Différences entre versions de « 2018-287 »

De Mi caja de notas

Ligne 6 : Ligne 6 :
 
== méditation stoïque ==
 
== méditation stoïque ==
  
Te fâches-tu contre l'homme qui pue le bouc ?  Te fâches-tu contre celui qui a l'haleine fétide ? Que veux-tu qu'il y fasse ? Sa bouche est telle, ses aisselles sont telles ; il est inévitable, puisque telles sont telles, que de telles exhalaisons s'en dégagent. — Mais l'homme, dit l'autre, possède la raison ; il peut, en y réfléchissant, prendre conscience de la faute commise. — À la bonne heure ! Donc, toi aussi, tu possèdes la raison. Ébranle par ta faculté raisonnable sa faculté raisonnable ; montre-lui, avertis-le. S'il t'écoute, tu le guériras : point besoin de colère.  
+
<blockquote>Te fâches-tu contre l'homme qui pue le bouc ?  Te fâches-tu contre celui qui a l'haleine fétide ? Que veux-tu qu'il y fasse ? Sa bouche est telle, ses aisselles sont telles ; il est inévitable, puisque telles sont telles, que de telles exhalaisons s'en dégagent. — Mais l'homme, dit l'autre, possède la raison ; il peut, en y réfléchissant, prendre conscience de la faute commise. — À la bonne heure ! Donc, toi aussi, tu possèdes la raison. Ébranle par ta faculté raisonnable sa faculté raisonnable ; montre-lui, avertis-le. S'il t'écoute, tu le guériras : point besoin de colère.  
Ni tragédien, ni prostituée !  
+
Ni tragédien, ni prostituée ! <footer>
 
{{citation-fr
 
{{citation-fr
 
|author = [[Marc-Aurèle]]  
 
|author = [[Marc-Aurèle]]  
Ligne 14 : Ligne 14 :
 
|url = https://fr.wikisource.org/wiki/Page%3APensées_de_Marc-Aurèle%2C_trad._Barthélemy-Saint-Hilaire.djvu/175
 
|url = https://fr.wikisource.org/wiki/Page%3APensées_de_Marc-Aurèle%2C_trad._Barthélemy-Saint-Hilaire.djvu/175
 
}}
 
}}
 
+
</footer>
 +
</blockquote>
  
 
== [[pataphysique]] ==
 
== [[pataphysique]] ==

Version du 14 octobre 2018 à 05:05

Tridi
3
Frimaire
CCXXXIII

dimanche 14 octobre 2018

« Entre le fort et le faible, c'est la liberté qui opprime et la loi qui libère »

— Henri Lacordaire



méditation stoïque

Te fâches-tu contre l'homme qui pue le bouc ? Te fâches-tu contre celui qui a l'haleine fétide ? Que veux-tu qu'il y fasse ? Sa bouche est telle, ses aisselles sont telles ; il est inévitable, puisque telles sont telles, que de telles exhalaisons s'en dégagent. — Mais l'homme, dit l'autre, possède la raison ; il peut, en y réfléchissant, prendre conscience de la faute commise. — À la bonne heure ! Donc, toi aussi, tu possèdes la raison. Ébranle par ta faculté raisonnable sa faculté raisonnable ; montre-lui, avertis-le. S'il t'écoute, tu le guériras : point besoin de colère.

Ni tragédien, ni prostituée ! <footer> 180 ap. J.C. Marc-Aurèle : Pensées pour moi-même, 5.28 </footer>

pataphysique

Je sais tout mais
je ne comprends rien. <footer> 1938 René Daumal : La Grande Beuverie</footer>