Différences entre versions de « Diane »

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🇧🇪  Déesse de la chasse dans la mythologie romaine.
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En marine, c’est une frégate
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🇧🇪 Déesse de la chasse dans la mythologie romaine.

En marine, c’est une frégate


Diane
illustration de Diane (1752)
Modèle réduit d'une frégate de 24 canons d'un type voisin de la Diane

Type Frégate
Histoire
A servi dans Pavillon de la marine royale française Marine royale française
Quille posée [1]
Lancement
Équipage
Équipage 200 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 36,27 m
Maître-bau 9,45 m
Tirant d'eau 5,39 m
Déplacement 850 t
Propulsion Voile
Caractéristiques militaires
Armement 24 canons

La Diane était une petite frégate lancée pendant la vague de construction qui sépare la fin de guerre de Succession d'Autriche (1748) du début de la guerre de Sept Ans (1755)[2]. Construite par Blaise Geslain à Rochefort en 1751 et lancé en 1752, elle portait 24 canons. Le navire fut perdu en 1758, pendant le siège de Louisbourg.

Carrière

Le siège de Louisbourg, en 1758, lors duquel fut perdue la Diane.

En 1755, ce bâtiment était commandé par le capitaine Michel Joseph Froger de l'Éguille lorsqu'il fut envoyé en éclaireur pour annoncer l'arrivée d'importants renforts pour le Canada sous les ordres de Dubois de La Motte[3]. La Diane précéda l'escadre de quelques semaines pour préparer l'arrivée des troupes. Elle quitta la France le alors que le gros de la force française appareillait début mai[4],[1].

En 1758, elle se trouvait à Louisbourg lorsque la place fut cernée par les forces anglaises. Le , elle fut coulée dans la passe menant à l'océan avec un autre navire pour en barrer l'accès aux Anglais[5]. Sacrifice vain : Louisbourg capitula le . La Diane fait partie des cinquante-six frégates perdues par la France lors de la guerre de Sept Ans[6].

Notes

  1. a et b Dans Vaisseaux de ligne français de 1682 à 1780, « 2. du deuxième rang », Ronald Deschênes donne 1751 comme année de construction.
  2. Villiers 2015, p. 126.
  3. Troude 1867-1868, p. 326.
  4. Dictionnaire de la flotte de guerre française, Jean-Michel Roche
  5. Le navire civil coulé avec elle se nommait La Ville de Saint-Malo. La veille avaient été coulés au même endroit le vaisseau l’Apollon avec les frégates la Fidèle, la Chèvre et la Biche. Casgrain 1891, p. 487
  6. Trente-sept frégates prises par l'ennemi ; dix-neuf frégates brûlées ou perdues par naufrage. Chiffres donnés par Vergé-Franceschi 2002, p. 1327.

Bibliographie

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Liens internes