Différences entre versions de « Sébastien Ducamp »
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Version du 28 février 2017 à 02:48
- Petit discours
- pour l’anniversaire de Claude Itart-Longueville
Prononcé par Sébastien à Neuilly-sur-Seine, le 2014-xxx[1]
(mettre ici un visuel de Sébastien)
Cher Claude,
Cher Oncle Claude,
Cher Tountoune™,
Rédiger un discours pour vous en ce grand jour d’anniversaire n’était pas chose facile.
J’ai écrit, biffé, j’ai réécrit, rebiffé, annoté … mais après force tempêtes sous un crane, moult triturations cérébrales, j’en arrivais toujours à la même question
« Qu’est ce que je vais-je dire ? »
et j’en arrivais toujours au même constat :
« Cela va être (trop) [2]nul ! Ca va être trop long ! » .
Alors la lâcheté, bien plus que la paresse,
me murmurait tout bas, dans ma grande détresse
laisse tomber les discours, nous sommes ici tous là
et notre présence seule, ne suffirait elle pas ?[3]
(en rap...
Et puis band’ de lascars
composée, pour trois quart,
de sourds et d’ados ignares
Yo… au teint blafard)[4]
J’vais laisser mon discours au placard !
Et ben non ! Que diable ! vous avez quand même mérité un petit discours… un petit instant de solennité !
Donc je me suis lancé… mais comment résumer 90 ans d’une vie bien remplie ?
Devrais-je vous parler de votre enfance, de ce petit garçon très beau, qu’on voit sur les photos noir et blanc, un peu jaunies, en tout petit format, qui passait ses étés à Juans les Pins ?
… Mais de cela je ne sais pas grand-chose….
Devrais-je vous parler d’histoires entendues - ou de légendes qui sait ? - sur ce jeune garçon si frondeur, talentueux et rebelle à l’autorité,… ?
Sait le verbe manier, comme l’épée Scaramouche,
si bien qu’à la fin de l’envoi, il touche !...
… enfin vos mots touchent si bien que vous vous faites virer de tous les établissements scolaires du Languedoc et du Roussillon.
…. Mais de cela il ne faut rien dire, pour l’exemple vis-à-vis de la jeune génération
Devrait-on parler de l’adolescent passionné, qui inventait sans cesse des scenarios subtils, des ruses de sioux, des diversions pour vous échapper à l’attention familiale, s’évadant par les toits, escaladant gouttières, pour courir après ses passions ?
Mais de cela aussi je ne sais que peu de choses…
Devrait on vous parler du jeune homme qui a attrapé l’Histoire (avec un grand I) en vol, dompté des monstres d’acier, traversé terres et mers ?
Devrais-je vous parler d’Indochine ? D’après guerre ? Vous parler d’Angleterre ? … de croix militaire ?
Mais cela serait un peu impersonnel, Alors je vais parler d’autre chose ….
Je veux vous parler du Tountoune™ de notre enfance, celui qui mettait sa casquette, enfilait son écharpe et son imperméable, pour serrer doucement nos petits doigts emmitouflés, nous prendre par la main, et nous conduire au petit train…du Jardin d’Acclimatation… …la Rivière Enchantée, les manèges merveilleux.
Notre Tountoune™ qui nous emmenait à Thoiry, ou à La Mer de Sable…
les attaques des indiens…, encore le petit train !
Et de retour chez vous, le solitaire en bois, sur la table du salon, où on perdait les billes !
Ces instants de vie furent magiques, délicieux, ils bercent nos enfances, comme une douce mélodie.
Je veux vous parler d’Oncle Claude, toujours attentionné, toujours à l’écoute, toujours le cœur ouvert vers l’autre, pour partager joies et peines…. Et des bons gueuletons… les anniversaires que vous n’oubliez jamais !
A tous les petits et les grands moments, vous avez été, vous êtes et vous serez là ! ,
Enfin, et surtout, je veux vous parler de votre autre vous-même, plus que votre moitié, car on ne dissocie jamais Tountoune™ de Taline™, ni Claude de Jacqueline ». Votre amour, votre complicité sont plus qu’un exemple, une leçon ! Vous êtes si beaux ensembles !
Voilà, ce petit discours s’achève, nous vous souhaitons en chœur, au plus profond de nos cœurs, un… :
« Très heureux anniversaire ! »
notes