PaPOTage

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PaPOTage

PaPOTage est à cette heure un brainstorming-projet de cadeau pour Jacqueline. Sur ce wiki, ce sera la page de discussion de Jacqueline (Itart-Longueville).

Statut

Premier croquis envoyé pour usages d'un jarre en raku / pot-pourri avec tiges pour accroche messages souvenirs, photos, cartes postales... Sans oublier le dépôt d'objets souvenirs incongrus comme des billes américaines, casse-tête avec des clous, qui doivent encore traîner dans le salon de Jacqueline etc. .

Chercher fournisseur de longues tiges avec petites pinces crocodiles pour accueillir post-it et photos.

à étudier avec Mado : Quels fleurs assortir avec une jarre noire (couleurs du raku contemporain) ?

Contenus

animaux

maintenance de la section à discuter ce soir avec Lucie et Madeleine pour production de visuels avec chats/ et petits chiens comme Smart ou Cookie.

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#jarre #raku #ceramique #ceramics #ceramic #empreintesparis #filou #chat

Une publication partagée par Barbara Billoud (@bbceramist) le 4 Mai 2017 à 2 :58 PDT

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musique

Une playlist à construire et exporter sur un support adapté pouvant se glisser au fond du pot : K7 ou petit lecteur MP3

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objets

billes

...Notre Tountoune™ qui nous emmenait à Thoiry, ou à La Mer de Sable…

les attaques des indiens…, encore le petit train ! Et de retour chez vous, le solitaire en bois, sur la table du salon, où on perdait les billes !<footer>extrait discours Sébastien</footer>


à compléter.

📚textes et inspirations

2 textes que je poserai au fond de la jarre sous enveloppe.

La Voile

Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l’océan.
Il est la beauté et la vie. Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.
Quelqu’un à mon coté dit : « il est parti ».
Parti vers où ? Parti de mon regard c’est tout.
Son mât est toujours aussi haut, sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.
Et au moment où quelqu’un auprès de moi dit : « il est parti »,
il y a en d’autres qui, le voyant poindre à l’horizon et venir vers eux,
s’exclament avec joie : le voilà ».

C'est cela la mort.
Il n'y a pas de morts,
il y a des vivants sur les deux rives.



(d'après?) William Blake

Ils sont toujours vivants (via BB)

Je n’ai qu’une certitude :

Ceux que j’ai aimés, ma famille, mes camarades, mes enfants, demeurent vivants en moi.

Ils guident encore mes pas.
  
Leur être fidèle, ce n’est pas s’enfermer dans la douleur. Il faut continuer de creuser le sillon : droit et profond.
Comme ils l’auraient fait eux-mêmes. Comme on l’aurait fait avec eux, pour eux.
  
Être fidèle à ceux qui sont morts, c’est vivre comme ils auraient vécu, c’est les faire vivre en nous.
C’est transmettre leur visage, leur voix, leur message aux autres.

Ainsi la vie des disparus germe sans fin.
  
Je ne sais pas si je dois me dire croyant.

Je ne puis dire : je crois en Dieu.

Je ne puis dire non plus : je crois…

Ce que je sais seulement, c’est que la mort ne détruit pas l’amour que l'on portait à ceux qui ne sont plus…
  
Je le sais parce que tous les jours je vis avec les miens…
  
Ce que je sais aussi, c’est que la vie doit avoir un sens.

Ce que je sais encore, c’est que l’amour est la clé de l’existence.

Ce que je sais enfin, c’est que l'amour, le bien, la fidélité et l’espoir triomphent finalement toujours du mal, de la mort et de la barbarie.
  
Tout cela, je le sais, je le crois…
  
Dieu est-il au creux de ces certitudes ?

Je ne sais pas… Je cherche…
  
 

<footer>Martin Gray (auteur d'Au nom de tous les miens)</footer>