Dépressif et alcoolique, il écrit de moins en moins après l'âge de 30 ans. On peut cependant relever les poèmes Tristesse, Une soirée perdue (1840), Souveniren 1845 et diverses nouvelles (Histoire d'un merle blanc, 1842, le livre de chevet de Lucie Merle). Il reçoit la Légion d'honneuren 1845 et est élu à l'Académie françaiseen 1852 au fauteuil 10. Il écrit des pièces de commande pour Napoléon III. Mort à 46 ans, il est enterré dans la discrétion au cimetière du Père-Lachaise.
Redécouvert au XXe siècle, notamment dans le cadre du TNP de Jean Vilar et Gérard Philipe, Alfred de Musset est désormais considéré comme un des plus grands écrivains romantiques français, dont le théâtre et la poésie lyrique montrent une sensibilité extrême, une interrogation sur la pureté et la débauche (Gamiani ou Deux nuits d'excès, 1833), une exaltation de l'amour et une expression sincère de la douleur. Sincérité qui renvoie à sa vie tumultueuse, qu'illustrent emblématiquement ses relations avec George Sand ou Pauline Garcia.
Biographie
Enfance
Né sous le Premier Empire, le , dans la rue des Noyers (incorporée au boulevard Saint-Germain au milieu du XIXe siècle), Alfred de Musset appartient à une famille aristocratique, affectueuse et cultivée, lui ayant transmis le goût des lettres et des arts. Il prétend avoir pour arrière-grand-tante Jeanne d'Arc (son ancêtre Denis de Musset ayant épousé Catherine du Lys) et être cousin de la branche cousine de Joachim du Bellay[2],[3]. Une de ses arrière-grand-mères est Marguerite Angélique du Bellay[4], femme de Charles-Antoine de Musset.
Son père, Victor-Donatien de Musset-Pathay, est un haut fonctionnaire, chef de bureau au ministère de la Guerre, et un homme de lettres né le près de Vendôme[5],[6]. Aristocrate libéral, il a épousé le Edmée-Claudette-Christine Guyot des Herbiers[7], née le [8], fille de Claude-Antoine Guyot des Herbiers (dit Guyot-Desherbiers). Le couple a eu quatre enfants : Paul-Edme, né le , Louise-Jenny, née et morte en 1805, Alfred, né le et Charlotte-Amélie-Hermine, née le [9].
Son grand-père était poète, et son père était un spécialiste de Jean-Jacques Rousseau, dont il édita les œuvres. La figure de Rousseau jouera en l'occurrence un rôle essentiel dans l'œuvre du poète. Il lui a rendu hommage à plusieurs reprises, attaquant au contraire violemment Voltaire, l'adversaire de Rousseau. Son parrain, chez qui il passe des vacances dans la Sarthe au château de Cogners, est l'écrivain Musset de Cogners.
L'histoire veut que lors d'un de ses séjours dans le château de son parrain, la vue qu'il avait depuis sa chambre sur le clocher de l’église de Cogners lui ait inspiré la très célèbre Ballade à la Lune. Par ailleurs, il retranscrira toute la fraîcheur du calme et de l'atmosphère de Cogners dans ses deux pièces de théâtre On ne badine pas avec l'amour et Margot[10]. En , alors qu'il n'a pas encore neuf ans, il est inscrit en classe de sixième au collège Henri-IV[11] – on y trouve encore une statue du poète –, où il a pour condisciple et ami un prince du sang, le duc de Chartres, fils du duc d'Orléans[12], et obtient en 1827 le deuxième prix de dissertation latine au Concours général.
Scolarité
Après son baccalauréat, il suit des études, vite abandonnées, de médecine, de droit et de peinture jusqu'en 1829, mais il s'intéresse surtout à la littérature.
Il fait preuve d'une grande aisance d'écriture, se comportant comme un virtuose de la jeune poésie.
Le paraît à Dijon, dans Le Provincial, le journal d'Aloysius Bertrand, Un rêve, ballade signée « ADM ». La même année, il publie L'Anglais mangeur d'opium, une traduction française peu fidèle des Confessions d'un mangeur d'opium anglais de Thomas de Quincey.
Il publie en 1829 son premier recueil poétique, les Contes d'Espagne et d'Italie[13], salués par Pouchkine[14]. Il est d'ailleurs le seul poète français de son temps que le poète russe apprécie vraiment[15]. En 1830, à 20 ans, sa notoriété littéraire naissante s'accompagne déjà d'une réputation sulfureuse alimentée par son côté dandy et ses débauches répétées dans la société des demi-mondaines parisiennes. La même année, la révolution et les journées des Trois Glorieuses donnent le trône au duc d'Orléans et son ancien condisciple, le duc de Chartres, devient prince royal.
Auteur de théâtre
En , il écrit sa première pièce de théâtre (seul ce genre littéraire apporte alors argent et notoriété aux auteurs) : sa comédie en un acte, La Nuit vénitienne, donnée le à l'Odéon, est un échec accablant [16]. L'auteur déclare « adieu à la ménagerie, et pour longtemps », comme il l'écrit à Prosper Chalas.
S'il refuse la scène, Musset n'en garde pas moins le goût du théâtre. Il choisit dès lors de publier des pièces dans la Revue des deux Mondes, avant de les regrouper en volume sous le titre explicite Un Spectacle dans un fauteuil. La première livraison, en se compose de trois poèmes, d'un drame, La Coupe et les Lèvres, d'une comédie, À quoi rêvent les jeunes filles ? et d'un conte oriental, Namouna[17]. Musset exprime déjà dans ce recueil la douloureuse morbidité qui lie débauche et pureté, dans son œuvre.
À 22 ans, le , Musset est anéanti par la mort de son père, dont il était très proche, victime de l'épidémie de choléra.
George Sand
En , il part pour Venise, en compagnie de George Sand, dont il a fait la connaissance lors d'un dîner donné aux collaborateurs de la Revue des deux Mondes le . Mais Musset fréquente les grisettes pendant que George Sand est malade de la dysenterie et lorsqu'elle est guérie, Musset tombe malade à son tour, George Sand devenant alors la maîtresse de son médecin, Pietro Pagello.
Ce voyage lui inspirera Lorenzaccio, considéré comme le chef-d'œuvre du drame romantique[18], qu'il écrit en 1834.
De 1835 à 1837, Musset compose son chef-d'œuvre lyrique, Les Nuits, rivales de celles d'Edward Young, James Hervey ou Novalis. Ces quatre poèmes : la Nuit de maiet la Nuit de décembre en 1835, puis La Nuit d'août en 1836 et La Nuit d'octobre en 1837 – sont construits autour des thèmes imbriqués de la douleur, de l'amour et de l'inspiration. Très sentimentaux, ils sont désormais considérés comme l'une des œuvres les plus représentatives du romantisme français.
Alfred de Musset vu par le sculpteur François Biron (1849-1926)
Vie sentimentale
Après sa séparation définitive d'avec George Sand, en , il tombe amoureux de l'épouse d'un juriste et sœur de son ami Edmond d'Alton-Shée, pair de France, Caroline Jaubert, qu'il appelle "la petite fée blonde". Leur liaison dure trois semaines avant de reprendre à la fin de 1835 ou au début de 1836. Hôte assidu de son salon, il en fera sa « marraine » et sa confidente, notamment tout au long de leur correspondance, qui s'étend sur vingt-deux ans[19]. C'est chez elle qu'il fait la connaissance, en , d'Aimée-Irène d'Alton, sa cousine, avec laquelle il entame une liaison heureuse et durable. Elle lui propose même de l'épouser. Abandonnée par Musset pour Pauline Garcia, qui se refuse à lui, elle épousera son frère Paul le . Alfred rencontre, le , à la sortie du Théâtre-Français, la comédienne Rachel, qui l'emmène souper chez elle, ils ont une brève liaison en juin.
En 1842, la princesse Christine de Belgiojoso, amie de Caroline Jaubert, lui inspire une passion malheureuse.
Retour au théâtre
De 1848 à 1850, il a une liaison avec la comédienne Mlle Despréaux, qui avait découvert Un caprice dans une traduction russe de Alexandra Mikhaïlovna Karatiguine à Saint-Pétersbourg, et l'avait créé au théâtre Michel, le théâtre français de Saint-Pétersbourg, en 1843, dans le rôle de Mme de Léry. Elle reprend la pièce au Théâtre-Français en 1847. C'est grâce à cette pièce que Musset rencontre enfin le succès au théâtre, Théophile Gautier qualifie la pièce, dans La Presse, « tout bonnement de grand événement littéraire. »
Bibliothécaire
Grâce à l'amitié du duc d'Orléans, il est nommé bibliothécaire du ministère de l'Intérieur le . Le duc d'Orléans meurt accidentellement en 1842.
Après la Révolution française de 1848, ses liens avec la monarchie de Juillet lui valent d'être révoqué de ses fonctions par le nouveau ministre Ledru-Rollin, le . Puis, sous le Second Empire, il devient bibliothécaire du ministère de l'Instruction publique, avec des appointements de trois mille francs, le .
Nommé chevalier de la Légion d'honneur le , en même temps que Balzac, il est élu à l'Académie française le au siège 10 du baron Dupaty, après deux échecs en 1848 et 1850. La réception a lieu le suivant. Il fête le même jour sa nomination comme chancelier perpétuel au bordel et ses débordements alcooliques lui valent, de la part d'Eugène de Mirecourt, la formule de « chancelant perpétuel » au « verre qui tremble »[20]. Ces crises convulsives, associées à des troubles neurologiques, font penser à une syphilis au stade tertiaire qu'il aurait contractée dans un bordel à 15 ans[21].
En 1852, il a quelque temps, une liaison avec Louise Colet, la maîtresse de Flaubert.
Décès
De santé fragile[22], mais surtout en proie à l'alcoolisme, à l'oisiveté et à la débauche, il meurt de la tuberculose le à 3h15 du matin à son domicile du 6 rue du Mont-Thabor - Paris 1er[23], quelque peu oublié. Cependant Lamartine, Mérimée, Vigny et Théophile Gautier assistent à ses obsèques en l'église Saint-Roch. On n’a révélé la mort de son fils à sa mère, qui était partie vivre chez sa fille Hermine à Angers, qu’après son enterrement[24].
Le poète est inhumé à Paris, au cimetière du Père Lachaise, où son monument funéraire se dresse sur l'avenue principale.
Sur la pierre sont gravés les six octosyllabes de son élégieLucie :
Mes chers amis, quand je mourrai,
Plantez un saule au cimetière.
J’aime son feuillage éploré ;
La pâleur m’en est douce et chère,
Et son ombre sera légère
À la terre où je dormirai.
et sur la face arrière, le poème Rappelle-toi :
Rappelle-toi, quand sous la froide terre
Mon cœur brisé pour toujours dormira ;
Rappelle-toi, quand la fleur solitaire
Sur mon tombeau doucement s'ouvrira.
Je ne te verrai plus ; mais mon âme immortelle
Reviendra près de toi comme une sœur fidèle.
Écoute, dans la nuit,
Une voix qui gémit :
Rappelle-toi.
En 1859, George Sand publie Elle et Lui, roman épistolaire d'inspiration autobiographique. Elle y révèle en particulier l’héautoscopie dont souffrait Musset[25], forme de dépersonnalisation qui explique le caractère hallucinatoire de La Nuit de décembre. Jugeant son frère calomnié par l'ensemble du roman, Paul de Musset lui réplique, six mois plus tard, en faisant paraître Lui et Elle.
« Personne n’a fait de plus beaux fragments que Musset, mais rien que des fragments ; pas une œuvre ! Son inspiration est toujours trop personnelle, elle sent le terroir, le Parisien, le gentilhomme ; [...] charmant poète, d’accord ; mais grand, non[27]. »
« Musset est un poète charmant, léger, délicat. [...] Grand ? non pas. [...] Si Musset a atteint la grandeur, c’est exceptionnellement, comme Béranger a atteint la poésie, par un coup d’aile qui ne s’est pas soutenu. Il a beaucoup imité Byron. [...] Il est très inférieur à Lamartine[29]. »
Postérité
Statue d'Alfred de Musset et de sa muse au parc Monceau.
Redécouvert au XXe siècle, Alfred de Musset est désormais considéré comme un des grands écrivains romantiques français, dont le théâtre et la poésie lyrique montrent une sensibilité extrême, une interrogation sur la pureté et la débauche, une exaltation de l'amour et une expression sincère de la douleur. Sincérité qui renvoie à sa vie tumultueuse qu'illustre emblématiquement sa relation avec George Sand.
Son frère aîné Paul de Musset jouera un grand rôle dans la redécouverte de l'œuvre d'Alfred de Musset, par la rédaction de biographies et la réédition d'un grand nombre de ses œuvres, comme La Mouche ou les Caprices de Marianne.
L'un des textes de son recueil Poésies posthumes, intitulé Nous venions de voir le taureau, a été mis en musique par Léo Delibes en 1874 sous le nom Les Filles de Cadix. Édouard Lalo compose trois mélodies sur des poèmes d'Alfred de Musset, À une fleur, Chanson de Barberine et La Zuecca, Ballade à la lune.
Son drame La Coupe et les Lèvres a été à la base de l'opéra Edgar de Giacomo Puccini (1889).
En 1902, Charles Maurras consacre Les Amants de Venise à la relation que Musset entretint avec George Sand. Analysant avec bienveillance les affres de leur passion, il décèle dans son issue tragique la preuve des dérèglements du romantisme qui ne recherche l'amour que pour ses transports. Pour Maurras, les âmes éduquées par la société et élevées par la religion ne doivent s'adonner à l'amour qu'à des fins supérieures.
Œuvres complètes, texte établi et annoté par Maurice Allem, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 3 tomes (poésies complètes, théâtre complet, œuvres complètes en prose), 1933, 1934 et 1938, 976, 1712 et 1344 p.. Le tome sur le théâtre a été remplacé par le suivant.
Théâtre complet, texte établi et annoté par Simon Jeune, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1990, 1368 p..
Poésies, édition de Émile Henriot et Jean Le Maire, Paris, Hachette, 1949. Cette édition s'appuie sur le texte de 1854.
Œuvres, 12 volumes (poésies : 3 volumes ; proses : 5 volumes ; théâtre : 4 volumes), illustrations d'Umberto Brunelleschi, décoration typographique de Roger Schardner, 1.400 exemplaires numérotés, Presses de Viglino / Au Moulin de Pen Mur, 1946-1949.
Poésies complètes, édition présentée et annotée par Frank Lestringant, Paris, Le Livre de poche classique, 2006, no 21004, 896 p.. Cette édition rompt avec la tradition. Elle retient le texte de 1840, et non plus celui de 1854.
Maurice Allem, Alfred de Musset, Grenoble, Arthaud, 1948.
Jean Louis Backès, José-Luis Diaz (dir.), Alfred de Musset : poésies, « faire une perle d'une larme » : actes du colloque d'agrégation du , Paris, SEDES, 1995.
Laurent Bourdelas, L'Ivresse des rimes, Paris, Stock, 2011.
Émile Henriot, Alfred de Musset, Paris, Hachette, 1928.
Léon Lafoscade, Le Théâtre d'Alfred de Musset, Paris, Hachette, 1901.
Sylvain Ledda, Alfred de Musset : les Fantaisies d'un enfant du siècle, Paris, Gallimard, coll. « Découvertes Gallimard / Littératures » (no 560), 2010.
Henri Lefebvre, Alfred de Musset dramaturge, Paris, L'Arche, 1955.
Frank Lestringant, Musset, Paris, Flammarion, 1998.
Paul Mariéton, Une histoire d'amour : George Sand et A. de Musset, Paris, Havard, 1897.
Charles Maurras, Les Amants de Venise : George Sand et Musset, Paris, Fontemoing, 1902.
Paul de Musset, Biographie de Alfred de Musset : sa vie et ses œuvres, Paris, Éditions A. Lemerre, , 365 p. (Wikisource) — Plusieurs rééditions, notamment à la suite des Œuvres complètes d'Alfred de Musset publiées (en 1877 puis rééditées) chez Charpentier, dont cette biographie constitue le 11e et dernier volume. Certains exemplaires contiennent des cartons pour les tomes 1, 2 et 10 de la série.
Henry Stanley Schwarz, Alfred de Musset : dramatiste, conteur, poète, New York, Prentice-Hall, 1931.
Jean-Marie Thomasseau, Alfred de Musset, Lorenzaccio, Paris, Presses Universitaires de France, 1986.
Maurice Toesca, Alfred de Musset ou l'Amour de la mort, Paris, Hachette, 1970.
Philippe Van Tieghem, Musset, Paris, Hatier, 1969.
Articles et chapitres de livres (sélection)
Steve Murphy, « Musset, ‘‘quatorze fois exécrable’’ ? Lecture méthodique d’un ‘‘Sonnet’’ », Études françaises, vol. 41, no 3, , p. 81-95 (lire en ligne)
Gilles Castagnès, « Musset, les romantiques et le Moyen Âge. Les enjeux d’une querelle », Études littéraires, vol. 37, no 2, , p. 43-61 (lire en ligne)
José-Luis Diaz, « ‘‘Nous tous, enfants perdus de cet âge critique’’ : la ‘‘génération de 1830’’ par elle-même », Romantisme, no 147, , p. 13-28 (lire en ligne)
Sylvain Ledda et Esther Pinon, « Ce que la sociocritique fait au théâtre. Notes sur les comédies d’Alfred de Musset », Études françaises, vol. 58, no 3, , p. 51-64 (lire en ligne)
Filmographie
En 1999, la liaison entre Alfred de Musset et George Sand a fait l'objet d'une adaptation cinématographique de Diane Kurys, Les Enfants du Siècle.
Les œuvres de Musset ont fait l'objet de plusieurs adaptations cinématographiques :
Le film Les Deux Amis, réalisé par Louis Garrel, sorti en 2015, propose une variation sur le thème des Caprices de Marianne.
La Confession d'un enfant du siècle a également été adapté en un télé-film réalisé par Claude Santelli et présenté en 1974.
Iconographie
Musset est l'un des cinq personnages du tableau George Sand dans l'atelier de Delacroix avec Musset, Balzac et Chopin[33] réalisé par le peintre péruvien Herman Braun-Vega à la demande des Musées de Châteauroux, en 2004, à l'occasion du bicentenaire de la naissance de George Sand. Dans son commentaire du tableau, Braun-Vega évoque la relation entre Musset et George Sand[34]. Le tableau est exposé pour la première fois en 2004-2005 au Couvent des Cordeliers de Châteauroux.
↑François-Xavier de Feller, Biographie universelle, ou Dictionnaire historique des hommes qui se sont fait un nom par leur génie, leurs talents, leurs vertus, leurs erreurs ou leurs crimes, Paris, J. Leroux, Jouby & Cie, et Gaume frères, 1849, tome VI, p. 155.
↑Paul de Musset, Biographie de Alfred de Musset : sa vie et ses œuvres, G. Charpentier, 1877, 372 pages, p. 18.
↑Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, Paris, 1815, tome VI, p. 105.
↑Mariée le 13 avril 1846 à Timoléon-Désiré Lardin, veuf depuis le 14 mars 1844, elle est décédée le . Ils ont eu un fils, Paul. Voir la Revue d'histoire littéraire de la France, Société d'histoire littéraire de la France, A. Colin., 1957, p. 354.
↑Voir Pierre Gastinel, Le romantisme d'Alfred de Musset, Librairie Hachette, 1933, 700 pages, p. 4, et Maurice Allem, Alfred de Musset, B. Arthaud, 1948, 241 pages, p. 15.
↑Louise Both-Hendriksen, La triade française : Alfred de Musset, Lamartine, et Victor Hugo, C. Schoenhof, 1886, 198 pages, p. VII.
↑Dont la Ballade à la Lune qui décrit un couple de bourgeois au lit sous l’œil goguenard de la lune, ce qui lui vaut d'être qualifié de poète licencieux par la critique littéraire classique.
↑Voir Jean-Louis Backès et Henriette Levillain, Le sens du détour : contribution à la littérature comparée, Paris, Klincksieck, coll. « Bibliothèque française et romane. » (no 88), , 200 p. (ISBN978-2-252-03526-9, OCLC60845870), p. 198-199, et les Œuvres complètes de Pouchkine (édition critique d'André Meynieux), A. Bonne, 1953, p. 362.
↑Michel Cadot, Victor Hugo lu par les Russes, Paris, Maisonneuve et Larose, coll. « Victor Hugo et l'Orient » (no 9), , 58 p. (ISBN978-2-7068-1544-7, OCLC490655237), p. 8.
↑. La comédie est arrêtée après deux représentations au théâtre de l'Odéon, notamment à cause des sifflets du public et du ridicule subi par la comédienne principale dont la robe est tachée par la peinture des décors encore fraîche
↑Anne-Simone Dufief, Le théâtre au XIXe siècle : du romantisme au symbolisme, Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis, Bréal, coll. « Amphi lettres », , 223 p. (ISBN978-2-84291-787-6), p. 85-86.
↑C'est l'avis de Maurice Allem (Alfred de Musset, B. Arthaud, 1948, 241 pages, p. 111), Joyce G. Bromfield (De Lorenzino de Medicis a Lorenzaccio, vol. 64 des Études de littérature étrangère et comparée, M. Didier, 1972, 220 p., p. 168), Pierre-Henry Bornecque (La France et sa littérature : guide complet dans le cadre de la civilisation, A. Desvigne, 1968, 896 p., p. 505), Denise P. Cogny (Alfred de Musset, Lorenzaccio: drame avec une biographie chronologique de Musset, une étude générale de son œuvre, une analyse méthodique de la pièce des notes des questions, des sujets de devoirs, Éditions Bordas, 1967, 192 pages, p. 30), ou Pierre Gastinel (Alfred de Musset, Comédies et proverbes, Société Les Belles lettres, 1957, p. 353). Pour Philippe van Tieghem (Histoire de la littérature française, Fayard, 1949, 724 pages, p. 441), c'est « le seul chef-d'œuvre authentique du drame romantique ».
↑Loïc Chotard, Approches du XIXe siècle, Paris, Presses de l'Université Paris-Sorbonne, , 454 p. (ISBN978-2-84050-168-8), « Confession à la marraine : Les lettres de Musset à Caroline Jaubert », p. 163-172.
↑Eugène de Mirecourt, Alfred de Musset, J.-P. Roret et cie, , p. 79.
↑Émile Henriot, L'enfant Du Siècle : Alfred De Musset, Amiot Dumont, , 244 p., p. 167.
↑Musées de Châteauroux, George Sand : Interprétations 2004, Nantes, éditions joca seria, , 256 p. (ISBN978-2-848-09036-8), p. 75 :
« Imaginons: Une visite à l'atelier de Delacroix... C'est l'année 1847. On surprend le maître en plein travail, il fait un portrait. George Sand garde la pose, entourée de Chopin, Balzac et Musset.[...] Musset, à l'ombre des tournesols, fait un geste étrange avec la main droite. Se souvient-il de Venise ? »