Le premier mont-de-piété voit le jour en 1462, en Italie, dans la ville de Pérouse. L'objectif est alors de lutter contre les abus de l'usure en fondant une banque charitable où tous ceux manquant d’argent, puissent trouver à emprunter en donnant un gage de garantie[1].
En France les anciens monts-de-piété deviennent des « établissements publics à caractère social » par la loi du , puis sont autorisés à ouvrir des comptes de dépôts par décret du et prennent alors l’appellation actuelle. Le décret-loi no 55-622 du réforme leur fonctionnement.
Le Crédit municipal est appelé communément Chez ma tante en toute discrétion.
Elles sont rattachées à la municipalité du lieu de leur siège social. Chaque caisse est dirigée par un directeur général et une équipe de direction, soumis à un conseil d'orientation et de surveillance. Ce conseil est composé de membres du conseil municipal ainsi que de personnalités qualifiées, c’est-à-dire disposant d'une expertise bancaire.
La principale activité des caisses de crédit municipal réside dans l'attribution de prêts sur gage à court terme (deux ans), pour laquelle celles-ci disposent d'un monopole légal[3],[4].
Elles octroient des crédits selon les termes de leurs agréments individuels, notamment aux particuliers et aux associations loi de 1901.
Elles proposent des subventions relevant de l'action sociale avec les bonis dégagés de la vente des objets remis en gage et non retirés.
L'emblème du Crédit municipal est le griffon, car il est l'un des éléments des armoiries de la ville de Pérouse (Italie), où naquit le premier établissement de mont-de-piété. Mais le Griffon était aussi connu pour être le gardien du trésor et des mines d’or du dieu Apollon avec pour devise “Vaincre ou Mourir”[5].