti allié avec Europe Écologie Les Verts pour ces élections[191].
Liste
- Francis Lalanne
- Sophia Albert-Salmeron
- Jérémy Clément
- Leilla Witzmann
- Frédéric Mestdjian
- Nadia Guetari
- Yann Le Bihan
- Marie-Louise Trigo
- Stéphane Greischel
- Katia Scherrer
- Philippe Le Hérissé
- Caroline Régin
- André Lannée
- Carole-Anne Ortlieb
- Patrice Weigel
- Chrystelle Ferrier
- Clément Jomie
- Marie-Anne Lantermoz
- Julien Duclos
- Céline Billebault
- Dominique Samard
- Marie-France Marchand
- Franck Bracquemart
- Brigitte Servais
- Antoine Rialland
- Dominique Le Cabec
- Jérémy Blasco
- Julita Ilnicka Boucher
- Christophe Leprêtre
- Zakia Bellazaar
- Mathieu Berthelot
- Delphine Yang
- Thierry Garnier-Malliere
- Jocelyne Théry
- Arnaud Poitou
- Alice Chabot
- Bernard Pézelet
- Nicole Lucienne Dita
- Jean-Michel Malauron
- Anne Jaeckel
- Jean-Noël Doucet
- Claudia Forte
- Kévin Nazzari
- Mélanie Simonpoli
- Michel D'Hoker
- Nathalie Exbrayat
- Laurent Marquant
- Anita Serreau
- Jonathan Germinal Ferandin
- Dominique Sanguinetti
- Hubert Helbert
- Anahay Baez Devers
- Franck Deschamps
- Eliane Sabaté-Doménech
- Didier Courquet
- Jacqueline Desoutter
- Nicolas Capuano
- Cindy Spangenberger
- Sébastien Beraud
- Sylvie Lefebvre
- Didier Langlumé
- Sahra Thibout
- David Lacube
- Jessica Gomert
- Damien Pillavoine
- Audrey Georges
- Olivier Rognon
- Michèle Tichit
- Roland Scaramozzino
- Isabelle Gauthier
- Dominique Dutilloy
- Carine Bedouin
- Alphonse Proffit
- Delphine Detoisien
- Vincent Caflers
- Cindy Pereira Lopes
- Timothée Masson
- Annie Absolu
- Philippe Moulinou
Francis Lalanne, tête de liste.Union de la droite et du centre (Les Républicains et Les Centristes)
Le , le président des Républicains Laurent Wauquiez confirme qu'il ne mènera pas la liste du parti pour ces élections européennes[195]. Il avait déjà fait cette annonce avant son élection à la présidence du parti, expliquant ne pas vouloir démissionner de son poste de président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes[196]. Virginie Calmels et Damien Abad figurent parmi les meneurs potentiels de la liste LR. Geoffroy Didier, député européen du parti, considère que le défi de Laurent Wauquiez est de présenter un projet « alternatif » à la « dilution de la souveraineté » promue par Emmanuel Macron[4]. Nicolas Sarkozy et d'autres personnalités LR auraient encouragé Laurent Wauquiez à prendre la tête de la liste[197]. En , Rachida Dati dit avoir refusé d’être tête de liste, proposition que lui avait faite Laurent Wauquiez, préférant se concentrer sur la campagne des élections municipales de 2020 à Paris[198].
En , Virginie Calmels, encore « numéro 2 » du parti, exclut de figurer sur la liste Les Républicains aux européennes[199]. À la suite de son éviction de son poste de vice-présidente, son successeur Jean Leonetti est à son tour cité comme tête de liste possible[197]. Pierre de Villiers et Luc Ferry auraient quant à eux refusé de conduire la liste, tandis que la candidature « improbable » de Brice Hortefeux est évoquée et que Nadine Morano se déclare volontaire : « la tête de liste nationale n'est pas un défi qui me ferait peur »[200].
En , Michel Barnier est présenté par Le Monde comme une tête de liste possible pour Les Républicains, qui pourraient également le soutenir s'il candidatait pour être le Spitzenkandidat du Parti populaire européen[201], en vue de la nomination du président de la Commission européenne après le scrutin. Barnier annonce sur France Inter qu'il n'a nullement l'intention d'être candidat aux européennes, et qu'il se consacre à sa tâche de responsable des négociations du Brexit. Jamais il ne cite les Républicains ou la République en marche[37]. Finalement, le , Les Républicains annoncent leur soutien à Manfred Weber[202] comme candidat à la présidence de la Commission européenne.
Le , Daniel Fasquelle, trésorier des Républicains, remet à Laurent Wauquiez ses propositions dans le cadre du programme qui sera soutenu par le parti[203].
Laurent Wauquiez a confié la tête de liste à François-Xavier Bellamy[204], philosophe engagé au sein des Veilleurs (organisation proche de La Manif pour tous). Pour Marion Maréchal, sa désignation est un signe d'« un discours de plus en plus proche du Front national » qui rend possible une alliance[205].
Le , la première commission d'investiture, réunie sous la présidence d'Éric Ciotti, entérine le choix du trio François-Xavier Bellamy, Agnès Evren et Arnaud Danjean pour porter la liste, face à la candidature de Philippe Juvin, à 38 voix contre 2[206].
Le comité exécutif du parti Les Centristes valide, le , l'alliance avec Les Républicains et dévoile le nom de leurs deux candidates, à savoir Nathalie Colin-Oesterlé[207] et Anne Brissaud[208].
ListeEn gras, les candidats en position éligible au vu de la projection en sièges la plus favorable au parti (cf. infra).
- François-Xavier Bellamy
- Agnès Evren
- Arnaud Danjean
- Nadine Morano
- Brice Hortefeux
- Nathalie Colin-Oesterlé
- Geoffroy Didier
- Anne Sander
- Frédéric Péchenard
- Laurence Sailliet
- Franck Proust
- Cristina Storoni
- Alain Cadec
- Lydia Guirous
- Bernard Asso
- Angélique Delahaye
- Guillaume Guérin
- Anne Brissaud
- Patrick Boré
- Sonia Petro
- Philippe Meunier
- Françoise Guégot
- Bernard Carayon
- Faustine Maliar
- Sébastien Pilard
- Livia Graziani-Sanciu
- Xavier Wiik
- Sandrine Chaix
- David Labiche
- Isabelle Froment-Meurice
- Pascal Marie
- Karine Charbonnier-Beck
- Didier Irigoin
- Laetitia Quilici
- Lewis Marchand
- Marie-Laure Dalphin
- Guillaume Arquer
- Léa Boyer
- Fadi Dadouh
- Aurélie Troubat
- Philippe Vitel
- Stéphanie Ficarella
- Eugène Ukeiwe
- Lauriane Josende
- Kévin Para
- Véronique Martinez
- Gérald Henrion
- Martine Aury
- Patrick Brisset
- Sandrine Dauchelle
- Guillaume Michaux
- Marie-Dominique Aubry
- Romain Bonnet
- Sarah Aubert-Boualem
- Maxime Vergnault
- Anaïs Jéhanno
- Abdoul Doukaini
- Stéphanie Jankiewicz
- Antoine Carré
- Hortense Chartier
- Laurent Hamon
- Anne-Cécile Suzanne
- Gaétan Juillat
- Brigitte Fischer-Patriat
- Marc Langé
- Annick Merle
- Gabriel Melaïmi
- Brigitte Rivière
- Philippe Moreau
- Sylvie Trautmann
- Philippe Monnet
- Fabienne Le Ridou
- Bernard Faureau
- Amanda Guénard
- Sébastien Weil
- Valérie Lecerf-Livet
- Pierre Maurin
- Nathalie Roussel
- Michel Dantin
François-Xavier Bellamy, tête de liste. Agnès Evren, no 2 sur la liste.Europe Écologie (Europe Écologie Les Verts, Régions et peuples solidaires et Alliance écologiste indépendante)
Europe Écologie Les Verts (EÉLV) présente une liste aux élections européennes de 2019, dans le cadre du Parti vert européen.
À la suite du retrait de la candidature de Yannick Jadot à la présidentielle en faveur de Benoît Hamon, la possibilité d'une alliance avec Génération·s pour les élections européennes avait été un temps envisagée, des membres[c] d'Europe Écologie Les Verts ayant même rejoint ce mouvement. Cependant, plusieurs membres du parti, dont Yannick Jadot[209] et Karima Delli, défendent une liste écologiste autonome[210], tout comme David Cormand, qui confirme, le , qu'il n'y aura pas de liste commune avec Génération·s[211]. Le parti écarte aussi la possibilité d'une alliance avec La France insoumise[212].
En , EÉLV investit 16 premiers candidats, à la suite d'un vote des adhérents[213]. Yannick Jadot est désigné à cette occasion pour conduire la liste. Figurent ensuite, dans l'ordre : Michèle Rivasi, David Cormand[214], Marie Toussaint, membre du bureau exécutif, Mounir Satouri, conseiller régional d'Île-de-France, et Karima Delli[215] (sortante). Le parti adopte également une ligne politique « de rassemblement, pour refonder une Europe écologiste, solidaire et fédérale »[215].
Fin , il est annoncé que Damien Carême, maire de Grande-Synthe engagé en faveur de l'accueil des migrants sur le territoire français, figure sur la liste en troisième position[216].
Fin , l'Alliance écologiste indépendante publie un communiqué faisant état de son alliance avec EÉLV. La liste définitive comporte alors deux membres de l'AEI, Caroline Roose et Salima Yenbou, parmi les dix premiers noms[217]. Un accord est aussi conclu avec Régions et peuples solidaires qui prévoit la présence de plusieurs membres sur la liste écologiste, dont François Alfonsi en position éligible.
En , une liste de 79 noms est soumise aux membres d'Europe Écologie Les Verts[218] et validée par ceux-ci par un vote électronique.
Le , la liste définitive, comprenant des personnalités d'ouverture non-citées lors du vote (notamment le botaniste, paysagiste et écrivain Gilles Clément), est dévoilée. Par ailleurs, José Bové, qui figurait en dernière position, n'est plus candidat et est remplacé par Julien Durand, également agriculteur et historique de la lutte contre le projet d'aéroport du Grand Ouest.
Le président de l’exécutif corse, Gilles Simeoni, annonce son soutien à la liste. Par ailleurs, bien qu'il ne figure pas sur la liste, José Bové participe à la campagne du régionaliste François Alfonsi[219].
ListeEn gras, les candidats en position éligible au vu de la projection en sièges la plus favorable au parti (cf. infra).
- Yannick Jadot
- Michèle Rivasi
- Damien Carême
- Marie Toussaint
- David Cormand
- Karima Delli
- Mounir Satouri
- Caroline Roose
- François Alfonsi
- Salima Yenbou
- Benoît Biteau
- Gwendoline Delbos-Corfield
- Claude Gruffat
- Lydie Massard
- François Thiollet
- Julie Laernoes
- Jean-Laurent Félizia
- Sophie Bussière
- Alexis Tiouka
- Catherine Hervieu
- Guillaume Cros
- Leyla Binici
- Abdallah Benbetka
- Ashley Sylvain
- William Lajeanne
- Amandine Crambes
- Grégory Doucet
- Geneviève Payet
- Ghislain Wysocinski
- Christine Juste
- Gilles Clément
- Sylvie Cassou-Schotte
- Guy Harau
- Amélie Cervello
- Kader Chibane
- Coralie Mantion
- Pascal Clouaire
- Anna Maillard
- Christian Lammens
- Margaux Zekri
- François Nicolas
- Mireille Alphonse
- Jérôme Orvain
- Marie-Neige Houchard
- Bernard Leterrier
- Brigitte Fournié-Turquin
- Matthieu Theurier
- Sylvie Fare
- Théo Garcia-Badin
- Christine Arrighi
- Olivier Longeon
- Marie-Agnès Peltier
- Vincent Talmot
- Daphné Raveneau
- Farid Djabali
- Mélanie Vogel
- Nelson Palis-Niermann
- Florence Cerbaï
- Antoine Tifine
- Morgan-Stanisława Briand
- Jean-François Blanco
- Anne-Marie Hautant
- Nicolas Bonnet
- Jeannie Tremblay
- Aurélien Boulé
- Sybille Jannekeyn
- François Desriaux
- Mathilde Tessier
- François Dufour
- Françoise Coutant
- Claude Boulanger
- Sophie Börner
- Jean-Yves Grandidier
- Marine Tondelier
- Dany Karcher
- Éva Sas
- Lucien Betbeder
- Eva Joly
- Julien Durand
Yannick Jadot, tête de liste. Michèle Rivasi, no 2 sur la liste.Parti animaliste
Le Parti animaliste présente une liste aux élections européennes de 2019[220], avec à sa tête l’avocate bordelaise Hélène Thouy[221]. L'humoriste Laurent Baffie déclare faire partie de la liste[222], mais n'y figure finalement pas.
Liste
- Hélène Thouy
- Eddine Ariztegui
- Isabelle Dudouet-Bergegeay
- Nicolas Bureau
- Laure Gisie
- Henry-Jean Servat
- Isabelle Yvos
- Guillaume Prevel
- Stéphanie Chagnon
- Denis Schmid
- Michèle Striffler
- Pierre Mazaheri
- Sylvie Rocard
- Thierry Porro
- Valérie Perrin
- Jean-Luc Dené
- Catherine Helayel
- Jean-Marc Miquet
- Béatrice Depitre
- Jonathan Laban-Bounayre
- Marie-Laurence De Lartigue
- Jérôme Bocquet
- Muriel Fusi
- George Homs
- Virginie Chauchoy
- Julien Holmgren
- Nathalie Lavedrine
- Jean-François Staad
- Ophélie Balestan
- Jean-Philippe Cournet
- Florence Denneval
- Maxime Louis
- Sophie Rambourg
- Nino Toussaint
- Laurence Couteille
- Grégory Moreau
- Marianne Kabelis
- Bernard Labat
- Véronique Silverio
- Quentin Charoy
- Rachel Darcq
- Jean-Luc Vieilleribiere
- Bérengère Humbert
- Nicolas Pruvost
- Catherine Deneuve
- Richard Zanca
- Anaïs Boyer
- Vincent Thorin
- Eléonore Picot
- Antoine Stathoulias
- Sabrina Verdier
- Kevin Meillet
- Patricia Gemelli-Klochendler
- David Crézé
- Samantha Rose
- Denis Del Nista
- Jeannette Brazda
- Jérôme Segal
- Sarah Laurent
- Charles Duke
- Edwige Lagain
- René Dessard
- Marie-Thérèse Drelon
- Tom Chevalier
- Magali Destruel
- Alexandre Segalini
- Sara Gesteiro
- Boris Durel
- Christelle Fontaine
- Romain Hadjali
- Marie Mainville
- Stéphane Legrand
- Delphine Simon
- Jean-Paul Vigarié
- Donia Ben Djemaa
- Brice Mbouani
- Isabelle Depoorter
- Emmanuel Ollivier
- Adriane Benoît
Les oubliés de l'Europe – artisans, commerçants, professions libérales et indépendants – ACPLI
Un collectif rassemblant des artisans, des commerçants, des professions libérales et des indépendants présente une liste nommée « Les oubliés de l'Europe », conduite par Olivier Bidou[223], chef d'entreprise et président de la Coordination nationale des indépendants[64].
Liste
- Olivier Bidou
- Safya Prêté
- Christophe Zeller
- Chantal Bonnet
- Thomas Bidou
- Émilie Courts
- Frédéric Malaval
- Paulette Pompilio
- Patrick Madec
- Marion Quetier
- Philippe Magrin
- Noura Bara
- Robert Desechalliers
- Nadia Hassen
- Marc del Fondo
- Valérie Dumont Gadea
- Renaud Roche
- Ghislaine Enfru
- Christian Formus
- Michèle Lavocat
- Patrick Ramis
- Maryse Deseigne
- Jean-Michel Bureau
- Brigitte Chassin
- Francis Perin
- Régine Aumigny
- Didier Guérin
- Kaldia Merabet Morin
- Gilles Bonin
- Nelly Fernandez
- Charles Sabouret
- Martine Bessou
- Jérôme Valette
- Chantal Marlin
- Daniel Poy
- Françoise del Fondo
- Arnaud Crepin-Chapuis
- Brigitte de Broissia
- Denis Melyon
- Andrée Billard
- Richard Devoy
- Huguette Magnan Bayle
- Patrice Sinaud
- Myriam Peronne
- Gérald Lagouanere
- Martine Bosselut Bureau
- Pascal Laporte
- Anne Fekete
- Louis Couasnon
- Claude Bosquet
- Patrice Jolly
- Catherine Zoungrana
- Raymond Policante
- Maryse Casaubon
- Karl Berkemal
- Florence Perrotin
- Éric Riom
- Monique Beillevaire
- Pascal Brunet-Orain
- Grâce da Silva Goncaves
- Éric Borensztejn
- Julie Catalifaud
- Renaud Berthou
- Diane Ruisi
- Gaston Rieffel
- Marie-France Perrot
- Emmanuel Bistes
- Brigitte Toussaint
- Charles Coll
- Élisabeth Morhange
- Daniel Marx
- Dominique Tregoures
- Lionel Beaufils
- Chantal Louron
- Fiorino Lippis
- Nadine Guillaume
- Robert Palisse
- Florence Vial
- Pierre-Olivier Genton
Union démocratique pour la liberté, égalité, fraternité (UDLEF)
L'Union démocratique pour la liberté, égalité, fraternité, un parti libéral de droite, est fondé en 2016[224]. Sa tête de liste, Christian Person, est un chef d'entreprise breton[64].
Liste
- Christian Luc Person
- Hinda Djeridi
- Marouan Ahrouch
- Marilyn Dupuis
- Rezk Shehata
- Dounyazed Mesli
- Jean-Philippe Marie de Chastenay
- Naïma Moghir
- Faraj Chemsi
- Stelie Morisette
- Hicham Zmarrou
- Guisela Flores-Hidalgo Épouse Giraudet
- Aissam Kachou
- Fatma Mohadi
- Gaston Guena
- Christelle Teppaz
- Camille Sari
- Naïma Mechri
- Maxime Duhot
- Myriam Ghaddab
- Stéphane Parédé
- Anaïs Mari
- Ameur Talbi
- Valérie Courtuat
- N'Cho Lawson Agban
- Elise Himinian
- Youssef Ouafi
- Sabine Bizard
- Lahcen Sghir
- N'Deye Toula Bosco
- Guillaume Bocquet
- Yvelise Berrier
- Jean-Philippe Gerbe
- Latifa Assayhi
- Abdelhamid Bekkara
- Sandra Bannani
- Khaled Ahmim
- Delhia Aknine
- Claude Solarz
- Hélène Menard
- Philippe Piou
- Christine Decobert
- Tony André Maurice Renault
- Nadia Belaala
- Adrien Manchon
- Stéphanie Partouche
- Karim Renevier
- Faten Makhlouf
- François Dossa
- Fatima Arbouche
- Richard Lemieuvre
- Sarah Kacer
- Emmanuel Abramowicz
- Najet Thaalbi
- Hicham El Berni
- Marwa Latifa Ghaddab
- Laurent Dupuis
- Doriane El Kamel
- Adil El Gazzouzi
- Zoubida Kawkab
- Adel Awad
- Nabila Bait
- Salih Attia
- Oyssem Benchohra
- Hamza Hassab El Nabi
- Sinthouyel Ngueth
- Magdi Chafik
- Daily N'Gueth
- Mohamed El Moujahid
- Zina Merebai
- Mzé Mouigni Saïd Ali
- Karima Halim
- Raouf Morsy
- Sabrina Hammami
- Saad Soliman
- Faouzia Lassoued
- Moustafa El Fakhrany
- Drissia Fakhreddine
- Moulay Hfid Hamidi
Une Europe au service des peuples (Union des démocrates musulmans français)
Une liste nommée « Une Europe au service des peuples » est validée le par le ministère de l'Intérieur, après avis du Conseil d'État, un délai lui ayant été accordé pour trouver des candidats en remplacement de ceux qui n'avaient pas fait part de leur consentement[225]. Cette liste est présentée par l'Union des démocrates musulmans français[226], et est menée par Nagib Azergui.
Liste[227]
- Nagib Azergui
- Fatiha Zakari
- Bassam Tahhan
- Samira Sidhoum
- Farid Azibi
- Sandra Fourastie
- Jean-Claude Antakli
- Karima Zérouali
- Mokdad Salem
- Nacéra Ouachek
- Khalid Bajjouj
- Nafissa Menhour
- Nordine Saadallah
- Farida Tabani
- Jean Gaston Joseph Preau
- Delphine Peters
- David Boussion
- Jamila Sersou
- Christian Faget
- Donia Chabbah
- Brahim Benkhabcheche
- Fadoua Hachimi
- Hichame Boushaba
- Najia Jennane
- Mohammed Ksourou
- Anissa Mahiouf
- Mustapha Belhouari
- Nawal Derbali
- Drice Benama
- Fatima Yousfi
- Eric Berlingen
- Wassila Dahmani
- Karim Akasbi
- Amira Ghazouani
- Rachid Ould Rabah
- Sorya Hanifi
- Chrif Bouzid
- Fatma Sidhoum
- Miloud Hajji
- Mélissa Djillali
- Nadir Benhabass
- Odile Amougou
- Christophe Lhuissier
- Ouerdia Mahiouf
- Chokri Amri
- Elhame Aït-Serhane
- Betahar Beloufi
- Naziha Bouzid
- Fethi Boushaba
- Leïla Hizam
- Karim Majeri
- Audrey D'Aietti
- Adil Reghai
- Jihane Ghazouani
- Faouzi Nisiri
- Nadia Karar
- Kamel Elahiar
- Wafaa Ksourou
- Ismaïl Bajjouj
- Nejma Hizam
- Saadi Mohamed Freymont
- Aldjia Mahiouf
- Mickaël Olivier
- Anissa Boushaba
- Aniss Khamlich
- Majda Bajjouj
- Mehdi Hizam
- Nadia Lahzazi
- Morad Zakari
- Fairouz Bajjouj
- Franck Tremerel
- Sanaa Hachimi
- Nabil Ksourou
- Souhila Mahiouf
- Michel Tahan
- Soumaya Harchi
- Franck Koterba
- Samira Zérouali
- Mehdi Cosma
Nagib Azergui, tête de liste.Partis ayant renoncé
D’autres partis ou mouvements ont un temps annoncé leur participation aux élections européennes, avant de renoncer pour des raisons diverses.
Cannabis sans frontières
Une liste intitulée « Legalize 2019 » était en préparation. Sa tête de liste devait être Safia Lebdi, ancienne conseillère régionale (EÉLV) d'Île-de-France[228]. Cette liste, soutenue par le collectif Cannabis sans frontières, défendait principalement la légalisation du cannabis.
Civitas
Civitas, ancienne association transformée en parti politique lors des élections législatives de 2017, envisageait de présenter une liste[229].
En , Civitas renonce à présenter une liste aux élections européennes, faute de moyens financiers[230].
Comités Jeanne
Jean-Marie Le Pen, député européen et président des Comités Jeanne (qui a rejoint au niveau européen l'Alliance pour la paix et la liberté[231]), laisse entendre en qu'il n'exclut pas d'être candidat à sa succession aux élections européennes[232],[233]. À 90 ans, il appelle également à l'émergence d'une nouvelle génération de candidats[234]. Il émet la possibilité de « refaire un rassemblement commun » avec le RN comme « une démonstration publique et dynamique pour les élections futures »[235].
En , il demande à figurer sur la liste du RN et propose le nom de Bruno Gollnisch en tête de liste[236], ce que Marine Le Pen refuse publiquement quelques jours plus tard[237]. Non candidat[238], Jean-Marie Le Pen apporte finalement son soutien à la liste du Rassemblement national[239].
Les Radicaux de gauche
Issue du Parti radical de gauche, la députée européenne Virginie Rozière, coprésidente du mouvement Les Radicaux de gauche (LRDG), s'est prononcée le en faveur d'une liste pro-européenne d'union de la gauche alliant le Parti socialiste, Europe Écologie Les Verts, Génération.s, le Parti communiste français et Les Radicaux de gauche[240].
Ils annoncent en rejoindre la liste du Parti socialiste et de Place publique[241], avec 6 candidats sur la liste : Virginie Rozière en 10e position, Géraldine Guilpain, Stéphane Saint-André, Isabelle Amaglio-Térisse, Jean-Marc Dessaud et Jeanne Sotter[242]. Mais le , Virginie Rozière annonce son retrait de la liste[243].
Mouvement V
Les vidéastes Web Tatiana Jarzabek, connue sous le nom de Tatiana Ventôse (animatrice d'une chaîne YouTube du même nom, ainsi que du Fil d'Actu), et Grégory Tabibian, connu sous le Greg Tabibian (de la chaîne J'suis pas content), annoncent le dans un live YouTube leur intention de se présenter aux élections européennes et lancent le Mouvement V. Apartisan, ce mouvement fonde son projet sur le rejet de la classe politique actuelle et le dépassement des clivages traditionnels, pour une « reconstruction du pays »[244].
En , ils annoncent renoncer à présenter une liste aux élections européennes, faute d'avoir pu ouvrir dans les temps un compte en banque afin de collecter les dons nécessaires pour mener campagne[245].
Nouveau Parti anticapitaliste
Le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) entame des discussions avec Lutte ouvrière (LO) en sur l'opportunité de constituer une liste commune ; ces négociations échouent en [125],[126]. En , le NPA renonce à présenter une liste aux élections européennes, faute de moyens financiers[246].
Malgré leurs divergences, le parti appelle à voter pour la liste de Lutte ouvrière, conduite par Nathalie Arthaud[246].
Parti égalité et justice
Le Parti égalité et justice annonce en son souhait de présenter une liste aux élections européennes, avant de renoncer début mai. Huseyin Karaoglan devait être la tête de liste[247].
Rassemblement des contribuables français
Le Rassemblement des contribuables français (RCF) devait présenter une liste avec pour slogan « Arrêtez d'emmerder les Français », conduite par son président Nicolas Miguet[248].
Rassemblement des écologistes pour le vivant
Dans une tribune publiée dans Le Monde le , le journaliste et écrivain Aymeric Caron, aux côtés de Malena Azzam, militante antispéciste, de Benjamin Joyeux, juriste en droit de l'environnement et de Jean-Marc Lahaye, entrepreneur, annonce la création du Rassemblement des écologistes pour le vivant (REV). Ce parti écologiste et antispéciste souhaite défendre les droits des humains, des animaux et des éco-systèmes. Il a pour objectif d'être présent lors des élections européennes[249],[250].
Après avoir tenté sans succès un rapprochement avec le Parti animaliste, le REV annonce en ne pas pouvoir se présenter, faute de moyens financiers[251].
Rassemblement des Gilets jaunes citoyens
Le , Thierry-Paul Valette annonce la préparation d'une liste de Gilets jaunes (la troisième tentative dans l'ordre chronologique), nommée « Rassemblement des Gilets jaunes citoyens », pour « porter la voix des sans voix » et « développer une Europe davantage sociale »[252],[253]. Dix premiers candidats sont nommés à l'issue de cette annonce[254].
En , Thierry-Paul Valette renonce à présenter une liste aux élections européennes, estimant que sa candidature est « désormais obsolète »[255].
Résistons
En , Jean Lassalle, député et président de Résistons, indique dans un entretien pour Valeurs actuelles avoir la « volonté de conduire » sa propre liste avec une ligne clairement eurosceptique en déclarant : « si j’avais été anglais, j’aurais voté pour le Brexit »[256]. Dans le même journal, le , il précise cette intention : une « Europe des nations et des peuples […] est la seule voie […] permettant de conjuguer l'intérêt supérieur des nations et la nécessaire poursuite de l'idée européenne ». Début , Valeurs actuelles publie un sondage Harris Interactive, selon lequel 9 % des sondés pourraient « certainement », et 18 % « probablement », « envisager de voter pour une liste de promotion des territoires conduite par Jean Lassalle »[257].
Approché par Nicolas Dupont-Aignan, Jean Lassalle refuse de retirer sa liste pour rejoindre l’alliance proposée par Debout la France[258].
En , Résistons renonce à présenter une liste aux élections européennes, faute de moyens financiers[259].
Volt France
Volt France, mouvement politique fédéraliste européen, europhile et progressiste[260], a annoncé le sa mutation en parti politique avec l’ambition affichée de présenter une liste française aux élections européennes de 2019, portant à neuf le nombre de pays où Volt Europa devait être présent[261]. Cette liste devait être conduite par Colombe Cahen-Salvador et Louis Drounau, choisis à l'issue d'une primaire interne[262].
En , Volt France renonce à présenter une liste aux élections européennes, faute de moyens financiers[263].
Notes et références
Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Élections européennes de 2019 en France » (voir la liste des auteurs).Notes
- Les candidatures d'Hélène Franco, Marie-Pierre Ratez, Jérôme Schmitt et Christine Valentin sont retirées de la liste « pour des raisons personnelles ou professionnelles » et celle de Laurent Courtois à cause de ses « comportements inacceptables envers les femmes ». Ninon Gillet et Sarah Soilihi ont renoncé à y figurer en raison de désaccords politiques.
- EÉLV, Ensemble !, FI, Gauche démocratique et sociale, G·s, Nouvelle Donne, NPA, PCOF, Parti de gauche, République et socialisme.
- Pierre Serne et Claire Monod.
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Voir aussi
- Élections du Parlement européen
- Spitzenkandidat
- Liste des listes aux élections européennes de 2019 en Espagne
- Liste des listes aux élections européennes de 2024 en France
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