Mstislav Rostropovitch

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Mstislav Rostropovitch
Mstislav Rostropovitch en 1978.
Fonction
Ambassadeur de bonne volonté de l'UNESCO
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
MoscouVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Мстислав Леопольдович Ростропович
Nationalités
Formation
Activités
Période d'activité
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Père
Leopold Rostropovich (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Enfant
Elena Rostropovich (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Instrument
Labels
Maîtres
Genre artistique
Distinctions
Prix Princesse des Asturies de la Concorde ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Liste détaillée
Prix d'État Staline, 2e classe ()
Médaille d'or de la Royal Philharmonic Society ()
Prix Ernst-von-Siemens ()
Prix musical Léonie-Sonning ()
Docteur honoris causa de l'Université Laval ()
Médaille Litteris et Artibus ()
Médaille présidentielle de la Liberté ()
Prix international de Catalogne ()
Citoyenneté d'honneur ()
Praemium Imperiale ()
Doctorat honoris causa de l'université Paris-Sorbonne ()
Prix Princesse des Asturies de la Concorde ()
Gramophone Award pour l’œuvre de toute une vie (d) ()
Ordre de Chohrat ()
Citoyen d'honneur de Vilnius (d) ()
Ordre d’Istiglal ()
Prix Wolf en art ()
Ordre Heydar Aliyev ()
Médaille du centenaire de la naissance de Lénine (en)
Prix Kennedy
Prix Lénine
Ditson Conductor's Award (en)
Commandeur de l'ordre du Mérite de la république de Pologne
Docteur honoris causa de l'université de Haïfa
Docteur honoris causa de l'université de Tel Aviv
Commandeur des Arts et des Lettres‎
Docteur honoris causa de l'université de musique Frédéric-Chopin
Grand commandeur de l'ordre du grand-duc Gediminas‎
Grand-croix de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne
Docteur honoris causa de l'université Harvard‎
Ordre du Libérateur Général San Martín
Artiste émérite de la RSFSR
Commandeur de l'ordre du Lion néerlandais
Grand-croix de l'ordre de Sant'Iago de l'Épée
Ordre de Francisco de Miranda (en)
Artiste du peuple de l'URSS
Commandeur de l'ordre de Dannebrog
Ordre du Mérite pour la Patrie, 1re classe
Prix des quatre libertés de Roosevelt – liberté d'expression
Commandeur de l'ordre d'Isabelle la Catholique
Officier de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne
Chevalier commandeur de l'ordre de l'Empire britannique
Grand officier de la Légion d'honneur‎
Médaille pour la victoire sur l'Allemagne dans la Grande Guerre patriotique de 1941-1945
Artiste du peuple de la RSFSR
Médaille du Mérite au travail de la Grande Guerre patriotique
Médaille du Jubilé des « 60 ans de la victoire dans la Grande guerre patriotique de 1941-1945 » (en)
Grand officier de l'ordre du Mérite de la République italienne
Commandeur de l'ordre de Mérite du grand-duché de Luxembourg
Commandeur de l'ordre de Saint-Charles
Médaille « Pour le développement des terres vierges » (en)
Commandeur de l'ordre d'Adolphe de Nassau
Grand officier de l'ordre national du Cèdre
Grand-croix de l'ordre du Mérite hongrois
Médaille commémorative du 850e anniversaire de Moscou (en)
Médaille de Défenseur de la Russie libre (en)
Classic BRIT AwardsVoir et modifier les données sur Wikidata

Mstislav Leopoldovitch Rostropovitch (en russe : Мстислав Леопольдович Ростропович, en polonais : Mstisław Rostropowicz), né le à Bakou (RSS d'Azerbaïdjan, URSS) et mort le à Moscou, est un violoncelliste et chef d'orchestre russe.

Ce virtuose a marqué le paysage international de la seconde moitié du XXe siècle. En tant que violoncelliste, il a interprété un nombre considérable d'œuvres : plus de cent premières. Il a voulu constituer pour son instrument un répertoire qu'il jugeait insuffisant.

Il s'est fait connaître en tant que défenseur de la liberté d'expression et des valeurs démocratiques. Il est connu pour avoir joué la sarabande de la 2e suite en ré mineur pour violoncelle de Bach (ou, selon les versions, une sonate de Bach avec son violoncelle) à la chute du mur de Berlin en .

Musicien

Débuts

Mstislav Rostropovitch naît à Bakou en Azerbaïdjan[1], de mère russe de confession juive et de père issu de la noblesse polono-biélorusse[2]. Dès l'âge de 4 ans, il apprend le piano auprès de sa mère, pianiste confirmée, puis à dix ans, également le violoncelle auprès de son père Léopold, qui avait étudié auprès de Pablo Casals, et lui-même fils de violoncelliste.

À treize ans, en 1940, il donne son premier concert en tant que soliste dans le Concerto pour violoncelle no 1 de Camille Saint-Saëns.

À seize ans, il entre au Conservatoire de Moscou ; il étudie le piano et le violoncelle, mais aussi la direction et la composition ; il a pour professeurs Simon Kozoloupoff, Vissarion Chebaline, Chostakovitch et Prokofiev. Durant cette période, il compose, mais décide de se consacrer au violoncelle, lors d'une rencontre avec Chostakovitch, durant les répétitions de sa Huitième symphonie, convaincu qu'il n'avait pas le talent de compositeur qu'il espérait[3].

Premiers concerts

Il donne son premier concert de violoncelle en 1942 ; il obtient le Premier prix aux concours internationaux de Prague et Budapest en 1947, 1949 et 1950. En 1950, à l'âge de 23 ans, il se voit remettre des mains de Joseph Staline la plus haute distinction civile en Union soviétique, le prix Staline. Il est déjà très connu dans son pays, a une intense activité de soliste, enseigne au Conservatoire de Leningrad (actuellement Saint-Pétersbourg), puis à celui de Moscou. En 1955, il épouse une soprano du Bolchoï, Galina Vichnevskaïa. Sa carrière internationale, c'est-à-dire du côté Ouest, débute réellement en 1963 au Conservatoire de Liège (sous la direction de Kirill Kondrachine) et en 1964 lors d'un concert en Allemagne fédérale. En , l'Orchestre national de Belgique l'avait accompagné dans le concerto de Dvorák. Il effectue plusieurs tournées à l'Ouest, il rencontre des compositeurs, tels que Benjamin Britten, qui se mettent à composer pour lui, au détriment du violoncelliste français Maurice Gendron. En 1967, passionné d'opéra, il dirige Eugène Onéguine au Bolchoï.

Exil

Il promeut l'art sans frontière, la liberté d'expression et les valeurs démocratiques, il est mal vu par le régime de Léonid Brejnev. Son amitié avec Alexandre Soljenitsyne et son soutien aux opposants au régime en place entraînent sa disgrâce au début des années 1970 ; il est exclu de nombreux groupes musicaux. Rostropovitch, sa femme et leurs enfants obtiennent l'autorisation de quitter l'Union soviétique pour s'installer aux États-Unis en 1974. En 1978, il est officiellement déchu de sa citoyenneté soviétique par Léonid Brejnev pour « actes portant systématiquement préjudice au prestige de l'Union soviétique ». Il devient alors apatride. La famille déménage à Paris.

Avec Galina Vichnevskaïa

En 1977, est créé à Paris le concours de violoncelle qui porte son nom et dont il a présidé les jurys jusqu'à sa mort ; les premiers lauréats ont été Lluis Claret et Frédéric Lodéon.

De 1977 à 1994, il dirige l'Orchestre symphonique national de Washington. Il est le directeur et fondateur de nombreux festivals ( Rostropovitch Festival, etc.) et réalise de nombreux récitals et concerts, joue avec les plus grands (Richter, Horowitz, etc.). Il suscite de nombreuses créations de Chostakovitch, Prokofiev, Britten, Dutilleux, Messiaen, Bernstein, Lutoslawski ou Penderecki.

Engagement et retour

Sa prestation, filmée par des télévisions internationales[4], le , aux premières heures de la chute du mur de Berlin[5], assis sur une chaise devant un pan de mur, lui vaut une renommée mondiale. Il a joué un extrait d'une des Suites pour violoncelle seul de Jean-Sébastien Bach.

Le , Mikhaïl Gorbatchev signe le décret de réhabilitation de Rostropovitch. Le violoncelliste s'implique dans la vie officielle de son pays, soutient Boris Eltsine pendant la crise constitutionnelle en dirigeant le National Symphony Orchestra de Washington sur la Place Rouge[6] ; il prend parti pour Vladimir Poutine, et récuse les critiques contre ce dernier au sujet de la corruption ou de la liberté d'expression[7].

Honneurs

Grand officier de la Légion d'honneur française, chevalier de l'ordre de l'Empire britannique, membre de l'Académie des Arts et des Sciences des États-Unis, de l'Académie royale de Suède, de l'Académie royale de Grande-Bretagne, il est docteur Honoris Causa de quarante universités (Yale, Princeton, Harvard, Oxford, Cambridge, etc.). En , il devient Ambassadeur de bonne volonté pour l'UNESCO[8] et soutient des projets éducatifs et culturels, ainsi que l'Appel international de l'UNESCO pour l'enseignement artistique dans les écoles. Avec sa femme, Galina Vichnevskaïa, Mstislav Rostropovitch crée la fondation Vishnevskaïa-Rostropovitch dont le but est de stimuler des activités et des projets sociaux, comme un programme de vaccination en Azerbaïdjan. Il crée également la Fondation Rostropovitch pour la musique et l'enfance[9]. Il est membre d'honneur du Club de Budapest[10].

Mort et hommages

Il meurt d'un cancer à l'hôpital du Centre scientifique d'oncologie Nikolaï Blokhine de Moscou le , un mois après ses quatre-vingts ans, et quatre jours après le décès de son ami l'ex-président russe Boris Eltsine. Son corps est exposé dans la cathédrale du Christ-Sauveur pour recevoir les hommages. Le , une cérémonie a lieu en la cathédrale en présence de nombreuses personnalités russes dont le président Vladimir Poutine, la veuve de Boris Eltsine, Naïna Eltsina, l'épouse de l'écrivain dissident Alexandre Soljenitsyne, Natalia Soljénitsina et étrangères, le président de l'Azerbaïdjan Ilham Aliyev et son épouse Mehriban Aliyeva, la reine Sophie d'Espagne et l'épouse du président de la République française Bernadette Chirac. Il est enterré au cimetière de Novodevitchi, comme Dmitri Chostakovitch et Prokofiev avant lui[11].

Il laisse deux filles, Olga et Elena.

Influence

Rostropovitch et Prokofiev

Plaque sur le bâtiment où Mstislav Rostropovich a vécu à Bakou.

L'image de Prokofiev est celle d'un compositeur officiel. C'est oublier que l'écriture de Zdravitsa, ode aux 60 ans de Staline, et d'autres œuvres « officielles », furent d'abord motivées par la prise en otage de Lina, sa première femme, et de leurs deux fils, en Sibérie[réf. nécessaire].

La deuxième purge stalinienne le condamne publiquement et le conduit à la misère. Rostropovitch força Tikhon Khrennikov, secrétaire général de l'Union des compositeurs, à lui faire donner 5 000 roubles. Prokofiev lui écrira la symphonie concertante op. 125 (sur la base du concerto op. 58). Rostropovitch « collabora » de près à l'écriture.

Prokofiev meurt le , cinquante minutes avant Staline. Il laisse une ébauche pour violoncelle et piano de l'opus 132 : un Concertino pour violoncelle. Rostropovitch prit sur lui d'en achever l'écriture. Après la création, en , il demanda à Dmitri Kabalevski de l'orchestrer. La version finale fut jouée le .

Prokofiev aurait dit à Rostropovitch : « Je peux vous dire une vacherie, c'est fou comme vous me ressemblez »[12].

Rostropovitch et Chostakovitch

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Rostropovitch avait été évacué avec sa famille à Orenbourg dans l'Oural. Il n'avait pas le droit, en 1943, de retourner à Moscou. Chebaline, le directeur du conservatoire, un ami de son père, a pu souvent l'y faire venir avec sa famille. Chebaline l'inscrivit au conservatoire de Moscou, en violoncelle et en composition, à l'âge de seize ans, alors que le règlement exigeait l'âge minimum de dix-huit ans. Chostakovitch, au sommet de sa gloire (il venait de composer sa Septième symphonie pendant le siège de Léningrad), enseignait l'orchestration. Rostropovitch lui joue un concerto pour piano qu'il avait composé. Sa prestation plaît à Chostakovitch, qui le prend dans sa classe. Leur relation va se muer en une véritable amitié ; ils jouent ensemble, à quatre mains, les symphonies de Mahler. Chostakovitch a accompagné les premières récompenses du jeune violoncelliste.

Mstislav Rostropovitch avec l'archet BACH 1999

En , Rostropovitch participe au premier grand concours d'après-guerre organisé en Union soviétique. Chostakovitch préside le jury. À l'âge de dix-huit ans, devant de très nombreux compétiteurs, il remporte le premier prix de violoncelle (ex aequo avec le pianiste Sviatoslav Richter). À l'issue du concours, Chostakovitch lui dit : « Slava, vous êtes fatigué. Je pars en vacances avec ma famille dans une maison de compositeur et je vous invite à venir vous reposer avec moi ». Durant deux semaines, Rostropovitch partage la vie de la famille (Dmitri, Nina, et leurs deux enfants) à Ivanovo, non loin de Moscou. Chostakovitch lui offre son premier smoking : il le gardera jusqu'à son expulsion en 1974[12].

Chostakovitch a dédicacé à Rostropovitch ses deux concertos pour violoncelle. Il ne montrait jamais à personne ses œuvres avant leur achèvement, mais il lui laissa lire le Deuxième Concerto en cours d'écriture ; il ne supportait pas qu'on intervînt dans son travail, mais il intégra les quelques indications que le violoncelliste lui fit, au sujet des cadences.

Rostropovitch fut aussi le confident du compositeur ; un jour de 1960, comme il rentrait d'une série de concerts, Chostakovitch voulut lui faire écouter un enregistrement des répétitions du Huitième Quatuor par le Quatuor Beethoven, en lui confiant : « Enfin, j'ai écrit une œuvre que je voudrais qu'on joue à mon enterrement ».

L'admiration de Rostropovitch pour son ancien professeur ne s'est jamais démentie. Il a acheté et fait rénover à Saint-Pétersbourg l'appartement dans lequel Chostakovitch a vécu de 1914 à 1934. Il y a réuni une grande quantité de documents et de souvenirs ayant appartenu au compositeur, c'est devenu un musée qui lui est consacré au numéro 9 de la rue Marat.

Rostropovitch et les dissidents (Soljenitsyne, Sakharov…)

Dès 1969, le couple Rostropovitch-Vichnevskaïa soutient le romancier Alexandre Soljénitsyne, en lui permettant de vivre dans leur datcha hors de Moscou, mais aussi en écrivant en 1970 une lettre ouverte à Léonid Brejnev pour la Pravda. Cette lettre ne sera pas publiée. Elle protestait contre des restrictions soviétiques sur la liberté culturelle et dénonce, avec lui, l'existence des camps d'emprisonnement de l'archipel du Goulag.

Au début des années 1970, ils prennent la défense d'Andreï Sakharov.

Bien avant leur exil, le couple est en butte aux autorités soviétiques et séjourne chez Louis Aragon lorsqu'il passait à Paris afin d'échapper aux surveillances du KGB. Fin 1970, peu après la mort d'Elsa Triolet, « Slava » vint au Moulin de Villeneuve jouer, un soir devant sa tombe, la sarabande de la suite n° 5 de Bach. À la suite de cette soirée, Aragon composa le poème, Chant pour Slava.

Ces actions entraînera l'annulation de leurs concerts et de tous leurs projets d'enregistrement, ainsi que de leurs voyages à l'étranger. En 1974, des visas de sortie leur sont accordés, qui leur permettent de vivre en exil. Quatre ans plus tard, ils sont déchus de leur citoyenneté soviétique.

Hommages

Discographie

Mstislav Rostropovitch a réalisé de très nombreux enregistrements d'œuvres, que ce soit en soliste, en musique de chambre ou autre, interprétant de très nombreux compositeurs. Sur le marché français, son nom figure sur plus de 70 disques compacts audio.

Instruments

« La musique moderne exige des sons différents - souvent plus sévères afin que le son du violoncelle puisse s'élever au-dessus de l'orchestre. Mon Stradivarius est d'une beauté incroyable, mais en tant qu'artiste je ne suis pas toujours à la recherche d'une belle sonorité, et j'utilise des instruments modernes le cas échéant. »

— M. Rostropovitch[14]

En 1969, il acquiert le Stradivarius Visconti da Madrona[15].

En 1974, il acquiert le Stradivarius Duport[16], fabriqué par Antonio Stradivari en 1711 et qui passa successivement dans les mains de Jean-Pierre Duport et Auguste-Joseph Franchomme. C'est avec Étienne Vatelot qu'il se rend aux États-Unis pour acheter le Duport[17].

En 2004, il acquiert un instrument fabriqué en 1740 par Pietro Guarneri.

Autres instruments
  • un Storioni
  • un Goffriller
  • un Peresson
  • un Vatelot

Décorations

Honneurs

Notes et références

  1. « Mstislav Rostropovitch » sur musicologie.org.
  2. (ru) Généalogie de Mstislav Rostropovitch .
  3. l'Express, magazine, « Mstislav Rostropovitch: «Un soldat de la musique» » [archive du ], sur www.lexpress.fr (consulté le )
  4. [vidéo] « Point sur place Berlin | INA » (consulté le )
  5. « Comment Rostropovitch a fait le mur », sur lefigaro.fr (consulté le )
  6. (en) Steven Erlanger « Isolated Foes of Yeltsin Are Sad but Still Defiant », The New York Times, 27 septembre 1993.
  7. « Un entretien avec Mstislav Rostropovitch », propos recueillis par Jacques Drillon en 2002, nouvelobs.com, 24 juin 2008.
  8. Photographies de la cérémonie de nomination au siège de l'UNESCO en mars 1998.
  9. « Hommage au violoncelliste Rostropovitch décédé il y a dix ans », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  10. (en) Mstislav Rostropovitch, membre d'honneur du Club de Budapest
  11. (en) « Russian farewell to Rostropovich », BBC News, 29 avril 2007.
  12. a et b « Entretien avec Mstislav Rostropovitch Une archive de 1997 », sur Radio France (consulté le )
  13. « Subventions : trois festivals majeurs de Beauvais soumis au régime sec », sur Le Parisien,
  14. Cité dans (en) Joanne Talbot, « Shaping a century », The Strad', octobre 1997, p. 1057.
  15. (en) « Visconti da Madrona » sur cozio.com, base de données sur les instruments à cordes anciens.
  16. (en) « Duport » sur cozio.com.
  17. L'anecdote veut que le violoncelliste et le luthier qui l'expertisaient apprirent que le testament de Gerald Warburg précisait que l'héritier ne pouvait le vendre, sinon à Mstislav Rostropovitch...

Liens externes


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