2019-242
De Mi caja de notas
Révision datée du 30 août 2019 à 08:56 par Xtof (discussion | contributions)
Humeur du jour
Coucou la famille. Humeur agitée en méditant sur la dernière citation discutée lors d'un déjeuner chez Claude que je vous remets dans la section du dessous. Apaisement en cours : Suis en très bonne compagnie mentale accompagné ce matin de quelques "anciens" : Bach, le dernier album de William Christie (Monteverdi). Puis marche et expo cet après-midi avec une belle femme. Mon agenda reste ouvert pour le weekend.
Pour les intéressés, je serai demain concert de Laura Perrudin à 12h00 au Parc Floral de Vincennes.
Love. -- xtof 30 août 2019 à 08:48 (UTC)
<iframe src="https://open.spotify.com/embed/album/4bwGPDpneVJvDPsj9c5vt7" width="300" height="380" frameborder="0" allowtransparency="true" allow="encrypted-media"></iframe>
aphorisme du jour
Hâte-toi de bien vivre et songe que chaque jour est à lui seul une vie.<footer>Sénèque - <footer>Lettres à Lucilius</footer>
Actualité famille
E-mail de Maman annonçant les obsèques de Claude pour le mardi 3 septembre à 10h30 à Neuilly.
> Ainsi selon ses désirs ,il sera inhumé après la messe qui aura lieu le mardi 3 septembre à 10heures 30 à l'Eglise St Jean Baptiste
à Neuilly (Avenue du Gal de Gaulle)..
> La cérémonie a été programmée...le cercueil ...et tout et tout...Pas de fleurs sauf un dessus de cercueil..
la musique choisie...
> le faire part ds le Figaro..(....)
> En attendant Il repose à la chambre mortuaire de l'hôpital Foch où ceux qui le souhaitent peuvent se rendre aujourd’hui
44 Rue Desbassaps de Richmont 92150 Suresnes
(Accès par SNCF et/ou T2) De 14 à 16 heures 30 Tel 01 46 25 25 64
📚textes et inspirations
Ils sont toujours vivants
Je n’ai qu’une certitude :
Ceux que j’ai aimés, ma famille, mes camarades, mes enfants, demeurent vivants en moi.
Ils guident encore mes pas.
Leur être fidèle, ce n’est pas s’enfermer dans la douleur. Il faut continuer de creuser le sillon : droit et profond.
Comme ils l’auraient fait eux-mêmes. Comme on l’aurait fait avec eux, pour eux.
Être fidèle à ceux qui sont morts, c’est vivre comme ils auraient vécu, c’est les faire vivre en nous.
C’est transmettre leur visage, leur voix, leur message aux autres.
Ainsi la vie des disparus germe sans fin.
Je ne sais pas si je dois me dire croyant.
Je ne puis dire : je crois en Dieu.
Je ne puis dire non plus : je crois…
Ce que je sais seulement, c’est que la mort ne détruit pas l’amour que l'on portait à ceux qui ne sont plus…
Je le sais parce que tous les jours je vis avec les miens…
Ce que je sais aussi, c’est que la vie doit avoir un sens.
Ce que je sais encore, c’est que l’amour est la clé de l’existence.
Ce que je sais enfin, c’est que l'amour, le bien, la fidélité et l’espoir triomphent finalement toujours du mal, de la mort et de la barbarie.
Tout cela, je le sais, je le crois…
Dieu est-il au creux de ces certitudes ?
Je ne sais pas… Je cherche…
<footer>Martin Gray (auteur d'Au nom de tous les miens)</footer>
La Voile
Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l’océan.
Il est la beauté et la vie. Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.
Quelqu’un à mon coté dit : « il est parti ».
Parti vers où ? Parti de mon regard c’est tout.
Son mât est toujours aussi haut, sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.
Et au moment où quelqu’un auprès de moi dit : « il est parti »,
il y a en d’autres qui, le voyant poindre à l’horizon et venir vers eux,
s’exclament avec joie : le voilà ».
C'est cela la mort.
Il n'y a pas de morts,
il y a des vivants sur les deux rives.
(d'après?) William Blake