Heure en France
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L'heure en France s'étend sur 12 fuseaux horaires (13 si on inclut la Terre Adélie). La France est ainsi le pays qui couvre le plus de fuseaux horaires au monde.
Situation actuelle
Le territoire français, outre-mer compris, couvre 13 fuseaux horaires en hiver, ou 12 si on exclut la Terre-Adélie. En été, il couvre dans tous les cas un fuseau horaire de plus, donc respectivement 14 ou 13. De ce fait, la France est le pays qui couvre le plus de fuseaux horaires au monde[1],[2],[3],[4].
Heure en métropole
L'heure légale en France métropolitaine est, l'hiver, l'heure normale d'Europe centrale (HNEC) c'est-à-dire celle du fuseau horaire UTC+01:00 ; l'été c'est l'heure avancée d'Europe centrale (HAEC) c'est-à-dire celle du fuseau horaire UTC+02:00. La France métropolitaine vit à cette heure avancée du dernier dimanche de mars (à 2 heures, HNEC) au dernier dimanche d'octobre (à 3 heures, HAEC).
Heure outre-mer
La France d'outre-mer vit dans les fuseaux horaires suivants[5]:
Histoire
Origines
Dans l'Antiquité, la Gaule comprenant la France actuelle est une province romaine qui vit sous l'influence de Rome. Les heures, quand elles sont employées, sont des heures temporaires.
Dans la période médiévale, l'Église met en place des heures temporaires simplifiées et grossières, les heures canoniales[7]. Avec l'apparition de l'horloge mécanique, elles sont remplacées progressivement par les heures équinoxiales ou égales, données par le cadran solaire classique qui sert de référence pour l'horloge. Le temps ainsi compté, implicitement, devient le temps civil[8].
Au début du XVIIIe siècle, le temps du cadran solaire et celui de l'horloge vont se différencier : le cadran classique donnant le temps vrai et l'horloge le temps moyen. Ce dernier peut être lu sur des méridiennes de temps moyen qui deviennent référence pour montres et horloges. On trouve également des outils de mesure personnels portatifs comme l’Anneau de paysan qui donne l’heure solaire en temps moyen avec une précision d’environ un quart d’heure.
En 1826, plus d'un siècle plus tard, Paris adopte pour ses horloges le temps moyen et l'heure moyenne qui en découle[9],[N 1].
1891 : à l'heure de Paris
Au XIXe siècle, le besoin d'unifier l'heure sur tout le territoire se fait sentir, notamment avec l'essor du chemin de fer et l'impossibilité de régler les horaires des trains sur des heures locales variant d'un point géographique à un autre. Pour la régularité du service des trains, les chemins de fer prennent l'heure d'origine des réseaux français, c'est-à-dire celle de Paris, mais, pour favoriser les voyageurs non ponctuels, on décide que l'heure du chemin de fer serait en retard de cinq minutes sur l'heure de Paris[14],[15]. Progressivement, au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, les villes françaises adoptent le double affichage horaire ou l'heure de Paris. À Rennes, par exemple, desservie par le train depuis 1857, l'horloge de l'hôtel de ville indique l'heure locale et celle de la capitale à l'aide de deux aiguilles des minutes : l'une dorée (heure locale, c'est-à-dire l'heure solaire vraie), l'autre noire. En 1880, s'alignant sur une pratique qui se généralise dans les grandes villes (Bordeaux, Nantes, etc.), la capitale bretonne adopte l'heure parisienne pour tous les cadrans publics de son territoire[15].
L'uniformisation de l'heure sur l'ensemble du territoire national est imposée par la loi du qui fixe l'heure légale en France métropolitaine et en Algérie à l'heure du temps moyen de Paris[16],[17]. Cette harmonisation est l'un des marqueurs de l'adaptation de la France à la révolution industrielle et économique en cours à cette époque[15].
1911 : à l'heure de Greenwich — presque
Par la loi du , la France adopte l'heure du méridien de Greenwich, abrégé GMT en anglais, ainsi que le découpage de la journée en 24 heures au lieu de deux fois 12 heures. Ces usages avaient été recommandés en à la Conférence internationale de Washington[18].
Notons que le texte de loi ne mentionne pas explicitement la ville anglaise de Greenwich. En effet, l'heure de référence reste l'« heure de Paris » à laquelle on soustrait 9 minutes et 21 secondes, pour correspondre à l'heure GMT[19],[20].
Le méridien de Paris étant à 2°20'13,82" à l'est de celui de Greenwich[21], le décalage horaire entre le méridien de Paris et celui de Greenwich est en réalité de 9 minutes et 20,921 s (arrondies à 21 secondes)[21], à raison d'une variation de l'angle horaire du Soleil moyen de 15° h−1. En toute rigueur, l'heure légale française telle qu'elle est définie retarde donc de près d'un dixième de seconde[22] sur le temps moyen de Greenwich[23].
Ce changement d'heure a nécessité la mise en œuvre de procédures, en particulier pour les compagnies de chemin de fer[24],[25].
1916 : à l'heure de la guerre
Pendant la Première Guerre mondiale, les territoires français sont à l’heure allemande ou française selon qu’ils sont ou non occupés par les troupes allemandes.
L'heure dite « d'été » est légalisée par la « loi ayant pour objet d'avancer l'heure légale » du [26]. Celle-ci fixe dans son article unique que « jusqu'au , et à partir d'une date qui sera déterminée par décret, l'heure légale, telle qu'elle a été fixée par la loi du 9 mars 1911, sera avancée de soixante minutes ». Le lendemain, , son décret d'application[27] dispose que « dans la nuit du 14 au 15 juin, à vingt-trois heures, l'heure légale sera avancée de soixante minutes »[28].
Puis, le , André Honnorat fait passer à l'Assemblée nationale, par 291 voix contre 177, une nouvelle loi prolongeant les modalités de la précédente afin de diminuer la consommation nationale d'énergie[19].
1923 : aux heures d'hiver et d'été
La loi du aménage le changement d'heure saisonnier[29]. Désormais la France métropolitaine vit à l'heure moyenne de Greenwich avancée d'une heure l'été, en coordination avec les nations alliées voisines. Ainsi jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, l'heure passe à UTC±00:00 le premier samedi d'octobre, à minuit, et UTC+01:00 un samedi compris entre le dernier de mars et le troisième d'avril, à 23 heures.
1940 : à l'heure allemande
À partir du printemps 1940, l'occupant allemand fait passer la zone occupée de la France à l'heure allemande pour des raisons pratiques[29]. Au fur et à mesure que l'armée d'occupation avance, les horloges, elles, sont avancées d'une heure. La zone occupée passe donc à l'heure d'Europe centrale, pendant que la zone libre reste à l'heure de Greenwich.
En , aucune des deux zones ne repasse à l'heure d'hiver. En territoire occupé, on reste donc à UTC+2, et pour le reste du pays à UTC+1.
La France métropolitaine est ainsi divisée entre deux fuseaux horaires. Cela engendre d'importantes difficultés pour les transports ferroviaires, civils et militaires. Pour les régler, le gouvernement à Vichy décide de synchroniser à partir du l'heure de la zone libre sur celle des autorités d'occupation. Après l'entrée des troupes allemandes et italiennes en zone libre le , les changements d'heure saisonniers reprennent de façon régulière suivant l'heure du Reich.
1944 : à l'heure de l'Europe continentale
Quand les troupes alliées occidentales débarquent en France en , leurs montres sont réglées sur la double heure d'été britannique, donc sur GMT+2 tout comme les forces d'occupation qui sont à l'heure d'été d'Europe centrale.
Le la zone occupée passe à l'heure d'hiver allemande (GMT+1), suivie le par la partie du territoire libérée que dirige le Gouvernement provisoire de la République française. Le , l'ensemble des alliés occidentaux repassent à l'heure d'été allemande (GMT+2).
Après la Libération, le Gouvernement provisoire de Charles de Gaulle décrète le que le retour à l'heure légale (GMT) sera effectué en 2 temps, le et le , et l'abandon du changement d'heure saisonnier pour 1946[19]. Le , l'heure d'été française (GMT+1) est rétablie. Il prévoit un rétablissement de l'heure d'hiver française (GMT) pour le mais, le , l'article 2 du décret est annulé[29]. La France est restée en heure d'été française (GMT+1) jusqu'en 1976.
La plupart des pays d'Europe continentale partagent ainsi l'heure d'Europe centrale, l’heure GMT+1. C'est aussi le cas de l'Espagne, qui est la plus décalée par rapport à l'heure solaire.
Après la création d'un bureau national de métrologie[30] et à la suite de l'adoption du temps universel coordonné, le gouvernement de la Cinquième République crée en 1973 une « Commission nationale de l'heure », chargée d'élaborer « des propositions tendant à modifier les dispositions législatives ou réglementaires en la matière »[31].
1976 : à l'heure du choc pétrolier
Le décret du [32] rétablit le changement saisonnier de l'heure. À la suite du premier choc pétrolier, le gouvernement compte par cette mesure réduire la facture énergétique. Son application est fixée pour la période du au [29]. La mesure est alors présentée comme provisoire. Mais elle est toujours en vigueur au siècle suivant.
La loi de 1911 est abrogée par le décret du [33] qui fait du temps universel coordonné (UTC mis en place en 1972) la base du temps légal en France, abandonnant définitivement la référence à l'heure de Paris : les horloges publiques et TDF diffusent ainsi UTC + 1 heure (heure d'hiver) ou UTC + 2 heures (heure d'été).
À titre de point de repère, la France et une bonne partie de l'Europe vivent donc en hiver à l'heure de Prague, et en été à l'heure d'Odessa. Comme l'heure moyenne de Greenwich (maintenant l'UTC) est le fuseau horaire « naturel » de la France métropolitaine, l'heure de l'Europe centrale (UTC+1) utilisée par la métropole peut être considérée comme une forme d'heure avancée en hiver, tandis que l'heure d'été de l'Europe centrale (UTC+2) est en quelque sorte une heure doublement avancée[34].
De 1981 à 1995, le passage à l'heure d'été a lieu le dernier dimanche de mars, et le passage à l'heure d'hiver le dernier dimanche de septembre. À partir de 1996, le passage à l'heure d'hiver a lieu le dernier dimanche d'octobre.
1998 : harmonisation européenne
En 1998, la période de l'heure d'été est harmonisée dans toute l'Union européenne par le directive 97/44/CE, qui fixe le passage à l'heure d'été le dernier dimanche de mars et le passage à l'heure d'hiver, le dernier dimanche d'octobre ; l'harmonisation est pérennisée par la directive 2000/84/CE[35].
XXIe siècle
En aout 2018, la Commission européenne lance une consultation publique pour recueillir l'avis des citoyens de l'Union européenne sur le maintien de l'alternance entre l'heure d'été et l'heure d'hiver (dite « normale »)[36].
Sur les 4,6 millions d'internautes participants, 80 % se prononcent pour la fin du changement d'horaire en gardant plutôt l'horaire d'été sur l'année[37],[38]. Cette consultation mobilise essentiellement des internautes allemands (2/3 des votants), pays où le sujet est sensible, c'est-à-dire où la population se sent concernée.
Le , la Commission européenne propose une directive aux termes de laquelle « Le dernier passage obligatoire à l'heure d'été aura lieu le dimanche 31 mars 2019. Les États membres qui souhaitent revenir de façon permanente à l'heure d'hiver auront la possibilité de procéder à un dernier changement d'heure saisonnier le dimanche 27 octobre 2019. À compter de cette date, les changements d'heure saisonniers ne seront plus possibles. ». Pour entrer en vigueur, cette proposition doit être approuvée par le Parlement européen et le Conseil au plus tard en [39].
Réunis en conseil des ministres, les États membres ont reporté la suppression du changement d'heure à 2021, craignant qu'une mise en œuvre trop rapide ne transforme l'espace européen en patchwork et ne déstabilise le transport aérien et le marché unique[40]. Mi-2020, aucune décision n'avait encore été prise, les pays européens ayant d'autres priorités[41].
En France, du au , les Français peuvent voter sur le site de l'Assemblée nationale en faveur du maintien ou de l'abrogation de l'heure d'été, et dans le second cas exprimer leur préférence pour l'heure méridienne (UTC±00:00), l'heure d'hiver actuelle (UTC+01:00) ou l'heure d'été actuelle (UTC+02:00)[42].
Le mercredi une des questions de la consultation est modifiée[réf. nécessaire] :
Question du 4 au Question du au En restant toute l’année à l’heure d’hiver, avec les fuseaux horaires existants, le soleil se couchera le (journée la plus longue) à 21 h 21 à Brest et à 20 h 23 à Strasbourg (au lieu de 22 h 21 et 21 h 23 à l'heure d'été). En restant toute l’année à l’heure d’été, avec les fuseaux horaires existants, le soleil se lèvera le (journée la plus courte) à 10 h 6 à Brest et à 9 h 18 à Strasbourg (au lieu de 9 h 6 et 8 h 18 à l'heure d'hiver). Si le changement d’heure est supprimé, que choisissez-vous ?
En restant toute l’année à l’heure d’hiver, avec les fuseaux horaires existants, le , journée la plus longue, le soleil se lèvera à 5 h 16 à Brest et à 4 h 26 à Strasbourg (au lieu de 6 h 16 et 5 h 26 à l'heure d'été). Il se couchera à 21 h 21 à Brest et à 20 h 23 à Strasbourg (au lieu de 22 h 21 et 21 h 23 à l'heure d'été). En restant toute l’année à l’heure d’été, avec les fuseaux horaires existants, le soleil se lèvera le (journée la plus courte) à 10 h 6 à Brest et à 9 h 18 à Strasbourg (au lieu de 9 h 6 et 8 h 18 à l'heure d'hiver). Il se couchera à 18 h 24 à Brest et à 17 h 34 à Strasbourg (au lieu de 17 h 24 et 16 h 34 à l'heure d'hiver).
Si le changement d’heure est supprimé, que choisissez-vous ?
La seconde question reste : « Selon vous, en cas de suppression du changement d’heure, quel fuseau horaire la France métropolitaine doit-elle choisir ?
- UTC+0 ou actuellement heure d’hiver de l’Europe occidentale (ex : Portugal et Royaume-Uni en hiver)
- UTC+1 ou actuellement heure d’hiver de l’Europe centrale (ex : France métropolitaine, Allemagne, Italie et Espagne en hiver)
- UTC+2 ou actuellement heure d’été de l’Europe centrale (ex : France métropolitaine, Allemagne, Italie et Espagne en été) ».
Résultats de la consultation (2 103 999 réponses exprimées)[43] :
- 61,16 % répondent avoir une expérience négative ou très négative du changement d'heure ;
- 83,71 % répondent souhaiter mettre fin au changement d’heure 2 fois par an ;
- 59,17 % choisissent de toujours rester à l’heure d’été ;
- 51,29 % choisissent UTC+2 (actuelle heure d’été en France), 36,71 % choisissent UTC+1 (heure d'hiver en France), et 12 % préfèrent UTC±0 (heure « méridienne »).
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Time in France » (voir la liste des auteurs).
Notes
Références
- https://flytrippers.com/fr/pays-plus-de-fuseaux-horaires/
- « La France est le pays qui compte le plus de fuseaux horaires », sur hitek.fr, (consulté le ).
- « La France compte plus de fuseaux horaires que la Russie ! », sur Vivre Demain, (consulté le ).
- « Pays ayant le plus de fuseaux horaires dans le monde », sur ZAKWELI, (consulté le ).
- Décret no 2017-292 du relatif au temps légal français.
- Aux mêmes dates que les États-Unis et le Canada.
- Marie-Clotilde Hubert, Construire le temps : normes et usages chronologiques du moyen âge à l'époque contemporaine, Librairie Droz, , p. 147.
- Émile Biémont, Rythmes du temps. Astronomie et calendriers, De Boeck Supérieur, , p. 128-129.
- Jacques Gapaillard, Histoire de l'heure en France, Paris, Vuibert, , 314 p. (ISBN 978-2-311-00353-6), p. 102.
- Gapaillard 2004, § 23, p. 69.
- « Du temps vrai et du temps moyen », L'Étoile, no 5121, , p. 3, col. 2 (lire en ligne).
- « On sait que les horloges publiques de la capitale... », Le Moniteur universel, no 343, , p. 1645, col. 1-2 (lire en ligne).
- « On sait que les horloges publiques de la capitale... », Gazette universelle de Lyon, no 297, , p. 2, col. 1 (lire en ligne).
- Maryse Angelier, Voyage en train au temps des compagnies, 1832-1937, Vie du Rail & des transports, , p. 96.
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- République française (tome 42, no 1383 à 1414), « Premier semestre de 1891 : les lois et décrets d'intérêt public et général », Bulletin des lois de la République française, sur Gallica, Imprimerie nationale, (consulté le ), p. XIX.
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- La loi et le décret sont tous deux publiés dans le Journal officiel de la République française du 11 juin 1916, p. 905 et 909.
- Yvonne Poulle, « La France à l'heure allemande », Bibliothèque de l'école des chartes, vol. 157, no 2, , p. 493–502 (lire en ligne, consulté le ).
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- Journal officiel du 13 février 1973. - Heure à Paris, France
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- Alexandra Tauziac, « Finalement la fin du changement d'heure risque de ne pas être pour 2021 », Sud Ouest, .
- « Questionnaire du 4 février au 3 mars 2019 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Assemblée nationale (France).
- « Fin du changement d'heure », sur Assemblée nationale (consulté le ).
Voir aussi
Textes officiels
- Loi du ayant pour objet l'adoption de l'heure temps moyen de Paris comme heure légale en France et en Algérie, dans Journal officiel de la République française, vol. 23e année, no 73 du , p. 1233.
- Loi du portant modification de l'heure légale française, pour la mettre en concordance avec le système universel des fuseaux horaires, dans Journal officiel de la République française, vol. 43e année, no 68 du , p. 1882.
- Décret no 79-896 du fixant l'heure légale française, dans Journal officiel de la République française : lois et décrets, vol. 111e année, no 243 du , p. 2623-2624.
Bibliographie
- [Gapaillard 2004] Jacques Gapaillard, « Hervé Faye et l'heure nationale », Bulletin de la Sabix – Société des amis de la bibliothèque et de l'histoire de l'École polytechnique, no 55 « Hervé Faye (-) ou l'art de la rupture », , p. 65-71 (lire en ligne).
- [Gougenheim 1964] André Gougenheim, « Quelle heure est-il ? : rappel des textes définissant l'heure légale en France », L'Astronomie, vol. 78e année, no 12, , p. 465-469 (Bibcode 1964LAstr..78..465G, lire en ligne [PDF], consulté le ).
- [Poulle 1999] Yvonne Poulle, « La France à l'heure allemande », Bibliothèque de l'École des chartes, t. 157, no 2, , p. 1re partie (« Construire le temps : normes et usages chronologiques à l'époque moderne et contemporaine »), art. no 7, p. 493-502 (DOI 10.3406/bec.1999.450989, lire en ligne [PDF]).
Articles connexes
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