Saumur

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Saumur
Saumur
La Loire traversant la ville.
Blason de Saumur
Blason
Saumur
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
(sous-préfecture)
Arrondissement Saumur
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération Saumur Val de Loire
(siège)
Maire
Mandat
Jackie Goulet (DVG)
2020-2026
Code postal 49400
Code commune 49328
Démographie
Gentilé Saumurois
Population
municipale
26 215 hab. (2021 en évolution de −4,62 % par rapport à 2015)
Densité 395 hab./km2
Population
agglomération
29 338 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 47° 15′ 36″ nord, 0° 04′ 37″ ouest
Altitude Min. 20 m
Max. 95 m
Superficie 66,35 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Saumur
(ville-centre)
Aire d'attraction Saumur
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Saumur
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saumur
Géolocalisation sur la carte : France
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Saumur
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
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Saumur
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Saumur
Liens
Site web ville-saumur.fr

Saumur est une commune française, sous-préfecture du département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire. Elle est la troisième commune du département en nombre d'habitants.

Le , Saumur s'est associée à quatre communes limitrophes : Bagneux, Dampierre-sur-Loire, Saint-Hilaire-Saint-Florent et Saint-Lambert-des-Levées[1].

Saumur est particulièrement connue pour son école de cavalerie, son château et ses vins.

Géographie

Localisation

Cartographies de la commune
Carte
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique

Saumur est située dans le Saumurois, région naturelle[2] et ancienne division de la province d'Anjou[3]. Les villes proches sont : Thouars (Deux-Sèvres), Loudun (Vienne), Angers et Baugé (Maine-et-Loire), Chinon et Tours (Indre-et-Loire).

La municipalité de Saumur comprend cinq communes associées depuis le  :

Saumur est située au cœur du parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine dont elle est la plus grande commune en nombre d'habitants.

Communes limitrophes

Géologie

Le Saumurois, terre de tuffeau et de falun, possède près de 1 200 kilomètres de galeries souterraines et troglodytes ainsi que de 16 000 cavités dont la moitié sont à l'abandon. De nombreuses galeries sont utilisées par les entreprises angevines de vins pétillants de Saumur et par les champignonnières produisant les fameux « champignons de Paris ».

Hydrographie

Panorama depuis la rive gauche, Vue sur l'île d'Offard.
La Loire à Saumur.

La ville de Saumur est traversée de part en part par la Loire. Celle-ci entre sur le territoire communal au sud-est par deux bras de part et d'autre de l'île de Souzay (île Trotouin), elle contourne par deux bras l'île Offard (île Millocheau) au centre de la ville, puis l'île Ardouin au nord-ouest, et elle en sort au nord-ouest en passant d'abord en rive droite par Saint-Martin-de-la-Place puis en rive gauche par Chênehutte-Trèves-Cunault (commune déléguée de Gennes-Val-de-Loire). Au droit du pont Cessard, la masse d'eau issue de la Vienne n'est pas encore parfaitement mélangée à la masse d'eau issue de la Loire[4].

L'affluent du Thouet pénètre au sud de Saumur en longeant Bagneux vers le nord-ouest puis bifurque vers le nord-est vers Saint-Hilaire-Saint-Florent, rejoignant la Loire au lieu-dit la « Bouche Thouet », en face de l'île Ardouin.

La limite nord-est de la commune est en grande partie formée par l'Authion (affluent en rive droite de la Loire), rejointe à gauche par la boire Lévêque qui naît à Saumur sur le territoire de Saint-Lambert-des-Levées.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

  • Moyenne annuelle de température : 11,9 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,8 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 618 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1950 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[11]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records SAUMUR (49) - alt : 69 m 47° 15′ 06″ N, 0° 04′ 24″ O
Records établis sur la période du 01-01-1950 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,5 2,3 4,3 6,2 9,8 12,7 14,5 14,2 11,5 9,1 5,1 2,8 7,9
Température moyenne (°C) 5,5 6 9 11,3 15,1 18,4 20,5 20,3 17,2 13,5 8,6 5,8 12,6
Température maximale moyenne (°C) 8,4 9,8 13,6 16,5 20,5 24,1 26,5 26,4 22,9 17,8 12,1 8,7 17,3
Record de froid (°C)
date du record
−14,8
17.01.1985
−14,4
04.02.1963
−10,5
01.03.05
−2,5
12.04.1986
−0,1
03.05.1979
1,3
20.06.1958
7,5
12.07.00
7
30.08.09
1,1
11.09.1972
−2,5
30.10.1997
−7,2
23.11.1956
−11
28.12.1962
−14,8
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17,2
15.01.1975
22
27.02.19
26,5
31.03.21
30,8
30.04.05
34,2
26.05.1953
42
29.06.19
42,3
25.07.19
40,1
07.08.20
36,4
14.09.20
31,2
03.10.11
23,8
06.11.1955
18,6
04.12.1953
42,3
2019
Précipitations (mm) 55,9 45,7 44,2 52,5 53,4 35 48,6 35,5 49,3 66,6 62,8 64,7 614,2
Source : « Fiche 49328001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme

Typologie

Au , Saumur est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saumur[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes, dont elle est ville-centre[Note 5],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saumur, dont elle est la commune-centre[Note 6],[14]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (60,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (18 %), zones agricoles hétérogènes (18 %), terres arables (14,5 %), prairies (13,8 %), forêts (10,8 %), cultures permanentes (9,4 %), eaux continentales[Note 7] (6,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,6 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

Réseau routier et autoroutier

Sur la rive droite de la Loire, la D 952 entre sur la commune au sud-est et suit le fleuve en direction du nord-ouest. Sur la rive gauche, la D 947 entre au sud-est de la commune et suit le cours du fleuve jusqu'au pont du Cadre Noir. Elle y rejoint la D 93 qui entre au sud, par la commune de Bagneux.

La N 147 pénètre sur la commune par le nord et se divise en deux voies différentes : la N147 elle-même traverse Saumur et l'île Offard par le pont des Cadets de Saumur, forme des intersections avec la D 947 et la D 93 et se dirige vers le sud-ouest où elle se divise avec la D 960 juste avant de sortir de la commune. La N 347, branche de la N 147, forme une voie parallèle plus à l'ouest en traversant Saint-Lambert-des-Levées et en traversant la Loire par le pont du Cadre Noir, puis en continuant vers le sud avant de rejoindre la D 960. Enfin, la D 751 part de la N 147 sur la rive gauche pour aller longer la Loire en amont.

La ville de Saumur compte six ponts importants : un pont ferroviaire, les ponts Cessart et des Cadets de Saumur et le pont du Cadre Noir (traversé par la RD 347) sur la Loire ainsi que les ponts Fouchard et de l'Écluse sur le Thouet.

Transport en commun

Le réseau Saumur Agglobus exploité par la Communauté d'agglomération de Saumur Loire Développement dessert l'ensemble de l'agglomération de Saumur. Il se compose ainsi :

Lignes 1 à 17 : lignes périurbaines desservant les communes de l'Agglomération.

Lignes 30 à 36 : lignes urbaines desservant le centre-ville et la périphérie de la ville.

Depuis l'été 2019, un système de navette gratuite a été mis en place par Saumur Agglobus en collaboration avec la Ville de Saumur. Son objectif, désengorger les rues du centre-ville pleines de voitures en proposant un bus gratuit desservant le parking du Chardonnet, l'office de tourisme, la mairie, la place Saint-Pierre, ainsi que la rue Beaurepaire. Depuis janvier 2020, le système appelé "Navis" est en place tous les samedis, jour de marché à la fréquence de un tour toutes les demi-heures.

Des bus mis en place par la région et pour certains en collaboration avec la SNCF desservent les Pays-de-la-Loire.

Réseau ferroviaire

Gare de Saumur.
Gare de Saumur.

La gare de Saumur est ouverte depuis le [18]. Elle se situe sur les lignes Tours à Saint-Nazaire et Chartres à Bordeaux-Saint-Jean.

Des trains TER, Intercités et quelques TGV s'arrêtent à cette gare. Des trains à destination de Thouars/Bressuire, Angers, Nantes, Tours/Saint-Pierre-des-Corps, Orléans et Cholet.

En complément du réseau ferré, la SNCF met en place des bus notamment sur la ligne direction Thouars et La Flèche.

Ligne Caractéristiques
L10 BRESSUIRE ↔ Thouars ↔ SAUMUR
Longueur
155,8 km
Durée
0 h 55
Nb. arrêts
4
Soirée / Dimanche - Férié
✔️ / ✔️
Horaires
5 h 57 - 20 h 45
Réseau
TER Nouvelle-Aquitaine

Cyclisme urbain

Institué en 2017, le Baromètre des villes cyclables est une enquête bisannuelle évaluant l'indice de satisfaction des usagers en France ; sur une échelle allant de 1 à 6, il leur est demandé de noter leur sentiment de sécurité, le confort de déplacement, les aménagements cyclables (piste et bande cyclable, sas vélo, double-sens cyclable, cédez-le-passage cycliste au feu…) et les possibilités de stationnement, par exemple les arceaux à vélo ; d'autres éléments sont pris en compte, tels que la place allouée aux cycles dans les transports en commun, la politique municipale de promotion du vélo comme mode de transport, la présence d'un magasin ou d'un atelier vélo solidaire et participatif, la location, le libre-service, etc. Le classement va de “A+” (excellent) à “G” (très défavorable).

En 2017, Saumur ne se classe pas. Moins de 50 personnes ont répondu à l'enquête[19].

En 2019, Saumur se positionne en “E” (plutôt défavorable), avec une note globale de 3,10. Il y a eu 71 contributions[20].

En 2021, Saumur se positionne en “D” (moyennement favorable), avec une note globale de 3,11. Par rapport à 2019, la note sur la sécurité baisse de E à F et celle sur les services et stationnements augmente de E à C. Il y a eu 209 contributions[21].

Aéroport

Saumur dispose d'un aérodrome, l’aérodrome de Saumur-Saint-Florent (code IATA : XSU • code OACI : LFOD), ouvert à la circulation aérienne publique (CAP)[22], situé à 2,5 km à l’ouest sur l'ancienne commune de Saint-Hilaire-Saint-Florent. Il est utilisé pour la pratique d’activités de loisir et de tourisme (aviation légère, parachutisme et aéromodélisme).

Toponymie

Le nom de Saumur

Le nom est attesté sous les formes latinisées Salmuri en 968[23], puis [castrum] Salmurum, Salmurius, Salmuria et pour les premières formes françaises [Pétronille de] Salmur en 1209, Salmeur en 1240, Saumur en 1793 et 1801[24].

L'origine de cette formation toponymique reste obscure. Albert Dauzat y voit sans conviction un préceltique sala[23] qu'il note curieusement sans astérisque, comprendre *sala (non attesté) « terrain marécageux », plutôt qu'un celtique salm « qui saute et qui coule »[23]. Il est suivi d'un élément -mur non identifié[23].

Autres toponymes

Saumur absorbe Saint-Florent entre 1790 et 1794, puis en 1973 les communes de Bagneux, Dampierre-sur-Loire, Saint-Hilaire-Saint-Florent et Saint-Lambert-des-Levées[25].

Village de Saint-Florent : Saint Florent en 1793[26].

Village de Bagneux : Bagneux en 1793 et 1801[27].

Village de Dampierre-sur-Loire : Dampierre en 1793 et 1801, puis Dampierre-sur-Loire en 1927[28].

Village de Saint-Hilaire-Saint-Florent : Saint Hilaire en 1793, Saint-Hilaire et Florent en 1801, pour devenir ensuite Saint-Hilaire-Saint-Florent[29].

Village de Saint-Lambert-des-Levées : Saint Lambert des Levées en 1793 et 1801[30].

Histoire

Préhistoire et Antiquité

La présence de monuments mégalithiques[31] comme le dolmen de Bagneux montre l’existence d'une présence humaine dès le néolithique.

Moyen Âge

Le château de Saumur, façade sud.
Le château de Saumur, façade sud. Miniature de septembre dans Les Très Riches Heures du duc de Berry, vers 1440, musée Condé, Ms.65, f.9v.

En 845, Saumur est pillée par le chef viking Hasting[32].

Vers 960, Thibaut le Tricheur fait construire le château de Saumur[33].

À la fin du Xe siècle, Gelduin, seigneur de Saumur, est vassal des comtes de Blois, ce qui en fait un ennemi du puissant comte d'Anjou, Foulques III Nerra. Alors que Foulque est sur le point d'assiéger Saumur, Gelduin obtient une trêve. C'est à cette occasion que Foulque, prenant son adversaire au mot, entame la construction d'une tour sur la rive gauche de la Loire qu'il aurait baptisée Trève. En 1026[34], Foulque Nerra s'empare de Saumur. Le monastère Saint-Florent est détruit. Un nouveau monastère est consacré cinq ans plus tard par l'évêque d'Angers[35].

La ville est prise en 1203 par Philippe Auguste, qui l'incorpore au domaine royal. Saint Louis y donne en 1241 une fête si fabuleuse qu'on l'appela la « Non-Pareille ».

En 1343, le sel devient un monopole d'État par une ordonnance du roi Philippe VI de Valois, qui institue la gabelle, la taxe sur le sel. L'Anjou fait partie des pays de « grande gabelle » et comprend seize tribunaux spéciaux ou « greniers à sel », dont celui de Saumur. Le , Bertrand Du Guesclin, chevalier et connétable de France, reprend Saumur aux troupes anglaises.

En 1446 est tenu un célèbre pas d'armes (joute chevaleresque suivant un scénario théâtral) hors les murs du château, à l'initiative du roi René contre le duc d'Alençon[36].

XVIe – XVIIIe siècles

Château de Saumur.

Le siècle de la Réforme est la grande époque historique de Saumur. Les idées nouvelles y furent promptement et vivement accueillies car la bourgeoisie de Saumur était arrivée à un état très développé de richesse, de commerce actif, de liberté municipale. Non seulement, elle se montra favorable au calvinisme, suivant en cela l’impulsion générale de la bourgeoisie mais elle eut même une raison de plus pour embrasser avec enthousiasme : l'abbaye de Saint-Florent et celle de Fontevrault pesaient sur elle de deux côtés, retenaient son essor et, avec leurs privilèges, la pressaient comme dans un étau pour en exprimer la substance à leur profit. Le protestantisme représenta donc pour Saumur spécialement une doctrine et un effort d'affranchissement.

Quand les partis en arrivèrent à un état de lutte matérielle, Saumur prit fait et cause pour la religion réformée. Les églises furent pillées et dévastées ; les représailles passionnées de la population frappèrent surtout l'abbaye de Saint-Florent. En 1565, Charles IX et Catherine de Médicis vinrent en Anjou. Saumur étant occupé par le prince de Condé et par ses troupes protestantes, le roi et sa mère ne purent y entrer, et passèrent outre. Plus tard, Saumur fut enlevé au prince de Condé par le duc de Montpensier. Saumur subit ainsi les vicissitudes de la lutte entre catholiques et protestants, mais resta invariable dans son esprit et dans ses sympathies protestantes. La Saint-Barthélemy y passa sans éteindre plus qu'ailleurs le protestantisme dans le sang qu’elle y fit pourtant abondamment couler.

En 1576, quelques années après ce massacre, le roi Henri de Navarre (futur Henri IV), échappé de Paris, vint se réfugier à Saumur, où il fut reçu avec empressement. Il s'y établit pendant plusieurs semaines, vivant sans religion, le roi ne se pressant pas de retourner au protestantisme[37]. En 1589, par le traité conclu entre lui et Henri III, Saumur lui fut cédé comme place de sûreté et comme passage sur la Loire. Cette ville fut donc, en quelque sorte, pour le futur roi la première marche du trône de France. Henri de Navarre confia la garde de Saumur à un de ses fidèles amis, l'une des figures les plus élevées et les plus expressives du protestantisme, Philippe Duplessis-Mornay, et en maintint le gouvernement quand il fut devenu roi.

Décrit comme possédant la distinction du gentilhomme qu'il était de naissance, l’austérité d’un plébéien, la science et la forme des plus lettrés de son temps, le courage d'un soldat et l’habileté d’un capitaine à la guerre, le zèle d’un apôtre pour sa religion et la mesure d’esprit d’un homme politique, Duplessis-Mornay a exercé une immense influence sur Saumur et sur son développement. Sous le gouvernement de celui que les catholiques appelaient « le pape des huguenots », Saumur en devint naturellement la métropole, autant qu'il pouvait en être le pape. Il y fit construire à ses frais un temple pour l'exercice du culte réformé. Il y fonda l'académie protestante, dont la renommée s'étendit non seulement en France, mais dans toute l'Europe, et à laquelle furent attachés comme professeurs les hommes les plus distingués du dedans et du dehors, et qui fut un foyer puissant de haut enseignement destiné à la jeunesse de la nouvelle religion. Des érudits à la renommée internationale comme Marc Duncan, Moïse Amyraut, Louis Cappel, Josué de la Place ou Tanneguy Le Fèvre, le père d'Anne Dacier, née à Saumur en 1654, figurèrent, entre autres, au nombre des professeurs de cette prestigieuse institution qui accueillit en outre de très nombreux étudiants étrangers, dont William Penn, le fondateur de la Pennsylvanie.

Les établissements de Duplessis, son influence et son administration, donnèrent une grande importance à la ville, et y attirèrent de toutes parts les familles protestantes. Catherine de Navarre, sœur de Henri IV, tant que l'avènement de son frère fut contesté par la Ligue, fixa sa résidence à Saumur. En 1596, les protestants y tinrent un synode national sous la direction et sous les auspices de Duplessis-Mornay. Bodin estime que la population de la ville s'éleva rapidement, et qu'elle atteignit jusqu’à 25 000 habitants. Le château fut réparé par Duplessis, qui l'habitait, et reçut de lui ses dernières augmentations et les compléments importants qui l'ont mis à peu de chose près dans l'état où il est encore.

La mort de Henri IV émut vivement les protestants, qui tinrent, en 1611 une assemblée générale à Saumur, où toutes les provinces envoyèrent des députés, parmi lesquels figuraient les ducs de Bouillon, de Sully, de Rohan, etc. Duplessis fut le président de cette assemblée qui dura quatre mois et pendant lesquels Saumur offrit l’aspect et l’animation d’une capitale. Duplessis-Mornay conserva, sous le nouveau règne de Louis XIII, le gouvernement de Saumur jusqu’en 1621, époque à laquelle, la querelle des protestants et des catholiques jugée éteinte, on le lui enleva. On aurait peut-être pu ménager la position de Duplessis en considération de l’homme, mais on ne le fit pas. On lui offrit des compensations, le bâton de maréchal de France et 100 000 écus qu'il refusa avec hauteur. Profondément blessé de la défiance dont il était l’objet, il se retira au fond du Poitou, dans une de ses terres, où il mourut deux ans après.

Saumur en 1657, vue tirée de la Topographia Galliæ.

Au temps de la Fronde, Saumur resta fidèle au roi. Mazarin et toute la cour y vinrent, en 1652, pour agir contre Angers, un moment révolté. Turenne, abandonnant la Fronde, y rejoignit la cour et y fit sa réconciliation avec elle. La révocation de l’édit de Nantes, en 1685, frappa cruellement Saumur. C'est la plus grande calamité dont cette ville ait été atteinte dans tout le cours de son histoire. Les protestants émigrèrent en masse et la population tomba à 6 000 habitants, c’est-à-dire qu’elle diminua dans la proportion des deux tiers, ces deux tiers renfermant la partie prépondérante par ses lumières, son activité, son industrie et ses richesses. L'édifice de prospérité élevé par Duplessis-Mornay s'écroula complètement.

La ville de Saumur passa, par cet événement, à un état de tristesse, de vide et de silence qui dura jusqu'à 1763. À cette époque, il y vint en garnison un régiment de carabiniers, corps d’élite formé sous les auspices de Louis XIV, qui avait voulu en être le premier maître-de-camp, qui en avait donné le commandement au duc du Maine, son fils naturel, et qui l'avait décoré de sa devise Nec pluribus impar. Ce corps était recruté dans tous les régiments de cavalerie et composé des plus beaux hommes de l'armée et de ses officiers les plus distingués. Dans l'état lamentable où était Saumur, l'arrivée de ce régiment fut une révolution importante pour la ville qui lui doit sa physionomie actuelle. Les maris furent plus que retenus, les femmes le furent aussi d’abord ; mais elles persévérèrent moins, et le point de contact entre les carabiniers et la bourgeoisie saumuroise s'établit par elles. Les carabiniers se mirent à jouer la comédie ; on alla les voir. Ils donnèrent des fêtes, on leur en rendit ; peu à peu l'union devint parfaite, et on se félicita de posséder le régiment.

Les carabiniers restèrent à Saumur jusqu'à la Révolution. Ils y construisirent un très beau quartier pour se loger. Une école d'équitation, à laquelle furent envoyés des officiers de tous les corps, où vinrent comme amateurs un grand nombre de jeunes gens des familles riches, et qui fut le premier germe de la grande école de cavalerie que possède actuellement Saumur, fut créée et organisée dans le régiment. L'école d’équitation et le régiment formèrent ainsi une institution déjà remarquable que visita, en 1777, l’empereur Joseph II, frère de la jeune reine Marie-Antoinette. Pendant les vingt-cinq ans que Saumur eut le régiment de carabiniers, sa population s’éleva péniblement de 6 000 à 10 000. On était encore loin des 25 000 de l'époque de la splendeur protestante, mais son commerce reprit de l’activité dans la même proportion, son aspect se releva et la ville éteinte de 1685 se remit en mouvement pour devenir la ville d'aujourd’hui[38].

La Révolution

Après que l'Assemblée constituante eut décidé la création des départements, des réunions se tinrent aussitôt dans l'hôtel du duc Antoine-César de Choiseul-Praslin député de la noblesse de la sénéchaussée d'Angers : une trentaine de députés (des trois provinces) envisagent de rétrocéder des territoires au Poitou et de subdiviser le domaine restant en quatre départements (soit environ 324 lieues carrées, ou 6 561 km2 actuel) autour des capitales traditionnelles que sont Tours, Angers, Le Mans, et autour de la ville de Laval qui récupérerait des terres du Maine et de l'Anjou.

Le , 25 députés (des trois provinces) approuvent ce partage, mais les deux représentants de Saumur, Jean-Étienne de Cigongne (pour le tiers état) et Charles-Élie de Ferrières (pour la noblesse) se dissocient de cette décision : ils plaident en faveur d'un département de Saumur situé au carrefour des trois provinces de l'Anjou, de la Touraine et du Poitou, avec Loudun pour le partage des pouvoirs, et accusent les représentants d'Angers de s'entendre avec leurs collègues du Maine et de Touraine pour le dépeçage de la sénéchaussée de Saumur, les accusent également d'abandonner à la Touraine 24 paroisses anciennement angevines autour de Château-la-Vallière et de Bourgueil : le mécontentement grandit, la population de Bourgueil manifeste pour son maintien dans l'Anjou et se solidarise avec Saumur, pendant que les représentants de Chinon tentent également de créer leur propre département...

Le , l'Assemblée nationale décrète que « Saumur et le Saumurois resteront en région d'Anjou », intégrés dans le département de « Mayenne-et-Loire » (futur « Maine-et-Loire »). Le lundi , Angers devient préfecture, le nouveau département est définitivement constitué : l'Assemblée constituante entérine cette structure le et le Roi le . Afin de calmer la susceptibilité des Saumurois, les 36 membres du nouveau conseil du département portent à leur présidence Gilles Blondé de Bagneux, ancien maire de Saumur. Ainsi, jusqu'en , le premier président du conseil général de Maine-et-Loire sera saumurois. Cigongne est désigné président du tribunal de commerce de la ville.

Après la prise de Bressuire le et de Thouars le , la bataille de Saumur a lieu le . L' Armée catholique et royale de Vendée reprend la ville et y fait prisonniers 11000 "bleus" et un butin de 15000 fusils, 80 canons[39].

Lors de la Terreur Angevine, du 13 au , 29 prisonniers sont guillotinés à Saumur, 403 sont fusillés, 19 acquittés. Parmi les 99 martyrs d'Angers, cinq Saumuroises d'origine sont fusillées le à Avrillé. Une plaque commémorative est visible en l'église Saint-Nicolas ainsi que des reliques dans le nouvel autel.

Seconde Guerre mondiale

Gare du tramway de Saumur.
Gare du tramway de Saumur devant la gare de Saumur-Rive-Droite.

Durant la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre de la campagne de France en 1940, les troupes allemandes arrivent aux portes de la ville : les 786 élèves officiers de réserve de l’École de cavalerie, rejoints par les élèves sous-officiers de l’école de Saint-Maixent et une compagnie de tirailleurs nord-africains, soit environ 2 200 hommes sous les ordres du Colonel Charles Michon, tentèrent d’interdire le passage du pont à la première division de cavalerie allemande (1. Kavallerie-Division (Wehrmacht)).

Dépourvus d'armements lourds et antichars, de blindés et d’appui aérien, ils résisteront à un ennemi bien supérieurement armé durant 36 heures, jusqu'au ou l’ordre de retraite sera ordonné par le général Pichon.

La résistance des officiers et de leurs élèves ont impressionné le général Feldt, commandant la division allemande, raison pour laquelle il fit libérer les prisonniers français début juillet[40], ce qui leur permit de rejoindre la zone libre[41].

Saumur fut considérablement endommagée lors des bombardements de 1940, et eut des dizaines de morts civils[42], mais le château et la vieille ville ne furent pas touchés par les combats.

Le jeudi et le lendemain, deux grands bombardements anglo-américains ont lieu : la gare est hors d'usage, les voies ferrées sont coupées, les arches du pont des Sept-Voies se sont effondrées. Des bombes à retardement explosèrent pendant vingt heures, tuant ou blessant nombre de résidents sortis des abris. Le bilan s’élève à 87 morts, et beaucoup plus de blessés[43].

Après-guerre

Après avoir absorbé Saint Florent, entre 1790 et 1794, le Saumur fusionne avec Bagneux, Dampierre-sur-Loire, Saint-Hilaire-Saint-Florent et Saint-Lambert-des-Levées (fusion association)[25].

Le 22 avril 2001, vers 2 heures du matin, le rempart nord du château de Saumur - âgé de plus de 400 ans - s'écroule. Le front de 45 mètres de long sur 35 mètres de haut s’est effondré sur lui-même, provoquant des dégâts matériels importants en contrebas du coteau (quatre maisons et le foyer de jeunes travailleurs sont détruits), mais sans faire de victime. Sous l'égide des Bâtiments de France, le rempart est restauré à l'identique et inauguré le 23 juin 2007[44],[45].

Politique et administration

L'hôtel de ville de Saumur.
L'hôtel de ville de Saumur de nuit.

Administration ancienne

Sous l'Ancien Régime, la sénéchaussée de Saumur dirigée par un gouverneur, administre un territoire qui englobe Bourgueil jusqu'à Gizeux au nord, s'étend au-delà de Loudun, vers le sud-est jusqu'à Mirebeau, à l'est jusqu'à la ville de Richelieu, au sud jusqu'à Bouillé-Loretz et à l'ouest jusqu'aux confins des Mauges.

Centre judiciaire sous l'Ancien Régime, la ville devient en 1800, le siège d'une sous-préfecture aux fonctions tertiaires dominantes.

Administration municipale

Le conseil municipal de Saumur compte 35 membres, dont le maire, quatre maires-délégués des quatre communes associées et neuf adjoints.

Jackie Goulet est l'actuel maire de la ville de Saumur[46].

Tendances politiques et résultats

Intercommunalité

La commune est membre de la communauté d'agglomération Saumur Val de Loire[47].

Autres circonscriptions

Jusqu'en 2014, Saumur est chef-lieu de deux cantons, canton de Saumur-Nord et canton de Saumur-Sud, et fait partie de l'arrondissement de Saumur[48]. Le département compte alors quarante-et-un cantons ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . Les deux cantons disparaissent, et la commune est rattachée au canton de Saumur, dont elle devient bureau centralisateur, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[49].

Jumelages

  • Drapeau de l'Allemagne Verden (Allemagne)
    • C'est la première ville à s’être jumelée avec Saumur le . Ce jumelage s’inscrit dans l’histoire des relations franco-allemandes avec la volonté de rapprocher les populations et de créer des liens d’amitié. Verden est une ville du Nord de l’Allemagne (Basse-Saxe), située sur l’Aller, chef-lieu du district homonyme, avec 28 000 habitants. C'est en Allemagne la capitale du cheval.
  • Drapeau du Royaume-Uni Warwick (Royaume-Uni)
    • Ville du Centre de l’Angleterre sur la rivière Avon, est jumelée avec Saumur depuis le . Warwick est le chef-lieu du Warwickshire, avec environ 18 000 habitants.
  • Drapeau de l'Allemagne Havelberg (Allemagne)
    • À la suite de la chute du mur de Berlin, Havelberg, petite ville de Saxe-Anhalt, en ex-Allemagne de l’Est, entretient des relations privilégiées avec Verden, jumelée à Saumur. Il était donc naturel qu’un pacte d’amitié avec Havelberg (7 500 habitants) soit signé le .
  • Drapeau des États-Unis Asheville (États-Unis)
    • Asheville est liée à Saumur par un pacte d’amitié depuis le . Située en Caroline du Nord, Asheville est une ville résidentielle de 70 000 habitants, située dans une région vallonnée, avec un château construit par la famille Vanderbilt. Les relations associatives permettent des échanges suivis entre Saumur et Asheville.
  • Drapeau de la Roumanie Ruşeţu (Roumanie)
    • Depuis le , la ville de Saumur parraine Ruşeţu (5 000 habitants), située à 130 km de Bucarest en Roumanie. Saumur a initié des actions de coopération et de solidarité vers les habitants de cette ville.
  • Drapeau de l'Italie Formigine (Italie)
    • Depuis 2013

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[50],[Note 8].

En 2021, la commune comptait 26 215 habitants[Note 9], en évolution de −4,62 % par rapport à 2015 (Maine-et-Loire : +1,8 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
12 3009 5859 98410 45410 65212 02012 25812 56614 119
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
14 50514 07913 66312 55213 82214 18614 18714 86716 440
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
16 23316 39216 19815 95616 21016 53217 15817 63518 169
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
20 77321 55132 51532 14930 13129 85728 65427 09327 125
2021 - - - - - - - -
26 215--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,6 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 12 402 hommes pour 14 197 femmes, soit un taux de 53,37 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,37 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[53]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,7 
75-89 ans
14,0 
18,1 
60-74 ans
19,1 
20,3 
45-59 ans
19,6 
15,9 
30-44 ans
14,1 
18,9 
15-29 ans
16,3 
16,0 
0-14 ans
14,2 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2021 en pourcentage[54]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,1 
75-89 ans
9,5 
16,2 
60-74 ans
16,9 
19,4 
45-59 ans
18,7 
18,2 
30-44 ans
17,5 
18,8 
15-29 ans
17,6 
19,5 
0-14 ans
17,6 

Population des anciennes communes

Saumur (1793-1972)
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
12 3009 5859 98410 45410 65212 02012 25812 56614 119
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
14 50514 07913 66312 55213 82214 18614 18714 86716 440
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
16 23316 39216 19815 95616 21016 53217 15817 63518 169
1962 1968 1972 - - - - - -
20 77321 551-------
(Sources : base Cassini de l'EHESS (Saumur[24], dont Saint Florent absorbée entre 1790 et 1794[26]).)

La mairie de Bagneux.

Bagneux (1793-1972)
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
166185155210252309392478846
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9231 0251 1161 0711 1361 1591 2321 3021 371
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 4591 5861 5501 6371 5421 6151 8492 0662 131
1962 1968 1972 - - - - - -
2 7563 192-------
(Sources : base Cassini de l'EHESS (Bagneux[27]).)
Dampierre-sur-Loire (1793-1972)
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
610406514551590620590575555
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
576524529477509512489484462
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
458520505413430416413400460
1962 1968 1972 - - - - - -
476457-------
(Sources : base Cassini de l'EHESS (Dampierre-sur-Loire[28]).)
Saint-Hilaire-Saint-Florent (1793-1972)
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6947147417158688661 0101 099920
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9569751 2691 3101 5521 5011 7141 8021 965
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 2032 3352 3852 3762 3712 5042 6462 7772 817
1962 1968 1972 - - - - - -
3 1433 194-------
(Sources : base Cassini de l'EHESS (Saint-Hilaire-Saint-Florent[29]).)

La mairie de Saint-Lambert.

Saint-Lambert-des-Levées (1793-1972)
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3891 5401 5301 5711 7261 7041 7071 8081 870
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 9021 9241 9111 9982 0022 0302 1042 1472 200
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 2132 2242 2022 2342 2192 3932 3762 5052 917
1962 1968 1972 - - - - - -
3 2283 235-------
(Sources : base Cassini de l'EHESS (Saint-Lambert-des-Levées[30]).)

Enseignement

Éducation primaire

Éducation secondaire

  • Lycée Duplessis-Mornay (EPLE : Établissement public local d'enseignement) (lycée général)

Dès 1804, une école secondaire de garçons est créée et installée dans l'ancien couvent des Ursulines[55]. Il ne reste aujourd'hui de ces bâtiments qu'une cloche muette dans le lanternon situé au-dessus de l'entrée principale. En 1876, le bâtiment néo-classique donnant sur la rue Duruy est construit. En 1881, la ville entreprend la construction d'un collège de jeunes filles avec un internat luxueux : cour bordée d'arcades, jardins, parcs. C'est l'une des premières villes de France à posséder un enseignement de ce type.

En 1884, M. Rigolage crée l'école industrielle de Saumur qui fusionnera deux ans plus tard avec le collège de garçons. Les deux collèges mènent leur vie propre jusqu'en 1946. En 1948, l'État crée un lycée à deux groupes, qui devient le lycée d’État mixte en 1956, sont alors construits l'internat de garçons, les locaux administratifs, les cuisines et les réfectoires.

L'École industrielle de Saumur est aujourd'hui associée à la communauté des « INDUS » associations d'anciens élèves spécialisés dans les moteurs à combustion interne.

En 1966, les derniers bâtiments constituant l'externat pour les classes de 6e et 5e sont édifiés et l'ancien « petit lycée » devient le collège Yolande-d'Anjou. Plusieurs travaux ont permis l'installation du bloc scientifique, la création du CDI, ainsi que l'aménagement de la cour d'honneur. En 1977, l'établissement se voit à nouveau coupé en deux conformément aux lois ministérielles. Ainsi le collège Yolande-d'Anjou devient indépendant juridiquement et administrativement. Dans la pratique, l'union subsiste par la demi-pension commune aux deux établissements. Après les lois sur la régionalisation de 1986, l'établissement devient « lycée polyvalent régional » puis le lycée Duplessis-Mornay en 1988. De 1989 à 1993, le lycée est restructuré et rénové. Enfin, celui-ci a fait l'objet récemment de nouveaux travaux de restructuration.

  • Lycée polyvalent Sadi-Carnot - Jean Bertin (EPLE : lycée d'enseignement général et technologique et lycée d'enseignement professionnel) ;
  • Lycée Saint-Louis (lycée général privé) ;
  • Lycée des Ardilliers (lycée technologique et professionnel privé).

Enseignements supérieurs

Le campus de Saumur (université d'Angers) propose des formations liées au tourisme, patrimoine, aux services à la personne, à l'écotourisme, à l'œnotourisme, à l'hébergement de plein air et au secteur équestre.

Ces formations professionnalisantes associent des enseignements assurés par des universitaires mais aussi par des professionnels des filières concernés.

C'est un total de 350 étudiants qui sont accueillis dans un bâtiment du XVIe siècle au centre de la ville.

Santé

Saumur possède un Centre Hospitalier de 459 lits et places (fin 2017) installé route de Fontevraud depuis 1997. L'ancien Hôtel-Dieu est situé rue Seigneur et a été transformé en bureaux et appartements, une partie a été détruite mais la chapelle de style Plantagenêt existe toujours.

Culture

La médiathèque de Saumur est rattachée depuis 2006 au réseau des bibliothèques de la communauté d'agglomération de Saumur Loire Développement ; réseau qui compte dix-huit établissements[56].

Plusieurs animations culturelles se déroulent sur la ville, comme les Journées nationales du livre et du vin créées en 1996, et dont l'édition 2016 s'est déroulée du 9 et avec près de cent-trente auteurs invités[57],[58], ou encore l'exposition internationale d'art naïf[59].

Sports

Plusieurs infrastructures sportives sont disponibles sur la commune tels un stade omnisports, un complexe de terrains de basketball, handball et athlétisme, des piscines, des espaces de pratique du tennis, du golf, etc[60].

Des sports collectifs y sont pratiqués comme le football (Olympique de Saumur Football Club, AS Bayard Saumur, Entente sportive Saint-Lambert football), le basket-ball (Saumur Loire Basket 49), le volley-ball, le baseball, le rugby, et des sports individuels comme la boule de fort, les arts martiaux, l'équitation, avec notamment la présence de l'École nationale d'équitation, le parachutisme (centre-école régional de parachutisme sportif), etc[61].

Transports doux et loisirs : l'EuroVelo 6 ou EV6, également connue sous le nom de « véloroute des Fleuves », est une véloroute de type EuroVelo qui traverse Saumur en reliant Saint-Nazaire à Constanţa. C'est la plus connue véloroutes européennes, longue de 3 653 km, elle traverse l'Europe d'ouest en est, de l'océan Atlantique à la mer Noire en passant par dix pays. Elle suit l'itinéraire de trois des plus grands fleuves européens : la Loire, le Rhin et le Danube. Saumur est également une étape de l'itinéraire de La Loire à vélo (Cuffy - Saint-Brévin-les-Pins) ainsi que de l'itinéraire de la Vélo Francette (Ouistreham - La Rochelle).

Saumur accueille chaque année l'Anjou Vélo Vintage, un rassemblement de cyclistes utilisant d'anciennes bicyclettes.

Cultes

Temple protestant de Saumur.
Notre-Dame-de-Nantilly.

Placée sous la dépendance de l'abbaye de Saint-Florent le Jeune, Saumur construit au Moyen Âge des églises de belle facture ; au total, elle compte seize édifices religieux classés parmi les monuments historiques. Des foules de pèlerins convergent vers la fontaine et la statue de Notre-Dame-des-Ardilliers[62] ; une production de chapelets et d'objets de piété se développe dans le faubourg de Fenet.

À l'Académie protestante enseignent des professeurs réputés, comme Marc Duncan, Moïse Amyraut, Tanneguy Le Fèvre, Louis Cappel ou Josué de la Place. De nombreux étudiants étrangers (dont William Penn) la fréquentent jusqu'à sa fermeture en 1685. Face à cette nouvelle Genève, les catholiques se mobilisent et implantent dans la ville sept communautés religieuses, dont une d'oratoriens.

La nouvelle du massacre de la Saint-Barthélemy atteint Angers le  : le comte de Montsoreau (mort en 1575) y fait impitoyablement massacrer les protestants[63].

Les catholiques de Saumur font partie du diocèse d'Angers et relèvent de la province ecclésiastique de Rennes.

Les paroisses de Saumur sont :

Les églises de Saumur sont :

  • la chapelle royale du sanctuaire marial Notre-Dame-des-Ardilliers et la maison de l'Oratoire ;
  • l'église Notre-Dame-de-Nantilly, la plus ancienne de Saumur (XIIe siècle), est de type roman. Louis XI y fit ajouter le bas-côté droit; l'oratoire ayant fait office de chapelle baptismale. À la droite de son chœur, se trouve la statue de Notre-Dame-de-Nantilly. Des atlantes viennent également supporter un buffet d'orgue datant de 1690 ;
  • l'église Saint-Pierre dans le cœur du centre-ville (XIIe siècle - XIIIe siècle). À la suite de l'effondrement en 1674 de la façade gothique, elle présente depuis une façade classique. En 2017, après cinq ans de travaux plus quatre années d'attente, l'église est rouverte à la suite de la découverte d'une instabilité du sol ;
  • l'église Saint-Nicolas ;
  • l'église Notre-Dame-de-la-Visitation (fermée).

Il existe également un temple protestant et une mosquée.

Autres lieux de culte :

Vie militaire

Cavalier du Cadre noir de Saumur.

Née au pied d'une forteresse implantée sur la colline du château, abritée derrière une enceinte urbaine à partir du XIVe siècle, la ville contrôle un passage très disputé sur la Loire. Elle devient le siège d'un gouvernement militaire, commandé par Philippe Duplessis-Mornay de 1589 à 1621, et apparaît alors comme l'une des capitales politiques du protestantisme français. Deux brigades et l'état-major d'un régiment de carabiniers y sont installés en 1763. Le célèbre manège des Écuyers sera achevé en 1767 (il sera reconstruit en 1863). L'École prendra successivement le nom d’École d'instruction des troupes à cheval en 1814, d’École royale de cavalerie en 1825, et enfin, après 1945, d'École d'application de l'arme blindée cavalerie.

Le eut lieu, sur la place du Chardonnet, le premier « Carrousel », donné en l'honneur de la duchesse de Berry. Depuis 1831, ces « carrousels » ont lieu tous les ans.

Ses instructeurs d'équitation donnent des reprises publiques de haute école sous l'appellation de Cadre Noir. Ville du cheval, Saumur devient, en 1972, le siège de l’École nationale d'équitation (E.N.E.).

Économie

Généralités

La navigation sur la Loire et sur le Thouet, l’existence d’un pont dès 1162 favorisent des activités commerciales et financières qui rayonnent sur un pays saumurois étendu et qui expliquent une morphologie de ville-pont, l’agglomération s’étirant le long d’un axe routier perpendiculaire aux deux rivières. La construction du pont Cessart de 1756 à 1770 fait s’étendre cet axe urbain plus à l’ouest. À partir des années 1850, les nouvelles voies ferrées supplantent le trafic fluvial.

Ce rôle commercial se renforce par la commercialisation des produits agricoles de sa périphérie rurale, notamment les vins, les céréales, les fruits et le chanvre. Plus tournée vers la tradition que vers la nouveauté, l’agglomération saumuroise aborde l’ère industrielle à partir de ses bases locales. L’ancien artisanat du chapelet est transformé en manufactures de médailles. Les carrières de tuffeau se révèlent propices à l’élaboration de vins effervescents selon la méthode champenoise, ainsi qu’à la culture des champignons de couche.

Saumur possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Maine-et-Loire. Celle-ci gère l’aérodrome de Saumur - Saint-Florent.

Tissu économique

Sur 2 490 établissements présents dans la commune à fin 2010, 4 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % dans le département), 7 % du secteur de l'industrie, 6 % du secteur de la construction, 66 % de celui du commerce et des services et 17 % du secteur de l'administration et de la santé[64]. Fin 2015, sur les 2 752 établissements actifs, 3 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour 11 % dans le département), 6 % du secteur de l'industrie, 5 % du secteur de la construction, 69 % de celui du commerce et des services et 16 % du secteur de l'administration et de la santé[65].

Agriculture

Tourisme

On trouve à Saumur plusieurs sites touristiques culturels : le château-musée de Saumur abrite les collections municipales (arts décoratifs) et les collections du musée du Cheval. Sur le territoire de la commune, se trouvent aussi le musée des blindés, le musée du champignon, le site Pierres et Lumières et le musée du moteur.

Le parcours cyclotouristique La Loire à vélo traverse Saumur et draine de nombreux cyclistes. La ville se situe également sur les grands itinéraires des châteaux de la Loire.

Diverses animations, dont Anjou-Vélo-Vintage, au mois de juin, participent de l'attractivité touristique de la ville.

Bien qu'il n'y ait aucun rapport entre Bratislava, capitale de la Slovaquie et Saumur, les cités présentent un panorama assez similaire, avec un fleuve en premier plan (le Danube ou la Loire), un clocher qui pointe sa flèche vers le ciel, et en arrière-plan un château ceint de remparts et orné de quatre tours[66].

Patrimoine

Patrimoine architectural

Saumur est une ville fleurie ayant obtenu trois fleurs au concours des villes et villages fleuris au palmarès 2006. Elle a été rétrogradée à deux fleurs lors du palmarès 2013[67].

Maisons à pans de bois de la place Saint Pierre.
Ruelle dans la vieille ville.

Patrimoine religieux

Patrimoine civil

Saumur dans l'art

Saumur, gravé by Robert Wallis - William Turner.

William Turner a peint une vue panoramique de Saumur popularisée par la gravure qu'en a fait Robert Wallis en 1831.

Patrimoine gastronomique

La maison Ackerman, la distillerie Combier, les vins effervescents de la zone d'appellation Saumur, sa proximité des terres de production du saumur-champigny, la tradition de production de champignons, asperges et autres légumes.[réf. nécessaire] font la réputation de la ville.

Saumur dans la culture populaire

Littérature

Musique

  • Le deuxième album du groupe de hard rock français Trust contient une chanson nommée Saumur, particulièrement sévère pour la ville[70]. Il y a polémique sur l'origine de cette chanson, certains disent qu'il s'agit d'une réplique à une interdiction de se produire à Saumur au début des années 1980, d'autres citent une discussion avec Patrick Coutin à Londres : « Trust a un titre qui s’appelle « Saumur » et Bernie Bonvoisin l’a écrit après que je lui ai parlé de mon enfance à Saumur. J’étais un petit môme basané, donc, j’ai eu une enfance et une adolescence pas facile facile… Parce qu’à l’époque ce n’était pas très bien vu[71]. »

Personnalités liées à la commune

XVe siècle

XVIe siècle

  • Philippe Duplessis-Mornay (1549-1623) fut gouverneur de Saumur de 1589 à 1621. Le lycée général de Saumur porte son nom.
  • Louis Cappel (1585-1658), pédagogue et théologien calviniste y est mort.

XVIIe siècle

XVIIIe siècle

XIXe siècle

XXe siècle

Héraldique

Armoiries de 1986

Blasonnement :
« De gueules à une fasce d'argent maçonnée de sable, haussée, bretessée et contre-bretessée, accompagnée en pointe d'une lettre S d'or ; au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or. »

Ornements extérieurs :
Couronne : couronne murale à quatre tours ouvertes
portants : deux chevaux bridés d'or
devise : Moenia fallunt hostem, dextra domat tormentum (nos remparts bravent l'ennemi, nos bras triomphent des assauts).

Voir aussi

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Bibliographie

  • Hubert Landais (dir.), Histoire de Saumur, Toulouse : Privat, 1997.
  • Aristide Guilbert, Histoire des villes de France, vol. 3, Paris, Furne, , p. 523-525.
  • Madeleine Lazard, Agrippa d’Aubigné, Paris, Fayard, , p. 116.
  • Yves Sassier, Hugues Capet : Naissance d'une dynastie, Fayard, coll. « Biographies historiques », , 364 p. (ISBN 978-2-213-67002-7, lire en ligne).
  • Marie Bardisa, Saumur, l'histoire urbaine, Nantes, 303, coll. « Itinéraire du patrimoine », 2000, 96 p.
  • Éric Cron et Arnaud Bureau, Saumur, Urbanisme, architecture et société, Nantes, 303, coll. « Cahiers du patrimoine », 2010, 464 p.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saumur comprend une ville-centre et quatre communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. INSEE, Code Officiel Géographique, Modifications des communes de Maine-et-Loire depuis 1930 (consultées le 1er février 2016) : Saumur (code géographique 49328) fusionne en association avec les anciennes communes de Bagneux (49016), Dampierre-sur-Loire (49118), Saint-Hilaire-Saint-Florent (49287) et Saint-Lambert-des-Levées (49293).
  2. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Dictionnaire des pays et provinces de France, Éditions Sud-Ouest, 2000.
  3. Liste contenue dans les lettres patentes royales publiées le .
  4. « Étude du tritium dans la Loire au pont Cessard à Saumur » [PDF], sur Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, .
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  8. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  10. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  11. « Fiche du Poste 49328001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Saumur », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saumur ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saumur », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. La date d'ouverture de la gare sur Train.wikia.com.
  19. Fédération française des usagers de la bicyclette, « 2017 Baromètre des Villes Cyclables résultat final ».
  20. « Baromètre FUB : Palmarès », sur Baromètre FUB : Palmarès 2019 (consulté le ).
  21. « Baromètre FUB : Palmarès », sur Baromètre FUB : Palmarès 2021 (consulté le ).
  22. Liste des aérodromes dont la création et la mise en service ont été autorisées, liste no 1 : Aérodromes ouverts à la circulation aérienne publique (Journal officiel du 27 mai 2010, p. 9575).
  23. a b c et d Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 646a.
  24. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saumur », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ). — Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l’ensemble du territoire français de l’époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.
  25. a et b Insee, Code Officiel Géographique, Modifications des communes de Maine-et-Loire, consultées le 24 juin 2012.
  26. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint Florent », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  27. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Bagneux », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  28. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Dampierre-sur-Loire », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  29. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Hilaire-Saint-Florent », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  30. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Lambert-des-Levées », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  31. Images commentées des mégalithes de Saumur, sur saumur-jadis.
  32. Michel Dillange, Les Comtes de Poitou, ducs d'Aquitaine : 778-1204, Mougon, Geste éd., coll. « Histoire », , 303 p., ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm (ISBN 2-910919-09-9, ISSN 1269-9454, BNF 35804152), p. 55.
  33. Sassier 1987.
  34. Jean-Pierre Panouillé, Les châteaux forts dans la France du Moyen Âge, Ouest France, 2007 (ISBN 978-2-7373-4424-4), p. 28.
  35. C. Thévenot, Foulque III Nerra, Comte d'Anjou, Éditions de La Nouvelle République, Tours, 1987, (ISBN 978-2-86881-071-7).
  36. Nicolas Mengus, Châteaux forts au Moyen Âge, Rennes, Éditions Ouest-France, , 283 p. (ISBN 978-2-7373-8461-5), p. 260.
  37. Lazard 1998, p. 116
    Le roi arrive à Saumur le 25 février 1576 et n'abjure officiellement le catholicisme que le 13 juin à Niort
    .
  38. Guilbert 1845, p. 523-525.
  39. Documentaire vidéo "Les vendéens-Guerre de Vendée-Le génocide républicain
  40. Thérésa de Cherizey, Le Guide l’Anjou, La Manufacture, 1990, p. 164.
  41. Eric de Grandmaison, « Il y a 80 ans, le combat des Cadets de Saumur », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  42. Bilan des deux bombardements sur saumur-jadis.
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  52. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  68. Notice no PA00109317, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  69. http://saumur-jadis.pagesperso-orange.fr/rues_m-o/mayaudqu.htm
  70. texte de la chanson sur musique.ados.
  71. « Interview de Patrick Coutin »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur idolesmag.com, (consulté le ).


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