Différences entre versions de « Somnologie »

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[[Marc Rey]] : <q>En France, La [[science du sommeil]] (aka [[somnologie]]) est devenue une spécialité à part entière depuis [[2017]] (alors qu'elle l'est depuis 20 ans aux Etats-Unis !(...) Notre message serait : Dormez plus, réduisez les stimulations le soir et adoptez un [[couvre-feu]] digital. </q> [[Sciences et Avenir]], octobre 2020)
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[[Marc Rey]] : <q>En France, La [[science du sommeil]] (aka [[somnologie]]) est devenue une spécialité à part entière depuis [[2017]] (alors qu'elle l'est depuis 20 ans aux Etats-Unis !(...) Notre message serait : ...
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Version du 18 octobre 2020 à 09:16

Marc Rey : En France, La science du sommeil (aka somnologie) est devenue une spécialité à part entière depuis 2017 (alors qu'elle l'est depuis 20 ans aux Etats-Unis !(...) Notre message serait : ...

Dormez plus, réduisez les stimulations le soir et adoptez un couvre-feu digital. Sciences et Avenir, octobre 2020)


wikipedia


La somnologie est la médecine du sommeil et de l'éveil, spécialisée dans le diagnostic et le traitement des troubles de la vigilance (somnolence excessive) et du sommeil (insomnies, parasomnies).

Le somnologue est le chercheur qui étudie le sommeil. L’hypniatre est le médecin spécialiste du sommeil.

La spécialité est reconnue par l'Ordre des médecins en France depuis 2003[réf. nécessaire], officiellement intitulée "Pathologie du Sommeil et de la Vigilance" pour les médecins détenteurs du DIU (diplôme inter universitaire) délivré par la Société Française de Recherche et Médecine du Sommeil (SFRMS).

Le diagnostic et le traitement de l'insomnie est orienté sur une démarche cognitive et comportementale visant à en identifier le mécanisme.

En cas de troubles respiratoires nocturnes de type apnée du sommeil ou d'hypopnée (obstructives ou non), le somnologue recherche le mécanisme physiopathologique responsable des apnées/hypopnées (cause uniquement anatomique ou « instabilité du contrôle respiratoire central » (« loop gain » élevé), problème de seuil d’éveil abaissé ou de contrôle des muscles pharyngés...)[1].

En cas de somnambulisme, phénomène où l'individu réalise des actions inconscientes durant son sommeil, le somnologue explore les mécanismes sous-jacents déclenchant ces épisodes. Il évalue si les causes sont principalement liées à des facteurs psychologiques, tels que le stress ou l'anxiété, ou à des perturbations dans les cycles de sommeil. Les thérapies recommandées peuvent varier, allant de la relaxation et la méditation à des approches plus spécialisées comme l'hypnothérapie ou la thérapie cognitivo-comportementale[2].

L'autogestion du sommeil par une bonne connaissance des règles de chronobiologie permet une meilleure adaptation aux rythmes imposés (travail de nuit, jet-lag).

Les origines de l'étude du sommeil

L'intérêt pour le sommeil et ses mystères remonte à l'Antiquité. Les anciennes civilisations, telles que les Égyptiens et les Grecs, avaient déjà des notions sur le rêve et le sommeil. Au fil des siècles, avec l'avènement de la science médicale, l'étude du sommeil est devenue plus structurée, conduisant à la naissance de l'hypnologie comme discipline à part entière.

Le métier de somnologue

Le somnologue peut exercer dans la médecine publique ou privée (médecine libérale où ses consultations sont souvent 3 à 4 fois plus longues que celles d'un généraliste)[1].

La plupart des spécialistes exercent au sein de structures hospitalières où il est possible de pratiquer un enregistrement polysomnographique du sommeil, dans un « lit de sommeil ».

La polysomnographie est indiqué dans troubles de la vigilance (somnolence diurne excessive). Le dépistage des troubles respiratoires du sommeil (apnée du sommeil) est réalisable à domicile à l'aide d'un enregistrement polygraphique simple.

« L’association fréquente du SAHOS (syndrome d’apnée-hypopnée obstructive du sommeil) et de différentes pathologies métaboliques et le haut risque cardiovasculaire ainsi induit est à prendre en compte dans la prise en charge thérapeutique et le jugement de la réponse aux traitements instaurés. Par une action sur l’ensemble des composantes pathologiques en cause chez ces patients présentant un SAHOS, une prise en charge combinée pourra ainsi permettre un effet bénéfique optimal »[3].

Références

  1. a et b I. Meney Essaber, « Le parcours du combattant pour l’ouverture d’un lit de sommeil en médecine libérale: Ou guide d’installation MG exclusif sommeil, libéral, secteur 1 », Médecine du Sommeil, sAS et syndrome métabolique, vol. 3, no 10,‎ , p. 39–44 (ISSN 1769-4493, DOI 10.1016/S1769-4493(06)70085-1, lire en ligne, consulté le )
  2. Somnologie, « Somnambulisme : thérapies alternatives et approches innovantes », sur somnologie.fr, (consulté le ).
  3. Marie Netchitaïlo, Marie Destors, Cécile Bosc et Jean-Louis Pépin, « Syndrome d’apnées du sommeil. Stratégies diagnostiques dans les différents contextes cliniques », La Presse Médicale, vol. 46, no 4,‎ , p. 404–412 (ISSN 0755-4982, DOI 10.1016/j.lpm.2016.09.005, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes


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