Sylvain Tesson

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Sylvain Tesson
Sylvain Tesson en 2011 à la Comédie du Livre à Montpellier.
Fonction
Président
La Guilde (d)
-
inconnu
Biographie
Naissance
(52 ans)
Paris (France)
Surnom
Le prince des poètes[1]
Le prince des chats[2]
Le Wanderer[3]
Nationalité
Formation
Activité
Père
Mère
Marie-Claude Tesson-Millet
Fratrie
Stéphanie Tesson
Daphné Tesson
Autres informations
A travaillé pour
Domaine
Membre de
Sports
Genre artistique
Distinctions
Œuvres principales

Sylvain Tesson, né le à Paris, est un écrivain, voyageur et essayiste français.

Il est principalement connu pour ses récits de voyage à travers le monde, et est ainsi régulièrement classé dans la catégorie littéraire des écrivains-voyageurs qu’il a contribué à populariser dans le paysage littéraire contemporain[4].

Biographie

Famille et formation

Sylvain Tesson est le fils de Philippe Tesson (1928-2023), journaliste et patron de presse, et de Marie-Claude Millet (1942-2014), médecin spécialisée en rhumatologie et en médecine tropicale, qui ont fondé ensemble Le Quotidien du médecin en 1971, après quoi Philippe Tesson fonda Le Quotidien de Paris en 1974. Sylvain Tesson a deux sœurs : la comédienne Stéphanie Tesson (1969) et la journaliste Daphné Tesson (1978)[5].

Il grandit à Chatou dans les Yvelines[6] et étudie au lycée Passy-Buzenval de Rueil-Malmaison[6], puis effectue une hypokhâgne et une khâgne au lycée Claude-Debussy (aujourd'hui lycée Jeanne-d'Albret) de Saint-Germain-en-Laye[7]. Géographe de formation, il est titulaire d'un DEA de géopolitique à l'Institut français de géopolitique[8].

Premiers voyages - années 1990

En 1991, il découvre l’aventure lors d’une traversée à vélo du désert central d’Islande[9], puis d’une expédition spéléologique à Bornéo[10].

En 1993-1994, il fait le tour du monde à bicyclette avec Alexandre Poussin, qu’il connaît depuis le lycée[11]. Les deux amis, qui terminent alors leurs études de géographie[10], tirent de leur voyage, en 1996, le livre On a roulé sur la terre, qui leur vaut le prix jeune de l’IGN[9].

Années 2000 et suivantes

En 2001 et 2002 il participe à des expéditions archéologiques au Pakistan et en Afghanistan[9].

De mai 2003 à janvier 2004 il reprend l'itinéraire des évadés du goulag en suivant le récit, à la véracité contestée, de Sławomir Rawicz : À marche forcée (The Long Walk, 1955)[12]. Dans son livre L'Axe du loup, il relate ce périple, qui l'emmène de Iakoutsk, en Sibérie, puis en Chine où il rejoint le Tibet à vélo[13] ; il y retrouve l'exploratrice Priscilla Telmon (traversant l'Himalaya à pied) pour parcourir ensemble le Sikkim et gagner Calcutta en Inde à pied[14]. Pour lui, l’aventure est plausible dans son ensemble mais comporte des anomalies absolues, comme « dix jours sans boire dans le Gobi »[13].

En 2007, le documentaire Irkoutsk-Pékin, la route des steppes, qu'il réalise avec Nicolas Millet, relate son expédition d’Irkoutsk à Pékin en empruntant la route du Transmongol[15].

En 2008, il aide Robert Ménard à escalader la façade sud de Notre-Dame pour que celui-ci puisse se cacher sous la toiture en attendant le passage de la flamme olympique. « C'était une manière d'exprimer ma compassion pour la souffrance du peuple tibétain », dira-t-il[16]. Avec Priscilla Telmon, il participe au déploiement de deux banderoles de Reporters sans frontières sur Notre-Dame de Paris, puis avec les alpinistes Christian Clot et Evrard Wendenbaum, depuis le premier étage de la tour Eiffel[17].

Il obtient le prix Goncourt de la nouvelle en 2009, pour Une vie à coucher dehors, et le prix Médicis essai en 2011 pour Dans les forêts de Sibérie.

Sylvain Tesson (second en partant de la gauche) lors de la réception de Patrice Franceschi comme écrivain de Marine, le 10 février 2014 à l'hôtel de la Marine à Paris.

Le 20 août 2014, fortement alcoolisé alors qu'il sortait d'un restaurant après avoir fêté la remise de son dernier livre à son éditeur[18], il fait une chute de près de dix mètres en escaladant la façade d'une maison à Chamonix, alors qu'il séjournait chez son ami Jean-Christophe Rufin, avec qui il pratique l'alpinisme. Victime d'un sévère traumatisme crânien et de multiples fractures, il est hospitalisé à Annecy et placé en coma artificiel[19],[20]. Réveillé huit jours plus tard, il est transféré à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière pour une rééducation[21]. Il en ressort paralysé d'une moitié du visage, sourd d'une oreille et ayant perdu le goût[22].

À l'été 2017, France Inter lui propose de concevoir une série de huit émissions d'une heure chacune, intitulée « Un été avec Homère », lors desquelles il propose sa lecture et son analyse de l’Iliade et de l’Odyssée. Ces émissions donnent lieu l'année suivante à la parution d'un livre homonyme (Un été avec Homère), qui devient l'essai le plus vendu en 2018 — et le sixième livre toutes catégories confondues le plus vendu cette année-là —, selon le palmarès annuel L'Express-RTL-Tite Live[23],[24],[25]. Il est l'auteur le plus vendu en 2019 en France au palmarès des meilleures ventes de livres francophones (hors bandes dessinées) en librairies grâce à son récit La Panthère des neiges[26],[27]. En 2020, le livre passe « la barre faramineuse des 500 000 exemplaires »[28].

France Inter lui propose à nouveau, à l'été 2020, de concevoir une série de quarante capsules de quatre minutes chacune intitulée « Un été avec Rimbaud », lors desquelles il propose sa lecture et son analyse de l'œuvre d'Arthur Rimbaud[29],[30].

En 2020, il escalade l'aiguille d'Étretat avec Daniel du Lac[31],[32].

Vie privée

Il a vécu avec l'exploratrice Priscilla Telmon[33],[34] et avec l'écrivaine Bénédicte Martin[35],[36].

Critiques

L'avis selon lequel ses écrits véhiculeraient les poncifs de la littérature des voyages se rencontre chez certains auteurs. Ainsi, le philosophe et écrivain Bruce Bégout parle d’imposture à propos d’écrivains voyageurs qui fondent leur succès sur des stéréotypes littéraires pittoresques à l'instar de Sylvain Tesson : « Imposteurs (…). Je parlais plutôt d’écrivains comme Sylvain Tesson qui, à mon sens, reproduisent des clichés éculés sur la littérature voyageuse[37]. »

C’est ce qui ressort également du livre de Guillaume Thouroude sur le récit de voyage contemporain, dont le dernier chapitre oppose deux courants d’écriture : « Les « nouveaux explorateurs » qui recyclent des poncifs aventuriers dont Sylvain Tesson serait le chef de file, et qui comptent des figures connues comme Sonia et Alexandre Poussin, ou Sarah Marquis, et de l’autre côté des auteurs plus singuliers et novateurs comme Antonin Potoski, Philippe Vasset ou Bruce Bégout lui-même[38]. » Ce livre reproche à Tesson, notamment, de porter « un regard hautain sur le monde »[38].

Pour Jean-Xavier Ridon, ses livres dévoilent, sous une apparence humaniste, une idéologie « néocolonialiste » qui essentialise les populations rencontrées avec des « généralités constantes sur les Russes et l’esprit slave »[39], une attitude « qui n’est pas sans rappeler ce que l’orientalisme fut en son temps. » Il voit dans l’écriture de Tesson un manque d’authenticité : mise en scène de la solitude et du danger alors qu’il voit dans le séjour de Tesson « le choix d’un voyageur occidental qui a la chance d’expérimenter un mode de vie autre[39]. »

Evelyne Pieiller, dans Le Monde diplomatique, le décrit comme l'archétype moderne du « style réactionnaire », héritier (par ailleurs déclaré) des Roger Nimier, Emil Cioran, Antoine Blondin voire Louis-Ferdinand Céline, et tenant comme plusieurs d'entre eux (notamment Pierre Drieu la Rochelle) d'une posture de dandy aristocratique déplorant la décadence du monde, auquel il oppose une mystique de l'ordre hiérarchique, du goût du sacré et de l'uniforme[40]. Selon elle, la fascination de Sylvain Tesson pour la montagne est explicitement politique[41].

Les médias font écho aux tendances réactionnaires de Sylvain Tesson, comme L'Express qui le dépeint comme une « icône réac »[42] ou encore comme un « nouveau visage de la droite anti-moderne »[28]. Arnaud Viviant, journaliste au Masque et la plume, décrit son livre Blanc comme « de la littérature de droite », relevant à l'appui de sa critique cette phrase : « Il y a des migrants qui fuient la guerre d'islam pour arriver aux rives chrétiennes qui sont les seules à leur donner une chance[43] ». Tesson assume, par ailleurs, d'être « réactionnaire » et de fréquenter La Nouvelle Librairie (une librairie proche du théoricien de la Nouvelle Droite, Alain de Benoist)[44].

En 2023, le journaliste François Krug le cite dans son livre Réactions françaises, une enquête sur l’extrême droite littéraire parmi les écrivains ayant des liens avec cette tendance politique, avec Michel Houellebecq et Yann Moix. François Krug rappelle à ce propos que Sylvain Tesson a été chroniqueur sur Radio Courtoisie, radio d'extrême-droite. Le journaliste rapporte également son premier voyage financé par une association d'anciens de l'OAS, ainsi que ses liens et son admiration pour Jean Raspail et Dominique Venner, figures intellectuelles de la Nouvelle Droite[45],[46]. « En [se] fondant sur les faits et uniquement sur eux », François Krug le décrit comme un compagnon de route de l'extrême droite[47].

En janvier 2024, une tribune publiée dans Libération et rassemblant deux mille signataires[48], « poétesses, poètes, éditrices et éditeurs, libraires, actrices et acteurs de la scène culturelle française », dont Baptiste Beaulieu, Chloé Delaume ou Jean d'Amérique, s'oppose à la nomination de Sylvain Tesson comme parrain de l'édition 2024 du Printemps des poètes. L'écrivain y est décrit comme une « icône réactionnaire » qui viendrait « renforcer la banalisation et la normalisation de l’extrême droite dans les sphères politique, culturelle, et dans l’ensemble de la société »[49],[50],[51],[52]. Cette tribune est vivement dénoncée par le créateur du Printemps des poètes et ancien ministre de la culture Jack Lang qui estime qu'un « tel crétinisme est une insulte à la poésie »[53]. La ministre de la Culture en poste, Rachida Dati, ainsi que celui de l'Économie, Bruno Le Maire, apportent également leur soutien à l'écrivain[54]. Jack Lang et Nicolas Mathieu, personnalités de gauche, prennent publiquement sa défense[55]. Le 26 janvier 2024, Sophie Nauleau, directrice artistique du Printemps des poètes, démissionne, exprimant son grand dégoût face à « une cabale effarante, consternante pour ne pas dire monstrueuse »[48]. Pour Mohammed Aïssaoui dans Le Figaro, la « cabale » contre Sylvain Tesson serait davantage révélatrice d'« une question de rivalités pour les subventions dans ce petit milieu. »[56].

Publications

Cette bibliographie ne mentionne pas les ouvrages que Sylvain Tesson a eu l’occasion de préfacer au cours des années, les recueils (nouvelles, poèmes, aphorismes…) dans lesquels il a écrit des textes, ainsi que les reportages publiés dans de nombreux magazines (Le Figaro magazine, Grands reportages, etc.). Certains sont néanmoins regroupés dans ses livres (L’Énergie vagabonde, Bouquins, 2020) ou dans des rééditions (Géographie de l’instant, Équateurs, 2012, réédité par Pocket en 2014 avec 14 feuillets inédits).

Récits de voyage

Recueil

Nouvelles

Essais

Aphorismes

Journaux intimes, carnets et bloc-notes

Ces ouvrages sont présentés sous la forme d’un bloc-note calendaire dans lequel l’auteur publie des textes inédits issus de son journal intime et des extraits de chroniques publiés dans différents magazines .

Albums photographiques

Les albums photographiques auxquels Sylvain Tesson participe à la publication peuvent parfois comporter des textes inédits. D’autres sont seulement des versions de ses récits de voyage agrémentées d’iconographies.

Dessins

Lexiques

Adaptations en bandes dessinées

Filmographie

Documentaires

  • 2001 : La Chevauchée des steppes, réalisé par Priscilla Telmon
  • 2002 : Aral : chronique d’une mer asséchée, réalisé par Nicolas Millet
  • 2004 : Les Chemins de la liberté, coréalisé avec Nicolas Millet
  • 2011 : Six mois de cabane au Baïkal, coréalisé avec Florence Tran
  • 2013 : Sylvain Tesson, une liberté vertigineuse, réalisé par Bernard Laine
  • 2017 : Octobre blanc : Sylvain Tesson sur les sommets de la révolution, réalisé par Christophe Raylat
  • 2017 : La Voie des glaces, réalisé par Clément Gargoullaud
  • 2018 : Les îles Éparses, réalisé par Christophe Raylat

Courts-métrages

Télévision

  • 2019 : Dans le sillage d’Ulysse, réalisée par Christophe Raylat

Cinéma

Conférences

Sylvain Tesson se produit parfois sur scène à l’occasion de conférences, notamment pour la sortie de ses ouvrages, ou alors pour des conférences théâtrales qu’il conçoit et anime. Ses ouvrages sont également lus ou mis en scènes par des artistes contemporains.

Conférences

Conférences théâtrales

Lectures

Mises en scène

Distinctions

Prix littéraires

Décorations

Notes et références

  1. « Le poème de Sylvain Tesson à Andrea Marcolongo"", lejdd.fr, 27 mai 2024
  2. « Sylvain Tesson paralysé et le corps en miettes : retour sur la nuit du terrible drame", purepeople.com, 18 décembre 2021
  3. « Portrait de Sylvain Tesson", laprocure.com, 17 juin 2024
  4. Par Sandrine Bajos Le 1 juin 2024 à 09h10, « « Le genre a retrouvé ses lettres de noblesse » : le grand retour des écrivains voyageurs », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  5. « Marie-Claude Tesson-Millet, la fondatrice du Quotidien du médecin, est morte », Le Figaro, 7 mai 2014.
  6. a et b Étienne de Montety, « Sylvain Tesson, poète en liberté dans une époque confinée », Le Figaro,‎ 19-20 décembre 2020, p. 16-17 (lire en ligne).
  7. François Aubel, « L'écriture, une histoire de famille - Philippe et Sylvain Tesson - La folie des hauteurs », Le Figaro, mercredi 30 juillet 2014, page 18.
  8. Sylvain Tesson, présentation de l'auteur sur le site des Éditions Arthaud : « Géographe de formation […]. Sylvain Tesson obtient en 1996 un DEA de géopolitique (La Guerre de l'eau en Israël, directeur Yves Lacoste). ».
  9. a b et c Sylvain Tesson en bref, in Les Chemins de la liberté, Retour d’expé, p. 47.
  10. a et b Sylvain Tesson. Écrivain français, sur le site evene.fr.
  11. « Sylvain Tesson : podcasts et actualités », sur Radio France (consulté le ).
  12. Paru en français aux Éditions Phébus, Libretto, 2011.
  13. a et b « Sylvain Tesson, Les Chemins de la liberté, Retour d’expé », sur le site expemag.com, 16 avril 2004, p. 45 : « La vérité de tout ou partie de ce récit a été souvent contestée […]. Selon lui, l’aventure est plausible dans son ensemble mais comporte des anomalies absolues, comme "10 jours sans boire dans le Gobi". »
  14. Rédaction, « Les Chemins de la liberté, un film signé Peter Weir », sur Parlons d'orthodoxie (consulté le ).
  15. « Irkoutsk-Pékin, la route des steppes » (consulté le ).
  16. « La quête de l'inaccessible », sur LExpress.fr, (consulté le ).
  17. « Le drapeau noir flotte sur les JO », sur LEFIGARO, (consulté le ).
  18. « TÉMOIGNAGE. Grièvement blessé après une chute à Chamonix, Sylvain Tesson revient à la vie », sur ledauphine.com (consulté le ).
  19. Le Point magazine, « L'écrivain Sylvain Tesson dans un coma artificiel après une chute », sur Le Point, (consulté le ).
  20. « Sylvain Tesson devrait être réveillé de son coma en fin de semaine », sur LExpress.fr, (consulté le ).
  21. « L'écrivain Sylvain Tesson presque indemne après une chute de 10 mètres », sur LExpress.fr, (consulté le ).
  22. « Sylvain Tesson paralysé et le corps en miettes : "emboissonné" au moment de sa terrible chute, il raconte », sur Purepeople, .
  23. Classant les ouvrages francophones parus dans l'année en grand format.
  24. Thomas Vincy, « L'Express et RTL réunissent les auteurs les plus vendus en 2018 », LivresHebdo, 30 janvier 2019.
  25. Christophe Barbier, Jérôme Dupuis, Éric Libiot, Marianne Payot et Delphine Peras, « Hollande, Nothomb, Musso… Le déjeuner des best-sellers », L'Express, 4 février 2019.
  26. « Sylvain Tesson, auteur francophone le plus lu de l’année 2019 », sur LEFIGARO, (consulté le ).
  27. Florence Pitard, « On s’est invité au déjeuner des écrivains qui ont fait un tabac en librairie en 2019 », Ouest France, 13 février 2020.
  28. a et b « Qui est vraiment Sylvain Tesson ? », sur L'Express, (consulté le ).
  29. « France Inter: Un été avec Rimbaud, des plumes, des espions et des savants », sur Livres Hebdo (consulté le ).
  30. Un été avec Rimbaud, France Inter, juillet 2020.
  31. Sylvain Tesson, « Sylvain Tesson à l'assaut de l'Aiguille creuse », Le Figaro Magazine,‎ , p. 52-58 (lire en ligne).
  32. Philibert Humm, « Opération Lupin », Le Figaro Magazine, 2 octobre 2020, p. 59-60.
  33. La chevauchée kirghize de Sylvain Tesson et Priscilla Telmon.
  34. « P. Telmon Bio ».
  35. Jérôme Dupuis, « Qui se cache derrière les romans à clef de la rentrée ? », L'Express, 18 août 2018.
  36. Pascal Louvrier, « Bénédicte Martin: on ne badine pas avec l'amour fou », sur Causeur, .
  37. Liouba Bischoff (dir.), Voyager en philosophe. De Friedrich Nietzsche à Bruce Bégout, Paris, Kimé, , 260 p. (ISBN 2380720118), p. 237.
  38. a et b Guillaume Thouroude, La Pluralité des mondes. Le récit de voyage de 1945 à nos jours, Paris, Sorbonne Université Presses, coll. « Imago Mundi », , 300 p. (ISBN 979-1023105056), p. 235.
  39. a et b Jean-Xavier Ridon, « Sylvain Tesson, de l’extrême comme nostalgie conquérante », La Revue des lettres modernes, coll. « Voyages contemporains », 2,‎ , p. 65-78.
  40. Evelyne Pieiller, « Michel Houellebecq, Sylvain Tesson et leurs devanciers - La réaction, c’était mieux avant », sur Le Monde diplomatique, .
  41. Blanc, Gallimard, 240 p. (ISBN 2072960630), 2022, cité par Pieiller, op. cit.
  42. « Sylvain Tesson, l'icône réac », sur LExpress.fr, (consulté le ).
  43. « "Blanc" de Sylvain Tesson : "livre de droite" ou "ouvrage plein de charme" ? L'avis du Masque et la plume », sur radiofrance.fr, .
  44. Saïd Mahrane, « Sylvain Tesson, « l'icône gauchiste » », sur Le Point, (consulté le ).
  45. Voir sur mediapart.fr.
  46. Myriam Mernissi, « Sylvain Tesson sur France Inter : prière de ne pas déranger » Accès payant, sur Arrêt sur images, (consulté le ).
  47. « Sylvain Tesson ou les liaisons dangereuses avec l’extrême droite | Les Inrocks », sur lesinrocks.com (consulté le ).
  48. a et b Nathalie Crom, « Polémique Sylvain Tesson : la directrice artistique du Printemps des poètes démissionne », sur Telerama.fr.
  49. Un collectif de 600 poètes et auteurs, « Nous refusons que Sylvain Tesson parraine le Printemps des poètes, par un collectif dont Baptiste Beaulieu, Chloé Delaume, Jean D’Amérique… », sur Libération (consulté le ).
  50. « “Icône réactionnaire” : parrain du Printemps des poètes, Sylvain Tesson dérange », sur ActuaLitté.com (consulté le ).
  51. « Le choix de Sylvain Tesson pour parrainer le Printemps des poètes contesté par plus de 600 signataires d’une tribune », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  52. « Le choix de Tesson comme parrain du Printemps des poètes ne passe pas », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  53. Prisma Média, « “Un tel crétinisme…” : Jack Lang pousse un rare coup de gueule - Gala », sur Gala.fr, (consulté le ).
  54. « La ministre Rachida Dati soutient le choix de Sylvain Tesson comme parrain du Printemps des poètes », sur Franceinfo, (consulté le ).
  55. Mario Girard, « Polémique sur fond de poésie et de politique », La Presse, Montréal,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  56. Derrière la cabale contre Sylvain Tesson, une bataille pour le magot du Printemps des poètes, lefigaro.fr, 5 mars 2024.
  57. « Sylvain Tesson reçoit le Goncourt de la nouvelle », sur Livres Hebdo (consulté le ).
  58. « Le prix Médicis consacre Mathieu Lindon et Sylvain Tesson », sur parismatch.com, (consulté le ).
  59. « Sylvain Tesson auréolé du prix Nice Baie des Anges », sur Livres Hebdo (consulté le ).
  60. « Sylvain Tesson remporte le prix 2015 de la page 112 », sur Livres Hebdo (consulté le ).
  61. « Le Prix des Hussards est décerné à Sylvain Tesson », sur Les Echos, (consulté le ).
  62. « Sylvain Tesson lauréat du prix Erwan Bergot », .
  63. « Un Renaudot surprise pour Sylvain Tesson, récompensé pour son livre « La Panthère des neiges » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  64. « Meursault. Sylvain Tesson, prix de la Paulée, honorant « le buveur et le buvard » », sur bienpublic.com (consulté le ).
  65. « Sylvain Tesson reçoit le prix Chateaubriand au château de Combourg pour son récit de voyage » Accès payant, Ouest-France, (consulté le )
  66. « Jean-Paul Belmondo, France Gall et Pierre Gagnaire décorés de l'ordre national du Mérite », sur Franceinfo, (consulté le ).

Voir aussi

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Bibliographie

  • L. Bedin, P. Grimault et S. Victor, Sur la route bleue avec Sylvain Tesson, Annecy, Livresdumonde, , 128 p. (ISBN 978-2-919117-01-7, EAN 9782919117017)
  • Isabelle Daunais, « ‘‘Une fissure dans le présent’’ : la ruine comme échappée chez Sylvain Tesson et Jean-Paul Kauffmann », Études françaises, vol. 56, no 1,‎ , p. 65-76 (lire en ligne)
  • François Krug, Réactions françaises : enquête sur l'extrême droite littéraire, Paris, Seuil, coll. « Documents », , 224 p. (EAN 9782021500806)

Télévision

Articles connexes

Liens externes


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