Chez Prout.

« Chez Prout. »

Ce mot, sorti tout droit de la bouche d’un enfant. Une vulgarité toute légère, coquine et sans pudeur, un délit tout mignon avoué du bout des lèvres.

Ce mot, qui résume bien le ton de ce bistrot gourmand, une simplicité malicieuse et sincère.

Aussitôt entrés dans ce lieu, nous serons plongés dans un bistrot, le vrai de vrai, celui du verre qui s’entrechoque, celui du « un Côte du Rhône à la 10», celui du café arrosé, celui de la serviette nouée autour du cou, celui de la miette de pain qu’on ramasse du bout des doigts, celui où on laisse vibrer son téléphone dans sa poche, celui du rire spontané, celui de la conversation sans fin et celui de la conversation sans début.

Ce sera aussi celui où Zoé, 6 ans, pourra lire un Picsou tandis que Jacqueline, 72 ans, sirotera une Suze au bar et que Félix, 28 ans, déjeunera sur le pouce en observant les va et vient des passants du quartier.

On viendra déjeuner, diner ou prendre un verre. On dénouera sa cravate, on jouera avec son rond de serviette et on trinquera à ce qu’on veut pourvu qu’on trinque. Alors on sourira et tout s’enchainera.

Soyons prévenus, les produits seront frais et préparés sur place, chaque ligne de la carte pourra avoir le tampon « fait maison » mais est-ce vraiment nécessaire de le rappeler, le coup de fourchette s’en chargera tout seul ! <footer>source chezprout.com</footer>