Différences entre versions de « UTC »
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Sigles de 2 caractères ► Sigles de 3 caractères Sigles de 4 caractères Sigles de 5 caractères Sigles de 6 caractères Sigles de 7 caractères Sigles de 8 caractères UTC est un code qui peut signifier :
- Soesterberg Air Base aux Pays-Bas, selon la liste des codes AITA des aéroports.
UTC est un sigle qui peut désigner :
- Temps universel coordonné, compromis entre l'anglais CUT Coordinated universal time et le français TUC Temps universel coordonné ;
- Université de technologie de Compiègne, une grande école d'ingénieurs en France ;
- United Technologies Corporation, une entreprise américaine ;
- Union treiziste catalane ;
- Universidad Técnica de Cajamarca, un club péruvien de football.
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Le temps universel coordonné[1] ou UTC[1] (en anglais : coordinated universal time) est une échelle de temps adoptée comme base du temps civil international par la majorité des pays du globe.
Description
UTC est une échelle de temps comprise entre le temps atomique international (TAI), qui est stable mais déconnecté de la rotation de la Terre, et le temps universel (TU), directement lié à la rotation de la Terre et donc lentement variable.
Dans « Temps Universel Coordonné » UTC, le terme « coordonné » indique que ce temps s’écoule de façon identique à celui du Temps Atomique International, il en a la stabilité et l’exactitude à un nombre entier de secondes près, et grâce à un mécanisme d'ajustement mis en œuvre chaque fois que nécessaire, il est décalé d'une seconde pour qu'il reste proche du temps universel à moins de 0,9 s près.
Mécanisme utilisé pour que le temps UTC puisse coller au temps universel
Le paragraphe précédent indique que le « temps UTC » coïncide avec le temps universel à moins de 0,9 s près. Cet ajustement est réalisé chaque fois que cela est nécessaire, en ajoutant ou bien en supprimant des secondes intercalaires.
Ces ajouts ou bien retraits peuvent être réalisés soit le 31 décembre à minuit soit le 30 juin à minuit. Tous les six mois, le BIPM informe de cette décision via un Bulletin C[2], soit pour annoncer un ajout ou bien une suppression d'une seconde intercalaire, soit pour confirmer qu'il n'y aura pas de seconde intercalaire.
La table ci-dessous illustre ce qu'il se passe lors de l'ajout d'une seconde intercalaire[3]. Les différences « UTC-UT1 » et « UTC-TAI » sont exprimées en secondes.
TAI | UTC | UT1 | UTC-UT1 | UTC-TAI |
---|---|---|---|---|
2009-01-01T00:00:32.0 | 2008-12-31T23:59:59.0 | ≅2008-12-31T23:59:58.407 | ≅ 0.593 | -33 |
2009-01-01T00:00:32.5 | 2008-12-31T23:59:59.5 | ≅2008-12-31T23:59:58.907 | ≅ 0.593 | -33 |
2009-01-01T00:00:33.0 | 2008-12-31T23:59:60.0 | ≅2008-12-31T23:59:59.407 | ≅ 0.593 | -33 |
2009-01-01T00:00:33.5 | 2008-12-31T23:59:60.5 | ≅2008-12-31T23:59:59.907 | ≅ 0.593 | -33 |
2009-01-01T00:00:34.0 | 2009-01-01T00:00:00.0 | ≅2009-01-01T00:00:00.407 | ≅-0.407 | -34 |
2009-01-01T00:00:34.5 | 2009-01-01T00:00:00.5 | ≅2009-01-01T00:00:00.907 | ≅-0.407 | -34 |
Représentation du temps UTC[4]
La définition et l'exemple ci-dessus indique que le « temps UTC » est une valeur qui approxime le nombre de secondes qui se sont écoulées depuis une certaine date.
Le « temps UTC » ne doit pas être considéré comme un compteur de secondes mais plutôt comme un compteur en plusieurs morceaux nommés « secondes (tm_sec), minutes (tm_min), heures (tm_hour), jours depuis le 1er Janvier de l'année (tm_yday) et années calendaires moins 1900 (tm_year) », chacun étant représenté par un entier.
Note : les abréviations entre parenthèses (du type tm_...) sont celles utilisées dans la bibliothèque du langage C.
secondes | (tm_sec) | Nombre de secondes écoulées dans une minute, c'est-à-dire 60 secondes la plupart du temps et elles sont comptées de 0 à 59.
La mémoire des secondes intercalaires est conservée dans la table des secondes intercalaires maintenue à jour et publiée par le BIPM dans son bulletin C. C'est à l'aide de cette table que l'on peut calculer le nombre exact de secondes écoulées entre deux temps UTC. |
minutes | (tm_min) | Chacune doit être comptée comme exactement 60 secondes. |
heures | (tm_hour) | Chacune doit être comptée comme exactement 3 600 secondes. |
jours | (tm_yday) | Nombre de jours écoulés depuis le 1er Janvier de l'année.
Chacun doit être compté comme exactement 86 400 secondes. |
années | (tm_year) | Année calendaire moins 1 900.
Le nombre de secondes associé à ce « temps UTC » est donné par l'expression juste ci-après ce tableau |
nombre de secondes associées à ce temps UTC = tm_sec + tm_min*60 + tm_hour*3600 + tm_yday*86400 + (tm_year-70)*31536000 + ((tm_year-69)/4)*86400 - ((tm_year-1)/100)*86400 + ((tm_year+299)/400)*86400 Les divisions sont des divisions entières. Le reste de chacune de ces divisions entières est ignoré.
Commentaires sur la formule ci-dessus.
+ ((tm_year-69)/4)*86400 | ce terme ajoute un jour chaque 4 ans à partir de 1973. |
− ((tm_year-1)/100)*86400 | ce terme soustrait un jour chaque 100 ans à partir de 2001. |
+ ((tm_year+299)/400)*86400 | ce terme ajoute un jour chaque 400 ans à partir de l'an 2001. |
La relation entre un « temps UTC » et le nombre exact de secondes qui se sont écoulées depuis l'epoch n'est pas spécifiée. Pour l'obtenir il faut utiliser une table des secondes intercalaires.
Historique
L'appellation correcte en anglais du temps universel coordonné (TUC) serait « coordinated universal time », abrégé en CUT. Les experts de l’Union internationale des télécommunications étaient d’accord pour définir une abréviation commune à toutes les langues, mais ils étaient divisés sur le choix de la langue entre le français et l'anglais. Finalement, c’est le compromis UTC, nécessitant un effort des deux parties, qui fut choisi[5]. C’est cette notation qui est utilisée par la norme ISO 8601.
Langue | Initiales | Signification |
---|---|---|
Français | TUC | Temps universel coordonné |
Anglais | CUT | Coordinated Universal Time |
Compromis | UTC | anglais informel : Universal Time Coordinated[6] français informel : Universel Temps Coordonné |
La coordination du temps et des fréquences d'émissions radio autour du monde a débuté le 1er Janvier 1960. UTC a été la première recommandation adoptée par le CCIR « Standard-Frequency and Time-Signal Emissions » en 1963 « Recommendation N°374 »[7], mais l'abbréviation officielle de UTC et le nom anglais officiel de Coordinated Universal Time (en même temps que l'équivalent français) ont été adoptées après 1967[8].
Le système a été ajusté plusieurs fois, incluant une brève période de temps pendant laquelle la coordination-temps des signaux radio était diffusée à la fois avec UTC et un "Stepped Atomic Time (SAT)" avant qu'un nouvel UTC ne soit adopté en 1970 et implémenté en 1972. Ce changement a été adopté en même temps que celui des secondes intercalaires dans le but de simplifier des futurs ajustements. Cette Recommendation CCIR N°460 établissait les trois points suivants :
- (a) les fréquences porteuses et les intervalles de temps doivent être maintenus constants et doivent correspondre à la définition de la seconde SI ;
- (b) les sauts pour ajustements, quand ils sont nécessaires, doivent être de exactement une seconde afin de maintenir une accord approximatif avec le Temps Universel (UT), et enfin ;
- (c) les signaux standards doivent contenir une information qui permette de connaître la différence entre UTC et UT[9].
En 2022, la Conférence Générale des Poids et Mesures a adopté une résolution pour modifier UTC afin qu'un nouveau mécanisme élimine le besoin de secondes intercalaires au cours à l'horizon 2035[10].
La version courante de UTC est définie par la Recommendation (ITU-R TF.460-6) de Union internationale des télécommunications, Standard-frequency and time-signal emissions,[11] et est basée sur le temps atomique international (TAI) avec des secondes intercalaires ajoutée à intervalles irréguliers dans le but de compenser les différences accumulées entre l'heure TAI l'heure mesurée par la rotation de la Terre[12].
Selon une étude publiée dans Nature en 2024, la fonte des glaces due au changement climatique affecterait la vitesse de rotation de la Terre, impactant ainsi UTC. Cette recherche suggère un report potentiel de trois ans, de 2026 à 2029, pour la prochaine mise à jour d'UTC[13].
Temps atomique international
Normale | Avancée | Nom du fuseau horaire | |
---|---|---|---|
UTC−03:30 | UTC−02:30 | Terre-Neuve | |
UTC−04:00 | UTC−03:00 | Atlantique | |
UTC−04:00 | |||
UTC−05:00 | UTC−04:00 | Est | |
UTC−05:00 | |||
UTC−06:00 | UTC−05:00 | Prairies | |
UTC−06:00 | |||
UTC−07:00 | UTC−06:00 | Rocheuses | |
UTC−07:00 | |||
UTC−08:00 | UTC−07:00 | Pacifique |
Le problème du temps universel (UT) est qu’il définit le jour comme la durée moyenne annuelle de rotation de la Terre autour de son axe (jour solaire moyen). Or cette rotation moyenne n’est pas constante : à long terme, elle ralentit lentement sous l’effet des marées et, elle présente à court terme des instabilités imprévisibles : la durée des jours UT augmente donc très lentement en moyenne. Mais dans les années 1960 et jusqu’à ces dernières années, plusieurs activités dont la navigation astronomique et le suivi de sondes spatiales, avaient toujours besoin du temps universel, c’est-à-dire se référaient toujours à la rotation terrestre, tout en nécessitant une échelle de temps la plus stable possible.
Initialement, avant l’instauration du temps atomique international (TAI), le temps atomique délivré par les horloges atomiques était modifié en fréquence pour suivre la rotation terrestre et faire en sorte que la différence UT − UTC reste dans une limite fixée. Ce système devint vite lourd et trop compliqué à mettre en œuvre. C’est pour remédier à tous ces problèmes qu’en 1972 on instaura un temps atomique international intangible et on lia UTC à ce TAI.
UTC a la même fréquence que le TAI mais en diffère par un nombre entier de secondes. Pour faire en sorte que la différence entre UT et UTC reste inférieure à 0,9 s, tout en assurant un écart d’un nombre entier de secondes par rapport au temps atomique, UTC est occasionnellement incrémenté ou décrémenté d’une seconde atomique entière.
Le TAI est établi par le Bureau international des poids et mesures[N 1], à partir d'environ 450[N 2] horloges atomiques réparties dans plus de 80 laboratoires dans le monde[14]. Les horloges intégrées à l'établissement du TAI sont des horloges atomiques à césium (environ 300 horloges en 2019) et des masers à hydrogène (environ 150 en 2019). En parallèle de ce panel d'horloges atomiques "standard", des étalons de très hautes performances (principalement fontaines à atomes refroidis – à césium pour les étalons primaires, à rubidium, ytterbium ou strontium pour les étalons secondaires) opérés par quelques laboratoires de pointe, sont utilisées pour étalonner la fréquence du TAI.
Détails et mise en œuvre
Afin de garder le temps universel coordonné synchronisé avec la rotation de la Terre, une seconde intercalaire (leap second en anglais) est parfois ajoutée ou enlevée à la fin des mois de juin ou de décembre. Jusqu’à présent ces secondes intercalaires ont toujours été ajoutées, jamais retranchées : le temps UTC retarde donc sur le temps TAI. Ces insertions ne sont pas systématiques, elles sont décidées par le Service international de la rotation terrestre et des systèmes de référence (IERS), basé en particulier à l’Observatoire de Paris, au vu de l’évolution de la rotation terrestre.
Pour ajouter ou retrancher une seconde, le décompte du temps affiché par les horloges atomiques est simplement modifié :
- En temps normal, au passage de minuit UTC, l’horloge atomique indiquerait 23 h 59 min 59 s puis 0 h 0 min 0 s.
- Pour ajouter une seconde, on lui fait afficher 23 h 59 min 59 s puis 23 h 59 min 60 s et enfin 0 h 0 min 0 s. Une deuxième horloge atomique sur laquelle on ne serait pas intervenu afficherait alors 0 h 0 min 1 s : la première a bien pris une seconde de retard.
- Pour retrancher une seconde, on lui ferait afficher 23 h 59 min 58 s puis 0 h 0 min 0 s. Ainsi, une deuxième horloge atomique sur laquelle on ne serait pas intervenu afficherait alors 23 h 59 min 59 s : la première a bien pris une seconde d’avance.
La modification de l’affichage se fait automatiquement. Il suffit de programmer la date à laquelle le saut de seconde doit avoir lieu.
Historique
Le , ajout d’une seconde. Le décalage entre UTC et TAI est de 33 secondes, après avoir été de 32 secondes durant sept ans (depuis 1999).
Le , ajout d’une seconde. Le décalage passe à 34 secondes.
Le [15], ajout d’une seconde, ce qui porte le décalage entre UTC et TAI à 35 secondes.
Le [16] ajout d’une seconde, le décalage est de 36 secondes.
Le [16] ajout d’une seconde, le décalage est porté à 37 secondes.
UTC et GMT
L’utilisation de l’appellation standard temps moyen de Greenwich (sigle : GMT, de l’anglais « Greenwich Mean Time ») s’est imposée par la prépondérance de la marine britannique durant le xixe siècle. Elle est désormais déconseillée parce que sa définition est ambiguë. L’utilisation de la nouvelle appellation normalisée « temps universel coordonné » (ou de son abréviation « UTC ») doit lui être préférée.
Notes et références
Notes
- Le Bureau international des poids et mesures ou BIPM est installé dans le Pavillon de Breteuil à Sèvres, dans le parc de Saint-Cloud près de Paris (48° 49′ 45,56″ N, 2° 13′ 12,62″ E).
- En 2019.
Références
- « temps universel coordonné », Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française (consulté le ).
- (en) « IERS », sur iers.org (consulté le ).
- cet exemple d'ajout d'une seconde intercalaire est emprunté à la page http://www.madore.org/~david/computers/unix-leap-seconds.html#background
- Single Unix specification https://pubs.opengroup.org/onlinepubs/9699919799/basedefs/V1_chap04.html#tag_04_16
- (en) « Frequently asked questions (FAQ) », National Institute of Standards and Technology, .
- (en) Oxford Dictionaries, « Definition of Universal Time in Oxford Dictionaries (British & World English) » (consulté le ).
- https://www.bipm.org/documents/20126/28435864/working-document-ID-3644/2a6ce17c-7b50-4164-9bee-64f77bfad895/
- McCarthy 2009, p. 4.
- McCarthy 2009, p. 5.
- « Resolutions of the General Conference on Weights and Measures (27th Meeting) » [archive du ], sur Bureau Internatioonal des Poids et Mesures, (consulté le )
- ITU Radiocommunication Assembly 2002.
- Chester 2015.
- Olivier Monod, « Réchauffement climatique : pourquoi la fonte des banquises perturbe notre mesure du temps » , sur Libération, (consulté le )
- (en) Rapport annuel du BIPM 2019 Clocks contributing to TAI in 2019, Bureau International des Poids et Mesures (BIPM), consulté le 18 mai 2021.
- http://data.iers.org/products/16/14889/orig/bulletinc-043.txt Bulletin C 43 - UTC TIME STEP on the 1st of July 2012.
- Roland Lehoucq, « Pour une seconde de plus » dans Le Monde du 3 juin 2015, suppl. science et médecine, p. 1.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (fr) heure locale à travers le monde,
- (fr) heure exacte France (UTC+1 ou +2),
- (en) heure exacte UTC,
- (en) International Earth Rotation and Reference Systems Service
Fondation |
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Type | |
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Forme juridique |
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d) |
Fondateur | |
Président | |
Directeur | |
Devise |
Donnons un sens à l'innovation |
Membre de | |
Site web |
Étudiants |
4 400 élèves ingénieurs (en 2022) |
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Effectif |
850 |
Enseignants |
390 enseignants dont 92,47% enseignants-chercheurs (en 2022) |
Pays | |
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Ville |
L’université de technologie de Compiègne (UTC) est un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche, situé à Compiègne dans la région Hauts-de-France en France, c’est l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur[4].
Elle est également habilitée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour ses formations licence professionnelle, master et doctorat.
C’est une des trois universités de technologie françaises. Elle est membre de la communauté d'universités et établissements Sorbonne Universités et de la Conférence des grandes écoles.
Histoire
L'UTC a été fondée à l'initiative de Guy Deniélou, officier de marine et ingénieur chercheur au Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). Il quitte son poste de chef du département des réacteurs à neutrons du CEA pour fonder l'UTC en 1972 et en devient président de 1974 à 1987[5]. La définition par Guy Deniélou de la technologie est « le nom pris par la science quand elle a pour objet les produits et les procédés de l’industrie humaine".
En 1981, l'établissement acquiert son statut de grande école.
Une antenne de l'UTC est ouverte à Sévenans en 1985 sous le nom d'UTCS (université de technologie de Compiègne à Sévenans) puis devient l'IPSé (Institut polytechnique de Sevenans) en 1991[6]. L'Institut de génie technologique de Troyes, autre antenne de l'UTC ouvre ses portes en 1993, celle-ci deviendra l'UTT (université de Technologie de Troyes) l'année suivante[7]. Une troisième université de technologie voit le jour en 1999 : l'IPSé et l'École nationale d'ingénieurs de Belfort (ENIBe) fusionnent sous le nom d'UTBM (université de technologie de Belfort-Montbéliard)[6]. En 2002, le réseau des universités de technologie est créé[réf. souhaitée]. L'université de technologie sino-européenne de l'université de Shanghai est créée en 2005[8].
En 2006, l'UTC se voit attribuer le label Carnot pour ses activités de recherche partenariale (et création de l'Institut Carnot UT regroupant les laboratoires de l'UTC et de l'UTT). Le premier collegium français est créé en 2009 et fédère l'ensemble des laboratoires de l'UTC. En 2012, l'UTC rejoint le pôle de recherche et d'enseignement supérieur Sorbonne Universités[9], en qualité de membre fondateur non initial. La même année, l'UTC ouvre le cursus « Humanités & technologie » de trois ans permettant aux bacheliers des sections S, ES et L spé maths d'intégrer un cycle ingénieur au niveau BAC+3 (ou de continuer vers un master soit à l'UTC, soit parmi les partenaires de l'UTC au sein du PRES Sorbonne Universités). En 2013, le Groupe UT est créé. En 2014, un nouveau bâtiment pour recherche et l'innovation technologique des transports est inauguré à l'UTC.
Enseignement
Formation d'ingénieurs
L'UTC propose un certain nombre de formations d’ingénieurs habilitées par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche après l’avis de la commission des titres d'ingénieur. D'une durée de cinq années, elles sont accessibles directement après le baccalauréat. L'admission se fait sur titre, dossier scolaire et entretien de motivation et est commune aux trois universités de technologie (UTBM, UTC et UTT). Le cursus comprend un tronc commun de deux années, puis un cycle d’ingénieur sur trois ans.
De plus, chaque branche possède plusieurs filières différentes. Ainsi, le cycle ingénieur de 3 ans comporte 2 semestres pendant lesquels les étudiants obtiennent des connaissances communes à leur branche, un premier stage de 6 mois, 2 semestres pendant lesquels les étudiants se spécialisent dans le cadre d'une filière, et enfin un dernier stage de 6 mois.
L'UTC propose cinq spécialisations :
- Génie biologique (par la formation initiale ou continue), avec les filières "Biomécanique et Biomatériaux", "Biomédicale", "Conception et innovation de bioproduits" et "Innovation aliments et agro-ressources" ;
- Génie des procédés (par la formation initiale ou continue), avec les filières "Agro-industries", "Modélisation, conception, optimisation des procédés", "Qualité, sécurité, environnement" et "Thermique énergétique".
- Génie informatique (par la formation initiale, continue ou par la voie de l'apprentissage depuis ), avec les filières "Intelligence artificielle et science des données", "Informatique embarquée et systèmes autonomes" et "Ingénierie des systèmes informatiques" ;
- Ingénierie mécanique (par la formation initiale, continue ou par la voie de l'apprentissage), avec les filières "Acoustique et vibration pour l'ingénieur", "Conception mécanique intégrée", "Ingénierie du design industriel", "Mécatronique, actionneurs, robotisation et systèmes", "Matériaux et innovations technologiques", "Données et fiabilité pour l'industrie", "Production intégrée et logistique" et "Simulation pour l'ingénierie mécanique", ou avec les parcours par apprentissage "Conception" et "Industrialisation" ;
- Génie urbain (par la formation initiale ou continue), avec les filières "Bâtiment" et "Aménagement, mobilité, transport".
Humanités et technologie
Alternative au tronc commun (deux premières années du cursus ingénieur classique), l'UTC ouvre la section Humanités et technologie en 2012[10]. C'est une formation d'ingénieur qui permet d'intégrer des lycéens issus des filières à la fois scientifiques mais aussi littéraires (option mathématiques) et économiques. À ce titre, cette licence envisage les sciences humaines comme partie prenante de la formation d'ingénieur.
Ce cursus donne accès à tous les cycles d'ingénierie de l'UTC : le génie informatique, le génie biologique, le génie des systèmes urbains, l'ingénierie mécanique et le génie des procédés.
Les étudiants peuvent aussi poursuivre en Master, puisque ce cursus prépare à aborder des thématiques proposées dans des Masters à l'UTC ou hors UTC (notamment parmi les partenaires de l'UTC au sein du PRES Sorbonne Universités), telles que « Stratégie pour l'innovation en situation complexe », le « Design centré utilisateur » ou la gestion des connaissances (« Knowledge management »).
Dans le contenu, le cursus se veut pionnier dans le fait de penser rigoureusement la société industrielle, et les conséquences des inventions et innovations de technologies entreprises dans les projets d'ingénierie. Il reprend notamment l'héritage que Bernard Stiegler, le philosophe des techniques, a laissé lors de son passage à l'UTC, pour aborder de manière transversale la technologie par le prisme de l'histoire des techniques, l'épistémologie, des sciences cognitives, ou encore du design[11]. À terme, l'étudiant deviendra donc un ingénieur « technologue ».
Masters sciences et technologies
L'UTC délivre quatre mentions de master « sciences et technologies »[12] dans neuf spécialités différentes. Ces programmes sont ouverts aussi bien aux élèves de l’UTC en dernière année qu'à des étudiants extérieurs à l'université. Ces derniers peuvent intégrer le master en première (M1) ou deuxième année (M2). Par ailleurs, un certain nombre de conventions signées avec d'autres écoles (UTBM, UTC, UTT, ESCOM, ESIEE Amiens, ESAD Amiens…) permettent à des élèves-ingénieurs en dernière année dans l'une d'entre elles, d'entrer directement en deuxième année et d'effectuer ainsi un double-diplôme. Les masters proposés:
Mastères spécialisés
L'UTC propose également trois mastères spécialisés accrédités par la Conférence des grandes écoles :
- Équipements biomédicaux ;
- Ingénierie et management des technologies de santé ;
- Systèmes de transports ferroviaires et urbains (en partenariat avec l'École des Ponts ParisTech et l'ENSIAME) ;
- Normalisation, Qualité, Certification et Essais (formation organisée à distance).
Licences professionnelles
L'UTC propose une licence professionnelle « Maintenance des systèmes pluritechniques » cette dernière est accessible à partir d'une bac+2. On peut réaliser cette licence en formation continue et en formation alternance avec un cycle de 2 semaines en entreprise et 2 semaines à l'école.
École doctorale
L'UTC est habilitée à délivrer le doctorat. Elle possède une école doctorale propre intitulée « Sciences pour l'ingénieur ». Près de 300 étudiants sont inscrits en doctorat à l'UTC, et étudient l’un de ses six champs disciplinaires dédiés aux sciences technologiques et aux sciences humaines. L'université dispose de neuf laboratoires de recherche et confère environ 50 doctorats par an dans les champs disciplinaires suivants :
- Bio-ingénierie, biomécanique, biomatériaux ;
- Biotechnologie ;
- Génie des procédés industriels et développement durable ;
- Mécanique Avancée ;
- Technologies cognitives, management de l'innovation et systèmes complexes ;
- Technologies de l'information et de systèmes.
Pour postuler aux études doctorales de l'UTC, il est nécessaire d'être titulaire d’un master ou d’un diplôme français ou étranger de niveau équivalent.
Programmes internationaux
L'UTC participe à des programmes d'échanges internationaux comme Erasmus ou BRAFITEC, et a signé des accords de coopération bilatérale avec des universités, dans les principales régions du globe. Les destinations proposées aux UTCéens incluent les pays européens (Croatie, Lituanie, Espagne, Italie, Allemagne, Portugal, …) , le Canada et les États-Unis. Néanmoins d'autres pays, comme le Brésil, le Mexique, ou Singapour, sont également de plus en plus plébiscités.
Double diplôme
L'UTC propose 22 doubles diplômes avec des universités étrangères. Ces accords ne sont pas uniquement européens et permettent aux étudiants concernés d'obtenir à la fois un diplôme d'ingénieur de l'UTC et un Master of Sciences de l'université dans laquelle est effectué le séjour.
Recherche et Innovation
Axes de recherche
La recherche à l'UTC s'articule autour de quatre axes d'innovation :
- technologies bio-inspirées et développement durable ;
- transport intelligent propre et sûr ;
- écoconception : matériaux, énergie, équipements et habitat ;
- interaction homme-systèmes technologiques et sociaux.
Ces derniers sont divisés en neuf thèmes de recherche répartis dans neuf laboratoires au total. Parmi les neuf unités de recherche, quatre sont des UMR[13].
Les activités de recherche de l'université de technologie de Compiègne se sont vu attribuer le label Carnot depuis 2006[14].
Unités de recherche
L'UTC est composée de neuf unités de recherche
- Biomécanique et Bioingénierie (BMBI)
- Génie Enzymatique et cellulaire (GEC)
- Laboratoire d'heuristique et de diagnostic des systèmes complexes (Heudiasyc), UMR 7253
- Laboratoire Roberval (Mécanique, Acoustique et Matériaux), UMR 7337
- Modélisation Multi-échelle et Multi-physique des espaces Bâtis (Avenues GSU)
- Connaissance, Organisation et Systèmes Techniques (Costech)
- Laboratoire d’électromécanique de Compiègne (LEC)
- Laboratoire de mathématiques appliquées de Compiègne (LMAC)
- Transformations intégrées de la matière Renouvelable (TIMR)
Fondation UTC pour l’innovation
L’objectif de la Fondation UTC pour l’innovation est de renforcer les liens déjà largement entretenus entre l’enseignement supérieur, la recherche et le tissu socio-économique. Parmi les premiers donateurs qui font partie du cercle des membres fondateurs, citons :
- l’INERIS (Institut national de l’environnement industriel et des risques) ;
- le Conseil régional de Picardie ;
- le Crédit agricole.
Classements
Classements nationaux (classée en tant qu'UTC au titre de ses diplômes d'ingénieur)
- L'Usine Nouvelle
Nom | Année | Rang |
---|---|---|
L’Usine Nouvelle[15] | 2017 | 2 |
L’Usine Nouvelle[16] | 2018 | 7 |
L’Usine Nouvelle[17] | 2019 | 22 |
L’Usine Nouvelle[18] | 2020 | 18 |
L’Usine Nouvelle[19] | 2021 | 26-27 |
L’Usine Nouvelle[20] | 2022 | 35 |
L’Usine Nouvelle[21] | 2023 | 42 |
L’Usine Nouvelle[22] | 2024 | 44 |
- L'Etudiant
Nom | Année | Rang |
---|---|---|
L’Étudiant[23] | 2021 | 16-18 |
L’Étudiant[24] | 2022 | 14-16 |
L’Étudiant[25] | 2024 | 35 |
Nom | Année | Rang |
---|---|---|
Le Figaro Étudiant[26] | 2022 | 21-22 |
- DAUR Rankings
Nom | Année | Rang |
---|---|---|
DAUR Rankings[27] | 2020 | 28 |
DAUR Rankings[28] | 2021 | 25 |
DAUR Rankings[29] | 2022 | 50 |
DAUR Rankings[30] | 2023 | 50 |
DAUR Rankings[31] | 2024 | 47 |
Classements internationaux (classée en tant qu'UTC)
Nom | Année | Rang (monde) | Rang (France) |
---|---|---|---|
CWUR[32] | 2021-2022 | 1755 | 74 |
QS Top Universities[33] | 2022 | N.C. | N.C. |
Shanghai Ranking[34] | 2021 | N.C. | N.C. |
Times Higher Education[35] | 2022 | 1001-1200 | 33-35 |
Times Higher Education[36] | 2023 | 1201-1500 |
Vie étudiante
Plus de 100 associations culturelles et sportives sont proposées aux étudiants. Celles-ci sont gérées par le Bureau Des Étudiants (BDE) qui propose aux étudiants de nombreux services et activités et qui permet à l'UTC de s'étendre dans toute la ville en créant des évènements citoyens comme «Tous Unis pour la Cité», l'«Imaginarium Festival» (jusqu’en 2023), le festival «Festupic» (jusqu’en 2022), le «Spectacle Son et Lumière» et encore d'autres[9].
Professeurs et étudiants notables
Professeurs
- Bernard Stiegler : philosophe, fondateur et directeur du laboratoire COSTECH (Connaissances, organisations et systèmes techniques)
- Jean-Michel Besnier : philosophe, professeur et directeur du département TSH.
- Yann Moulier-Boutang : professeur de sciences économiques et directeur-adjoint du laboratoire COSTECH.
- Danielle Quarante : professeur de design qui introduit cette spécialité dans les formations d'ingénieur à l'UTC.
- Jacques Martin : professeur de physique, fondateur et président de l'Union bouddhiste de France de 1986 à 2001
Anciens élèves
- Julien Bahain : diplômé du génie des systèmes mécaniques et rameur médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Pékin.
- Marie Gayot : étudiante en génie des systèmes urbains et championne d'Europe du 4 × 400 mètres à Zurich en 2014[37].
- Philippe Baptiste : doctorat en informatique obtenu en 1998, président du Centre national d'études spatiales (CNES) depuis avril 2021.
- Guillaume Denoix de Saint-Marc : diplômé en bio-industries, fondateur de l'association française des victimes du terrorisme (AFVT).
- Tom Laperche, diplômé en génie mécanique, vainqueur de la Solitaire du Figaro en 2022.
- Pascale Lazarus, diplômée en 1990, compositrice.
- Michael Pitiot (GI, 1993), réalisateur de films documentaires.
- Cécile Réal, diplômée en génie biomédical (1996), fondatrice et président d'Endodiag.
Présidents et directeurs de l'UTC
Présidents du conseil de l'université et du conseil d'administration
- Guy Deniélou : fondateur et premier président de l'UTC.
- Michel Lavalou : Président de l'UTC (1987-1995), ancien Président-fondateur de l'Académie des Technologies.
- Didier Pineau-Valencienne : ancien président du CA de l'UTC (1992-1995), personnalité française du monde des affaires.
- Hubert Curien : ancien Ministre de la Recherche et de la Technologie (1984-1986 et 1988-1993), ancien président du CA de l'UTC ( à , puis d’ à )[38].
- Jean-Louis Chaussade : ancien directeur général de Suez (2007-2018), président du CA de l'UTC (depuis 2016)[39]
Nom | Début | Fin | Formation | Faits notables | Références | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Guy Deniélou | Sciences Po | Fondateur de l'École, et concepteur du réacteur à neutron rapide Phénix au CEA. | ||||
2 | Michel Lavalou | ESPCI ParisTech (1954) | Chimiste qui a fait sa carrière au sein du département R&D de Rhône Poulenc. | [40] | |||
3 | François Peccoud | École polytechnique (1963) | Un pionnier de l'informatique à l'IMAG de Grenoble | [41] | |||
4 | Ronan Stephan | École nationale supérieure d'ingénieurs de Caen (1989) | Directeur | [42] | |||
5 | Pierre Charreyron | Ecole centrale Paris | Directeur | [43] | |||
6 | Alain Storck | École nationale supérieure des industries chimiques (1972) | Chimiste et ancien directeur de l'ENSIC puis de l'INSA Lyon. | [44] | |||
7 | Philippe Courtier | octobre 2020[45] | École polytechnique (1978), École nationale de la météorologie (1984) | Directeur de Météo-France et ancien directeur de l'École nationale des ponts et chaussées (2004-2012) puis de l'EM Lyon (2012-2013). | [46] | ||
8 | Christophe Guy | février 2021 | août 2022[47] | Institut national supérieur de chimie industrielle de Rouen (1981) | Directeur général de l'École polytechnique de Montréal (2007-2017) | [48] | |
9 | Claire Rossi | décembre 2022 | École nationale supérieure de chimie de Toulouse - université de technologie de Compiègne | Professeure des Universités. Première directrice de l'UTC depuis 50 ans. | [49] |
Bâtiments
L'UTC n'a pas de campus unique et centralisé. Les bâtiments sont volontairement répartis sur plusieurs sites dans Compiègne afin de favoriser l'intégration des futurs ingénieurs dans la « vie de la cité »[50].
En centre-ville :
- centre Benjamin-Franklin (cours ingénieurs et cycle préparatoire, pôle administratif, bibliothèque universitaire, et maison des étudiants). La construction se déploie en deux parties reliées par une passerelle emblématique[50]. Les bâtiments de style brutaliste ont été conçus en 1975 par Adrien Fainsilber l'architecte qui construira dix ans plus tard la Cité des sciences et de l'industrie et La Géode, à Paris ;
Dans le quartier de Royalieu :
- centre de recherche (laboratoires, cours masters, école doctorale) ;
- centre Pierre-Guillaumat (laboratoires, services administratifs, cours ingénieurs, alternance et apprentissage) ;
- centre de transfert (services administratifs, cours, séminaires) ;
- centre d'innovation Daniel-Thomas (pôle projets) ;
- centre Blaise-Pascal (génie informatique)[51].
-
Passerelle extérieure entre les bâtiments du centre Benjamin-Franklin.
-
Amphithéâtre du centre Benjamin-Franklin.
-
Intérieur de l'établissement au sol jaune.
-
Albert Einstein en pochoir sur les colonnes du parking de l'UTC.
-
Centre de recherche.
-
Bâtiment B, centre de recherche.
Bibliothèques universitaires
L'UTC possède deux bibliothèques universitaires. L'une d'elles se trouve au sein du bâtiment Benjamin Franklin et l'autre se trouve au sein du centre de recherche.
Notes et références
- « BO de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation du 18 novembre 2022 », sur www.enseignementsup-recherche.gouv.fr
- L'Usine Nouvelle, « UTC : présentation et chiffres », L'Usine nouvelle, (lire en ligne)
- « UTC - Compiègne : Palmarès des écoles d'ingénieurs 2019 - L'Etudiant », sur www.letudiant.fr
- Arrêté du 25 février 2021 fixant la liste des écoles accréditées à délivrer un titre d'ingénieur diplômé.
- Bruno Jacomy, « Pierre Lamard, Yves-Claude Lequin, La technologie entre à l’université : Compiègne, Sevenans, Belfort-Montbéliard…, Belfort. UTBM, coll. Récits, 2006, 392 pages », Documents pour l’histoire des techniques. Nouvelle série, no 16, , p. 217–221 (lire en ligne)
- Pierre BALME, « Évaluation de l’université de technologie de Belfort – Montbéliard : Rapport à monsieur le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche » [PDF], sur Ministère de l'Éducation Nationale, (consulté le )
- Marie-France Moraux, « Évaluation de l’université de technologie de Troyes : Rapport à monsieur le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche » [PDF], sur Ministère de l'Éducation Nationale, (consulté le )
- « Introduction-上海大学中欧工程技术学院 », sur 法文版-上海大学中欧工程技术学院 (consulté le )
- Marie-Annick Gallana, « Rapport d'évaluation de l’université de technologie de Compiègne (UTC) » [PDF], sur Haut Conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur, (consulté le )
- Humanités et Technologie.
- [1] Entrez à l’UTC par la voie "Humanités et technologies"
- « Master sciences et technologies », sur www.utc.fr.
- « Unités de recherche », sur www.utc.fr.
- « Universités de technologie et innovation pour l'entreprise », sur instituts-carnot.eu.
- « Comparatif des écoles d'ingénieurs 2017 - Usine Nouvelle »
- « Comparatif des écoles d'ingénieurs 2018 - Usine Nouvelle » (consulté le )
- « Classement L'Usine Nouvelle 2019 des écoles d'ingénieurs » (consulté le )
- « Comparatif des écoles d'ingénieurs 2020 - Usine Nouvelle » (consulté le )
- « Le classement 2020 des écoles d'ingénieurs », sur Usine Nouvelle (consulté le )
- « Comparatif des écoles d'ingénieurs 2022 - Usine Nouvelle », sur www.usinenouvelle.com (consulté le )
- « Comparatif des écoles d'ingénieurs 2023 - Usine Nouvelle », sur www.usinenouvelle.com (consulté le )
- « Comparatif des écoles d'ingénieurs 2024 - Usine Nouvelle » (consulté le )
- « Classement général des écoles d'ingénieurs », sur L’Étudiant
- « Classement 2022 des écoles d'ingénieurs - L'Etudiant », sur www.letudiant.fr (consulté le )
- « Classement 2024 des écoles d'ingénieurs - L'Etudiant », sur www.letudiant.fr (consulté le )
- « Le classement 2022 des écoles d'ingénieurs », sur Le Figaro étudiant
- « Le classement 2020 des écoles d'ingénieurs », sur daur-rankings.com
- « Le classement 2021 des écoles d'ingénieurs », sur daur-rankings.com
- « Le classement 2022 des écoles d'ingénieurs », sur daur-rankings.com
- « Le classement 2023 des écoles d'ingénieurs », sur daur-rankings.com
- « Classement des écoles d'ingénieurs 2024 DAUR » (consulté le )
- « GLOBAL 2000 LIST BY THE CENTER FOR WORLD UNIVERSITY RANKINGS », sur CWUR
- « QS World University Rankings 2022 », sur QS Top Universities
- « 2021 Academic Ranking of World Universities », sur Shanghai Ranking
- « World University Rankings 2022 », sur Times Higher Education
- « World University Rankings 2023 », sur Times Higher Education
- Interview : « Marie Gayot, étudiante à l’UTC et athlète olympique »
- (en) « Gérard Béranger et Claire Etienne », sur curien-uneviepourlascience.cnes.fr (consulté le )
- « Jean-Louis Chaussade, Directeur Général de SUEZ, nommé Président du Conseil d’Administration de l’Université de Technologie de Compiègne (communiqué de presse) », sur utc.fr, (consulté le )
- « Biographie Michel Lavalou Ingénieur. », sur www.whoswho.fr
- « Président Peccoud », sur Histoires d'Universités
- https://www.lesechos.fr/26/03/2012/LesEchos/21152-041-ECH_ronan-stephan-du-ministere-de-la-recherche-a-alstom.htm
- Le 9 mars 2010 à 07h00, « Le nouveau président veut faire rayonner l'UTC à l'étranger », sur leparisien.fr,
- « Alain STORCK: biographie et actualités sur EducPros », sur www.letudiant.fr
- « Arrêté du 10 septembre 2020 portant admission à la retraite (ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts) », sur www.legifrance.gouv.fr, (consulté le )
- « Philippe COURTIER: biographie et actualités sur EducPros », sur www.letudiant.fr
- « UTC : départ du directeur, Christophe Guy, pour "raisons personnelles",... », sur www.aefinfo.fr (consulté le )
- https://www.utc.fr/wp-content/uploads/sites/28/2021/02/arrete-nom-dir-utc-c-guy-signe.pdf
- https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/bo/22/Hebdo46/ESRS2233072A.htm
- « UTC, bâtiment Benjamin Franklin - COMPIEGNE », sur Observatoire CAUE de l'architecture, de l'urbanisme et du paysage (consulté le )
- « Inauguration du bâtiment de Génie Informatique à l’UTC », sur Région Hauts-de-France, (consulté le )
Articles connexes