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De Mi caja de notas
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== méditation stoïque == | == méditation stoïque == | ||
− | <blockquote>Te fâches-tu contre l'homme qui pue le bouc ? Te fâches-tu contre celui qui a l'haleine fétide ? Que veux-tu qu'il y fasse ? Sa bouche est telle, ses aisselles sont telles ; il est inévitable, puisque telles sont telles, que de telles exhalaisons s'en dégagent. — Mais l'homme, dit l'autre, possède la raison ; il peut, en y réfléchissant, prendre conscience de la faute commise. — À la bonne heure ! Donc, toi aussi, tu possèdes la raison. Ébranle par ta faculté raisonnable sa faculté raisonnable ; montre-lui, avertis-le. S'il t'écoute, tu le guériras : point besoin de colère. | + | <blockquote>Te fâches-tu contre l'homme qui pue le bouc ? Te fâches-tu contre celui qui a l'haleine fétide ? Que veux-tu qu'il y fasse ? Sa bouche est telle, ses aisselles sont telles ; il est inévitable, puisque telles sont telles, que de telles exhalaisons s'en dégagent. — Mais l'homme, dit l'autre, possède la raison ; il peut, en y réfléchissant, prendre conscience de la faute commise. — À la bonne heure ! Donc, toi aussi, tu possèdes la raison. Ébranle par ta faculté raisonnable sa faculté raisonnable ; montre-lui, avertis-le. S'il t'écoute, tu le guériras : point besoin de colère. Tu n'as ici besoin ni des éclats de voix du tragédien, ni de la complaisance d'une courtisane. |
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|author = [[Marc-Aurèle]] | |author = [[Marc-Aurèle]] |
Version du 14 octobre 2018 à 05:08
« Il n’y a que deux façons de voir la vie. L’une en faisant comme si rien n’était un miracle. L’autre en faisant comme si tout était un miracle. »
méditation stoïque
Te fâches-tu contre l'homme qui pue le bouc ? Te fâches-tu contre celui qui a l'haleine fétide ? Que veux-tu qu'il y fasse ? Sa bouche est telle, ses aisselles sont telles ; il est inévitable, puisque telles sont telles, que de telles exhalaisons s'en dégagent. — Mais l'homme, dit l'autre, possède la raison ; il peut, en y réfléchissant, prendre conscience de la faute commise. — À la bonne heure ! Donc, toi aussi, tu possèdes la raison. Ébranle par ta faculté raisonnable sa faculté raisonnable ; montre-lui, avertis-le. S'il t'écoute, tu le guériras : point besoin de colère. Tu n'as ici besoin ni des éclats de voix du tragédien, ni de la complaisance d'une courtisane.
<footer> 180 ap. J.C. : Pensées pour moi-même, 5.28 </footer>
pataphysique
Je sais tout mais
je ne comprends rien. <footer> 1938 : La Grande Beuverie</footer>