Portrait en bronze de l'EmpereurTibère. Héritier imposé par la volonté du fondateur du régime, il ne sait comment se faire respecter. Il assure cependant la consolidation du principat. Il traite d’abord avec le Sénat et élargit ses compétences, puis, dans la seconde partie de son règne, inaugure une politique de condamnations arbitraires, use de la délation et de la calomnie pour se débarrasser d’aristocrates jugés dangereux.
Été : Tibère part de Rome pour l’Illyrie pour finir de la pacifier. Auguste, affaibli, l’accompagne jusqu’à Bénévent, puis se rend à Astura, sur la côte du Latium, pour s’embarquer pour la Campanie. Il assiste à Capri aux jeux traditionnels des éphèbes, à Naples aux jeux gymniques ou quinquennaux. À Nole, il se trouve subitement indisposé. Il rappelle Tibère en toute hâte. Tibère le trouve fort malade, mais peut avoir avec lui un entretien secret[2].
Tibère supprime les comices électoraux et en transfère les prérogatives à l’assemblée sénatoriale, développe la valeur légale des sénatus-consultes puis érige le Sénat en haute cour de justice compétente dans des causes importantes, comme la sûreté de l’État ou les procès concernant les membres de l’ordre sénatorial[7].
À Rome, 153 846 personnes bénéficient de distribution gratuite de céréales[8].
Famine en Chine. Les paysans deviennent anthropophages[9].
↑Flora Blanchon, Jacques Giès et André Kneib, Arts et histoire de Chine, vol. 2, Paris, Presses Paris Sorbonne, , 496 p. (ISBN2-84050-123-6, présentation en ligne)