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Le <dfn>samizdat académique</dfn> est l'acte de publier son travail académique sur son propre site Web (le rendant généralement librement accessible) alors qu'il apparaît également dans une publication à but lucratif (fonctionnant comme un silo) qui facture souvent un tarif exorbitant pour les téléchargements individuels du même contenu.

C'est une extension du [[samizdat|concept russe subversif de samizdat]] dans le monde universitaire. Vladimir Bukovsky l'a résumé comme suit : "Samizdat : je l'écris moi-même, je l'édite moi-même, je le censure moi-même, je le publie moi-même, je le distribue moi-même et je passe moi-même en prison pour cela".

En général, les grands éditeurs de revues universitaires désapprouvent cette pratique (certains l'interdisent carrément par contrat) car ils estiment qu'elle réduit leurs bénéfices, mais généralement, la structure (de recherche) du système global est telle qu'elle n'a pas un grand impact sur leurs ventes globales et la pratique est tolérée.

En comparaison, et principalement pour la recherche et la découverte, il est de plus en plus courant que de nombreux universitaires publient également leurs travaux en cours sur des serveurs de préimpression (comme arXiv, bioarxiv, etc.) pour obtenir des commentaires et des réactions avant leur publication par un grand éditeur universitaire. Dans ces cas-là, il est également courant que l'article ait déjà été accepté par un grand éditeur. Bien que ces serveurs de préimpressions soient généralement des organisations à but non lucratif qui permettent aux auteurs d'avoir plus d'accès et de latitude pour éditer et modifier leur contenu, ils n'offrent toujours pas la liberté et la flexibilité que procure la publication sur son propre site en premier lieu.

Dans l'idéal, il faudrait publier sur son propre site, puis POSSE aux serveurs de préimpression, puis aux revues de recherche ou à d'autres plateformes de publication.

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