Il s'agit d'un arbuste (rarement un petit arbre) pouvant atteindre 2–7 m de hauteur et 3 m de large, avec une couronne arrondie dense.
Le fruit, d'un bleu-noir foncé, est une drupe de 5–7 mm de long.
Les feuilles sont persistantes (persistant 2-3 ans), ovales à elliptiques, portées en paires opposées, de 4-10 cm de long et de 2-4 cm de large, avec une marge entière. Les feuilles ont des domaties où des insectes prédateurs et acariens microbicides peuvent être logés[2].
Les fleurs sont petites, blanches ou légèrement rosées. Elles sont regroupées en corymbes resserrés en forme d'ombelles, produites à partir de bourgeons rose-rouge, denses cymes de 5–10 cm de diamètre en hiver. La floraison intervient tôt, en fin d'hiver et au début du printemps. Les fleurs parfumées sont bisexuées et pentamères. La pollinisation est effectuée par les insectes.
Fleurs.Fruits (détail).
Les fruits charnus, globuleux, de 5–7 mm de diamètre, sont luisants, de couleur noir bleuâtre à maturité, vers mai-juin. Ce sont des drupes, dont le noyau contient une seule graine.
Laurier-tin. On rencontre parfois l'orthographe « laurier-thym », cependant non validée, ce végétal n'étant pas apparenté au thym.
Laurentin
Taxinomie
Liste des sous-espèces
Viburnum tinus tinus. Pourtour méditerranéen.
Viburnum tinus rigidum (syn. V. rigidum). Îles Canaries.
Viburnum tinus subcordatum. Açores.
Liste des variétés
Viburnum tinus var. hirtulum
Viburnum tinus var. lucidum
La Viorne tin et l'Homme
Utilisation
Elle est cultivée comme plante ornementale pour son feuillage persistant et sa floraison hivernale, en particulier dans les haies, et est souvent cultivée en pots et conduite en haute tige sous forme de boule arrondie[4]. Il en existe des variétés à feuilles panachées.
Le laurier-tin a entre autres l'avantage d'avoir des feuilles domatiées qui abritent de nombreux acariensphytoseides, connus pour être d'excellents prédateurs d'acariens en vergers.
↑Plants, mites and mutualism: leaf domatia and the abundance and reproduction of mites on Viburnum tinus (Caprifoliaceae). Raul Grostal and Dennis J. O'Dowd, Oecologia, April 1994, Volume 97, Issue 3, pages 308-315, DOI10.1007/BF00317319
↑Raymond Delarze, Milieux naturels de Suisse, Lausanne Paris, Delachaux et Niestlé, , 413 p. (ISBN2-603-01083-2), p. 286
↑ a et bPierre Lieutaghi, Le livre des arbres, arbustes & arbrisseaux, (ISBN978-2-7427-4778-8)
↑Linnaeus, C. (1753) Species Plantarum, Tomus I: 267