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Aime | |||||
Chef-lieu d'Aime en direction de l'est. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Savoie | ||||
Arrondissement | Albertville | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Versants d'Aime | ||||
Maire délégué | Corinne Maironi-Gonthier | ||||
Code postal | 73210 | ||||
Code commune | 73006 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Aimerains | ||||
Population | 3 566 hab. (2013) | ||||
Densité | 70 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 33′ 22″ nord, 6° 39′ 03″ est | ||||
Altitude | Min. 596 m Max. 2 589 m |
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Superficie | 50,74 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Bourg-Saint-Maurice | ||||
Historique | |||||
Fusion | 1er janvier 2016 | ||||
Commune(s) d'intégration | Aime-la-Plagne | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Savoie (département)
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Aime est une ancienne commune française située en Tarentaise dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Elle fusionne le 1er janvier 2016 avec les communes de Granier et Montgirod pour former la commune nouvelle d'Aime-la-Plagne.
Géographie
Ancienne commune située dans la vallée de la Tarentaise en contrebas du domaine skiable de La Plagne et de ses stations de ski, dont elle est une des composantes avec les sites de Plagne Aime 2000 et Plagne-Montalbert. Ancien chef-lieu du canton d'Aime, fusionné avec le canton de Bourg-Saint-Maurice à la suite du redécoupage cantonal de 2014, elle est composée, hormis du bourg d’Aime proprement dit, de trois communes associées : Villette, Tessens et Longefoy-sur-Aime.
Communes Associées
Depuis 1972, trois communes du canton ont fusionné avec Aime : Longefoy, Tessens et Villette. Une sur chaque versant, la 3e au fond de la vallée.
- Longefoy :
- Petit village de 330 habitants, Longefoy est situé à 1 250 mètres d’altitude à l'ubac. Longefoy est à l'origine la commune support au développement de la station de Montalbert, satellite de La Plagne
- Tessens :
- Situé à 950 mètres d'altitude, le village de Tessens compte 287 habitants. Ses deux hameaux sont Villaroland et le Breuil (altitude 800 mètres). L’activité agricole constitue la principale économie du village. Étymologiquement, Tessens vient de « tessianum », domaine d'un Romain du nom de Tessius ou Titius.
- Villette :
- Le village de Villette (740 mètres d’altitude) compte 396 habitants. Il possède deux hameaux, Charves (1 300 mètres) et Plan Villard (hameau de montagne).
Transports
La commune d'Aime est desservie par la RN90 qui traverse la vallée de la Tarentaise. La gare ferroviaire d'Aime-La Plagne, située sur la commune, est par ailleurs desservie par le train.
Toponymie
Aime est un toponyme qui dérive du nom donné par les Romains, au Ier siècle avant notre ère, à cette capitale, Axima.
Ce toponyme dériverait du nom d'un dieu local Aximus[1],[2]. On a en effet retrouvé des inscriptions romaines désignant ce dieu Aximus[2].
On trouve les mentions suivantes de la commune : Axima selon la carte de Ptolémée, ouvrage du IIe siècle ; Aximam selon la Table de Peutinger, qui est une copie du XIIIe siècle d'une ancienne carte romaine[1],[2]. Au Moyen Âge, le nom devient Ayma (v. 1170), et que l'on retrouvera cent ans plus tard (1258), Aisma en 1197, puis Ayme en 1696[1],[2].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Éma (graphie de Conflans ou ORB)[3].
Histoire
Antiquité
L'antique Axima reçoit l'appellation Forum Claudii Centronum, qui en fait la capitale administrative des Ceutrons[1], attesté par de nombreuses inscriptions[4]. Aime se trouvait sur la voie romaine Alpis Graia, qui reliait Milan en Italie à Vienne en France par le col du Petit-Saint-Bernard.
Moyen Âge
La Basilique Saint-Martin fut construite à cette époque. Ses fresques du XIIe siècle sont de style byzantin. Le donjon est du XIIIe siècle et le logis du XVe/XVIe.
Période contemporaine
Politique et administration
La Commune fait partie de la Communauté de communes du canton d'Aime dont le siège se trouve dans la ville d'Aime.
Administration municipale
Le conseil municipal d'Aime, ainsi que l'équipe municipale, sont composés d'un maire (actuellement Corine Maironi-Gonthier DVG, en place depuis mars 2014), de 7 maires adjoints et de 16 conseillers municipaux dont un maire délégué pour Longefoy (Xavier Urbain), un maire délégué pour Tessens (Roger Chenu) et un maire délégué pour Villette (Christian Milleret).
Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal d'Aime :
Groupe | Président | Effectif | Statut | ||
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SE | Corine Maironi-Gonthier | 21 | majorité | ||
SE | Pascal Valentin | 06 | opposition |
Liste des maires
Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie d'Aime :
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[6],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 3 566 habitants, en évolution de +4,3 % par rapport à 2008 (Savoie : +3,87 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Manifestations culturelles et festivités
- 1995, départ d'une étape du Tour de France cycliste jusqu'à L'Alpe d'Huez, vainqueur Marco Pantani.
- 2002, départ d'une étape du Tour de France cycliste jusqu'à Cluses, vainqueur Dario Frigo après une étape de 142 km.
Économie
Tourisme
En 2014, la capacité d'accueil de la commune et de ses différentes stations-villages installées sur son territoire, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 13 336 lits touristiques répartis dans 2 050 structures[Note 2]. Les hébergements se répartissent comme suit : 196 meublés ; une résidence de tourisme ; 4 hôtels ; 6 centres ou villages de vacances/auberges de jeunesse ; un refuge ou gîte d'étape et une chambre d'hôtes[9].
Culture locale et patrimoine
-
La basilique Saint-Martin. -
Le chevet de la basilique Saint-Martin. -
Tour Montmayeur.
Lieux et monuments
- La tour de Montmayeur est une ancienne maison forte, du XIVe siècle, qui se dresse dans le bourg, à l'angle de la rue de la Gare et de la voie ferrée. Elle commandait un pont à péage sur l'Isère.
- La tour de Montmayeur (le donjon et le logis), fait l’objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques depuis le [10].
- Le Musée Pierre Borrione, du nom d'un ancien maire de la ville. Musée d'archéologie : période néolithique, gallo-romaine, baroque et également sur les mines de la Plagne
- La gare d'Aime-La Plagne.
Patrimoine religieux
- L'Ancien prieuré et la basilique Saint-Martin[11] : basilique romane du XIe siècle possédant une crypte souterraine du VIe siècle, un reliquaire et des absides. Sa structure, à la simplicité austère mais puissante, fut édifiée sur une substruction romaine. Elle est classée monument historique[12]. Ses fresques datent de la fin du XIIe siècle et du début du XIIIe siècle[13].
- La chapelle Saint-Sigismond, située sur le hameau de la colline Saint-Sigismond, ancienne église paroissiale avant son transfert vers l'église actuelle au XIIIe siècle/XIVe siècle[14]. La légende raconte qu'elle aurait été édifiée par saint Jacques[15]. Des fouilles ont permis de trouver des éléments d'édifices romain. Elle accueille désormais le musée archéologique Pierre Borrione.
- L'église paroissiale dédiée à Saint Sigismond[14], le dernier roi burgonde qui au Ve siècle apporte un appui décisif aux catholiques du royaume. Possédant des éléments du XVe siècle, l'édifice a été reconstruit dans la dernière partie du XVIIe siècle, consacrée en 1681[14]. Elle comporte cadran solaire et mobilier baroque. Elle était alors « orientée », c’est-à-dire que sa porte d’entrée se situait à l’ouest et que son chevet était à l’est. Elle était alors dédiée à Saint Sigismond. Elle est inscrite monument historique[16].
- Église Saint-Jacques de Longefoy (retable baroque)
- De nombreuses petites églises de village et chapelles de montagne :
- Chapelle Notre-Dame-des-Neiges de Montgésin (Montalbert), édifiée en 1418 ;
- Église Sainte-Agathe de Tessens, chapelle reconstruite en 1684 obtient un clocher au siècle suivant. Elle est agrandie en 1820, puis 1865[17],[18] ;
Patrimoine culturel
Patrimoine naturel
Espaces verts et fleurissement
En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[19].
Personnalités liées à la commune
- Paul Anxionnaz (1902-1997), homme politique, secrétaire d'État.
- Danièle Debernard, skieuse alpine y est née.
- Henri Debiez (1920-1944), résistant, assassiné par la Gestapo à Genas, Compagnon de la Libération.
Héraldique et logotype
Les armes d'Aime se blasonnent ainsi : D'azur au lion d'or cantonné de quatre écussons cousus de gueules chargés chacun d'une croix aussi d'or. |
Voir aussi
Bibliographie
- Abbé Lucien Chavoutier, « Aime et ses environs : petit pays, grande histoire », dans Mémoires et documents de la Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, coll. « L'histoire en Savoie » (no 54), , 48 p. (ISSN 0046-7510).
- Marius Hudry, Histoire des communes savoyardes : Albertville et son arrondissement (vol. 4), Roanne, Éditions Horvath, , 444 p. (ISBN 978-2-7171-0263-5). (lire en ligne [PDF] Aime ; Longefoy ; Tessens et Villette)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Site de la mairie
- Voir Site de la maison du tourisme
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[9].
Références
- « Article « Aime » », sur le site Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, site personnel de henrysuter.ch (consulté en ).
- Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 21.
- Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie - Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 18Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
- Inscrptions CIL 12, 102, CIL 12, 104, CIL 12, 105 et CIL 12, 110
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- « La capacité d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com, (consulté en ) : « Les données détaillées par commune, et par station : nombre de structures, nombre de lits par type d'hébergements (fichier : Détail des capacités 2014, .xlsx) ».
- « Château de Montmayeur », notice no PA00118160, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Raymond Oursel, Les chemins du sacré : L'art sacré en Savoie, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 393 p. (ISBN 978-2-8420-6350-4, lire en ligne), p. 22-25.
- Notice no PA00118162, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PM73000016, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- Marius Hudry, Sur les chemins du Baroque en Tarentaise, Volume 2, La Fontaine de Siloé - FACIM, , 335 p. (ISBN 978-2-84206-422-8, lire en ligne), p. 206.
- Louis Mollaret et Denise Péricard-Méa (préf. Patrick Poivre d'Arvor), Dictionnaire de saint Jacques et Compostelle, Paris, éd. J.-P. Gisserot, , 191 p. (ISBN 978-2-87747-884-7, OCLC 165078726, lire en ligne), p. 166.
- Notice no PA00118161, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Marius Hudry, Histoire des communes savoyardes : Albertville et son arrondissement (vol. 4), Roanne, Éditions Horvath, , 444 p. (ISBN 978-2-7171-0263-5), p. 112. ([PDF] lire en ligne)
- Raymond Oursel, Les chemins du sacré : L'art sacré en Savoie, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 393 p. (ISBN 978-2-8420-6350-4, lire en ligne), p. 21.
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
19 20 21 22 23 24 25 Décennies : -0 0 10 20 30 40 50 Siècles : -IIe -Ier Ier IIe IIIe Millénaires : -IIe -Ier Ier IIe IIIe |
L'année 22 est une année commune qui commence un jeudi.
Événements
- Hiver[1]: en Chine, Wang Mang envoie les généraux Wang Kuang et Lian Dan à la tête de 100 000 hommes contre les rebelles du Shandong menés par Fan Chong, désormais appelés « Sourcils Rouges » et qui reçoivent de nombreux ralliements. L'armée impériale est battue, et Lian Dan est tué[2]. Les « Sourcils Rouges » marchent ensuite vers le sud jusqu'à la riche région de Nanyang dans le Henan, où ils lèvent de nouvelles forces[1].
- Mai ou juin : Tibère rentre de Campanie à Rome à la suite de la maladie de sa mère Livie[3].
- 1er juillet[4]: Tibère obtient du Sénat romain la puissance tribunitienne pour son fils Julius Caesar Drusus[5].
- Octobre-novembre, Chine : Les troupes impériales contiennent provisoirement la révolte[1].
- Afrique : Le rebelle numide Tacfarinas envoie une ambassade à Rome pour réclamer des terres en échange de la paix. Tibère refuse, donne l'ordre au proconsul Blaesus d'accorder une amnistie générale aux insurgés mais de poursuivre Tacfarinas dans ses retranchements[5].
Notes et références
- John Stewart Bowman, Columbia chronologies of Asian history and culture, Columbia University Press, , 751 p. (ISBN 978-0-231-11004-4, présentation en ligne)
- Jean-Baptiste Grosier, Michel Ange André Le Roux Deshauterayes, Histoire générale de la Chine, vol. 3, Paris, P. D. Pierres, (présentation en ligne)
- Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques : Antiquité, Archéologie classique, vol. 26, CTHS, (ISBN 978-2-7355-0393-3, présentation en ligne)
- Robert Kenneth Sherk, The Roman Empire : Augustus to Hadrian, Cambridge University Press, , 302 p. (ISBN 978-0-521-33887-5, présentation en ligne)
- Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont, Histoire des empereurs et des autres princes qui ont régné durant les six premiers siècles de l’Église, vol. 1, Paris, Charles Robustel, (présentation en ligne)
Lien externe
- L’année 22 sur le site de la Bibliothèque nationale de France