Philip Roth

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Philip Roth
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Philip Roth en 1973
photographié par Nancy Crampton.
Nom de naissance Philip Milton Roth[1]
Naissance
Newark, New Jersey, Drapeau des États-Unis États-Unis
Décès (à 85 ans)
New York, État de New York, Drapeau des États-Unis États-Unis
Activité principale
Distinctions
Prix Pulitzer (1998)
National Book Award (1960 ; 1995)
Prix Franz Kafka (2001)
Prix international Man Booker (2011)
Prix Prince des Asturies (2012) Commandeur de la Légion d'honneur (2013)
Auteur
Langue d’écriture anglais américain

Œuvres principales

Philip Milton Roth, né le à Newark dans le New Jersey et mort le [2] à New York[1], est un écrivain américain, auteur d'un recueil de nouvelles et de 26 romans, dont plusieurs ont fait l'objet d'adaptations cinématographiques.

Biographie

Jeunesse et formation

Petit-fils d'immigrés juifs originaires de Galicie arrivés aux États-Unis au tournant du XXe siècle, Philip Roth est le second fils de Bess Finkel (1904-1981) et de Hermann Roth (1901-1989), agent d'assurances à la Metropolitan Life Insurance Company. Il passe une enfance heureuse à Weequahic (en), quartier de la petite classe moyenne juive de Newark, qui sera la scène principale d'un grand nombre de ses livres. Après des études à l'université Rutgers de Newark, à l'université Bucknell en Pennsylvanie, puis à l'université de Chicago, il enseigne les lettres à l'université de Chicago, puis l'écriture à l'université de l'Iowa jusqu'au début des années 1960[3], lorsqu'il s'établit à New York pour se consacrer à l'écriture. Longtemps après, il reprend ses activités d'enseignant de manière intermittente, en littérature comparée, à Princeton et à l'université de Pennsylvanie, jusqu'en 1992[3].

Débuts littéraires

Les influences les plus fortes sur l'écriture de Philip Roth sont les réalistes du XIXe siècle, particulièrement Henry James et Gustave Flaubert, les grands romanciers juifs-américains de la génération précédente, Saul Bellow et Bernard Malamud, ainsi que les humoristes du circuit des cabarets de New York et des hôtels de Catskill, berceau de l'humour Borscht Belt, où Henny Youngman, Lenny Bruce et autres Woody Allen firent leurs débuts.

Roth publie avec succès un premier recueil de nouvelles, Goodbye, Columbus, en 1959. Dix ans plus tard, il obtient une célébrité phénoménale avec la publication de Portnoy et son complexe, roman comique en forme de monologue d'un jeune avocat juif traumatisé par une mère à l'amour étouffant sur le divan de son psychanalyste. Satires vives et crues des mœurs de la petite bourgeoisie juive-américaine, ces deux livres suscitent la controverse au sein de la communauté juive, et valent à l'auteur d'être considéré comme l'« enfant terrible » du roman juif-américain jusqu'aux années 1990. Roth reviendra avec humour sur les attaques de ses plus virulents détracteurs dans son autobiographie Les Faits[4], et dans les premiers romans du « cycle Zuckerman », L'Écrivain des ombres, Zuckerman délivré et La Leçon d'anatomie, qui transposent ses débuts d'écrivain par le biais de son double fictionnel de prédilection, Nathan Zuckerman, auteur du scandaleux Carnovsky, qui n'est pas sans faire penser à Portnoy et son complexe.

Années 1970

Au début des années 1970, Roth s'essaie successivement à la satire politique (dans Tricard Dixon et ses copains), à la parodie kafkaïenne (dans Le Sein) et à la fable postmoderniste (dans Le Grand Roman américain), avant de revenir à un registre intimiste, avec Ma vie d'homme (1974), et à l'alliage ambigu d'autobiographie et de fantaisie romanesque qui faisait toute la réussite de Portnoy et son complexe et qui, dans Operation Shylock (1993), puis dans Le Complot contre l'Amérique (2004), l'imposera comme le maître de l'autofiction contemporaine.

Se prenant de passion pour Franz Kafka, il se rend régulièrement à Prague où il se lie aux dissidents et romanciers tchèques, parmi lesquels Milan Kundera et Ivan Klíma, ce qui lui vaut d'être interdit de séjour en Tchécoslovaquie en 1975. L'épisode inspirera l'intrigue de L'Orgie de Prague (1985), et Roth contribuera néanmoins à faire découvrir ces écrivains ainsi que d'autres romanciers d'Europe de l'Est, tel que Bruno Schulz, dans le monde anglophone en tant que directeur de collection pour les éditions Penguin.

Années 1980 et 1990

Jusqu'au milieu des années 1980, Roth partage sa vie entre les États-Unis et Londres, avec sa compagne, l'actrice britannique Claire Bloom (en couple à partir de 1975, ils divorcent en 1994[5]). Il livre les sentiments mêlés que lui inspire la société anglaise dans La Contrevie (1986) et Tromperie, et rédige deux livres autobiographiques, Les Faits, et Patrimoine (1991) qui conte la dernière année de la vie de son père, Herman.

Ayant renoué avec le succès critique et commercial grâce à son livre Le Théâtre de Sabbath (1995), portrait crépusculaire, cocasse et bouleversant d'un vieux marionnettiste nihiliste et lubrique, Roth entame l'une des périodes les plus prolifiques de son œuvre, et lui donne, depuis Pastorale américaine (1997), une inflexion historique, pour se pencher sur quelques-uns des grands moments de crise de la gauche américaine au XXe siècle et l'histoire de l'acculturation des Juifs originaires d'Europe de l'Est aux États-Unis.

Dernières années

En , il annonce, dans une interview du Point, qu'il arrête l'écriture et que Némésis sera son dernier roman[6]. Il le confirme en , lors d'un entretien avec Nelly Kaprièlian pour Les Inrockuptibles[7],[8].

Il meurt le , dans un hôpital de New York, à la suite d'une insuffisance cardiaque[9].

Analyse de l'œuvre

Comme celle de Thomas Wolfe, lecture qui le marqua quand il était adolescent[10], l'œuvre de Philip Roth forme une vaste fresque à la lisière de la fiction et de l'autobiographie, qui traite dans une prose aux qualités uniques d'ironie et de clairvoyance des thèmes aussi puissants que les tumultes de la sexualité et de la psychologie masculines, le poids de l'Histoire et de l'héritage, la hantise de la désagrégation du corps et de la mort, et la place du judaïsme et de la littérature dans la civilisation occidentale.

Notoriété et reconnaissance critique

Philip Roth accède à la reconnaissance internationale avec le recueil de nouvelles Goodbye, Columbus, qui remporte le National Book Award en 1960, et grâce à son best-seller Portnoy et son complexe (Portnoy's Complaint), paru en 1969. Son œuvre est notamment dédiée à son personnage et alter ego Nathan Zuckerman (en), dont le cycle débute avec L'Écrivain des ombres (Ghost Writer, 1979) et s'achève avec Exit le fantôme en 2007. Les romans de Zuckerman comptent neuf volumes, notamment les trois romans universellement célébrés de la « trilogie américaine » : Pastorale américaine (American Pastoral, 1997) qui remporte le prix Pulitzer ; J'ai épousé un communiste (I Married a Communist, 1998) ; et La Tache (The Human Stain, 2000), couronné du PEN/Faulkner Award. Auteur de vingt-huit romans, Philip Roth a également été acclamé pour Opération Shylock (Operation Shylock, 1993) et Le Complot contre l'Amérique (The Plot Against America, 2004).

Cité, en 2003, par le célèbre critique Harold Bloom parmi les quatre principaux auteurs américains vivants, avec Cormac McCarthy, Don DeLillo et Thomas Pynchon[11], il est avec ces deux derniers l'un des principaux représentants du courant postmoderne[12], mais son œuvre variée ne s'y résume pas. Adoptant un style satirique aussi bien que plus sérieux, mêlant souvent à ses romans des aspects autobiographiques, parfois même de façon avouée comme dans Tromperie (Deception, 1990) et Opération Shylock, Philip Roth est célébré comme l'un des grands auteurs juifs américains avec Saul Bellow et Bernard Malamud[12], identité qui nourrit souvent ses intrigues sur un ton humoristique (Portnoy et son complexe), et dans lequel évoluent le plus souvent ses personnages (à commencer par Nathan Zuckerman).

La réflexion de Roth sur l'identité américaine, notamment à travers l'histoire des années 1940 à 1960, nourrit ses œuvres les plus récentes (Pastorale américaine, Le Complot contre l'Amérique). Souvent cité parmi les favoris du prix Nobel de littérature, Philip Roth ne l'a pas reçu, fait qualifié d'anomalie par diverses autorités comme le New York Times[13], James Ellroy ou Toni Morrison[14], laquelle demeure le dernier romancier américain lauréat du Nobel (le chanteur et poète Bob Dylan l'ayant reçu en 2016).

Philip Roth est enfin l'un des rares auteurs américains à voir son œuvre faire l'objet d'une édition par la Library of America de son vivant. Ce qui n'est arrivé que deux fois par le passé, avec Eudora Welty et Saul Bellow. La publication des neuf volumes s'est achevée à l'occasion du quatre-vingtième anniversaire de l'écrivain, en 2013[15],[16]. En France, une partie de son œuvre a été publiée dans la Bibliothèque de la Pléiade de son vivant, dans un volume paru en 2017[17]. Un deuxième volume paraît en 2022[18].

Polémique avec Wikipédia

En , Blake Bailey, le biographe de Philip Roth, a essayé de supprimer un passage de l'article de l'édition en anglais de Wikipédia sur le roman La Tache : la page relayait une théorie partagée par de nombreux critiques que le personnage principal du roman s'inspirait de la vie de Anatole Broyard. Aucune source ne faisant état de l'inexactitude de cette théorie, la modification est annulée[19]. L'incompréhension des principes de l'encyclopédie par le biographe ont conduit Philip Roth à écrire une lettre ouverte à Wikipédia dans The New Yorker[20]. Cette tribune constituant dès lors une source pour ses dires, les informations ont été reportées dans l'article dès la parution du magazine[21]. L'anecdote a été commentée dans la presse internationale[22] allant jusqu'à faire réagir la fille d'Anatole Broyard trouvant anormal le fait que l'écrivain « veuille contrôler de manière dictatoriale les conclusions que d'autres tirent de ses personnages »[19].

Prix

Distinctions et décorations

Œuvres

Cycle Nathan Zuckerman

Première apparition de Nathan Zuckerman dans My Life as a Man, 1974 (trad. Georges Magnane, Ma vie d'homme, 1976). Les quatre romans sont réunis dans Zuckerman Bound (jeu de mots entre Zuckerman enchaîné et « Zuckerman relié »), trilogie et épilogue.

Suivi de :

Cycle David Kepesh

Cycle Nemesis

Romans indépendants

Recueil de nouvelles

Mémoires et essais

  • Du côté de Portnoy et autres essais, 1978 ((en) Reading Myself and Others, 1975), trad. Michel et Philippe Jaworski
  • Les Faits : Autobiographie d'un romancier, 1990 ((en) The Facts: a Novelist's Autobiography, 1988), trad. Michel Waldberg ; nouvelle traduction par Josée Kamoun, 2020
  • Patrimoine : Une histoire vraie, 1992 ((en) Patrimony: a True Story, 1991), trad. Mirèse Akar et Maurice Rambaud
  • Parlons travail, 2004 ((en) Shop Talk: a Writer and His Colleagues and Their Work, 2001), trad. Josée Kamoun
  • Pourquoi écrire ?, 2019 ((en) Why write ?, 2017), trad. Lazare Bitoun, Michel et Philippe Jaworski et Josée Kamoun
    Ce volume contient : Du côté de Portnoy et autres essais - Parlons travail - Explications dont notamment la lettre ouverte à Wikipédia.

Anthologie

  • Romans et nouvelles (1959-1977), trad. de l'anglais (États-Unis) par Georges Magnane, Henri Robillot et Céline Zins et révisé par Brigitte Félix, Aurélie Guillain, Paule Lévy et Ada Savin. Édition de Brigitte Félix, Aurélie Guillain, Paule Lévy et Ada Savin, préface de Philippe Jaworski, éditions Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 2017, 1280 p. Contient : Goodbye, Columbus, La Plainte de Portnoy (Portnoy et son complexe), Le Sein, Ma vie d'homme, Professeur de désir.
  • Romans et récits (1979-1991), trad. de l'anglais (États-Unis) par Mirèse Akar, Jean-Pierre Carasso, Josée Kamoun, Maurice Rambaud et Henri Robillot et révisé par Aurélie Guillain et Philippe Jaworski. Édition publiée sous la direction de Philippe Jaworski. Avec la collaboration de Brigitte Félix, Aurélie Guillain et Paule Lévy, éditions Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 2022, 1584 p. Contient : L'Écrivain fantôme - Zuckerman délivré - La Leçon d'anatomie - L'Orgie de Prague - La Contrevie - Les Faits. Autobiographie d'un romancier - Tromperie - Patrimoine. Une histoire vraie.

Notes et références

  1. a et b (en) « Philip Roth, Towering Novelist Who Explored Lust, Jewish Life and America, Dies at 85 », sur The New York Times, (consulté le ).
  2. « Philip Roth, un géant de la littérature américaine, est mort à 85 ans », sur Europe 1 (consulté le ).
  3. a et b « 8 choses à savoir sur le célèbre écrivain Philip Roth », Le journal de Montréal,‎ (lire en ligne)
  4. Florence Noiville, « « Les Faits » : quand Philip Roth se mettait à nu », sur le monde.fr, (consulté le )
  5. Josyane Savigneau, « Roth, le trombone et moi », Vanity Fair n°53, décembre 2017, pages 128-135.
  6. Michel Schneider, « Philip Roth : “Pour un écrivain, seul compte l'impact qu'il a de son vivant” », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. Nelly Kaprièlian, « Philip Roth : "Némésis sera mon dernier livre" », Les Inrockuptibles,‎ (lire en ligne).
  8. « Philip Roth : "Je ne veux plus être esclave des exigences de la littérature" » dans Le Monde du 14 février 2012.
  9. « L'écrivain américain Philip Roth est mort », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. 15 livres dont Philip Roth disait qu'ils avaient marqué sa vie par Clément Solym dans le magazine en ligne ActuaLitté du 23 mai 2018.
  11. (en) Harold Bloom, « Dumbing down American readers », The Boston Globe, 24 septembre 2003.
  12. a et b (en) Elaine B. Safer, « The double, comic irony, and postmodernism in Philip Roth's 'Operation Shylock' », MELUS, vol. 21, 1996.
  13. (en) Charles McGrath, « Lost in Translation? A Swede’s Snub of U.S. Lit », The New York Times, 4 octobre 2008.
  14. « Philip Roth aurait dû recevoir le Nobel depuis longtemps », bibliobs.com, 22 octobre 2008.
  15. (en) « Roth and Library of America », AP, 22 mars 2004.
  16. (en) Présentation des neuf volumes sur loa.org.
  17. « La Pléiade - Catalogue - Bibliothèque de la Pléiade - Philip Roth, Romans et nouvelles », sur www.la-pleiade.fr (consulté le )
  18. « La Pléiade - Catalogue - Bibliothèque de la Pléiade - Philip Roth, Romans et récits (1979-1991) », sur www.la-pleiade.fr (consulté le )
  19. a et b Alice Zeniter, « Faut pas faire chier Wikipédia », Live Magazine,‎
  20. (en) « An open lettre to wikipedia », The New Yorker,‎ (lire en ligne).
  21. Clément Solym, « "Wikipedia m'a tuer" par Philip Roth : histoire d'une incompréhension », Actualitté, .
  22. (en) Alison Flood, « Philip Roth's complaint to Wikipedia », The Guardian, (consulté le )
  23. Voir sur lexpress.fr.
  24. (en) Site eitb.com.
  25. (en) « Philip Roth receives 'Literary Service' award », sur guardian.co.uk, (consulté le ).
  26. (en) National Medal of Arts, sur www-news.uchicago.edu.
  27. Pierre Haski, « Philip Roth commandeur de la Légion d’honneur française », Le Nouvel Obs, 28 septembre 2013.

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Rémi Astruc, Le Renouveau du grotesque dans le roman du XXe siècle, Paris, Classiques-Garnier, 2010
  • Patrick Badonnel, Daniel Royot et Derek Parker Royal, Philip Roth, American Pastoral, Paris, Atlande, 2011 (ISBN 978-2350301693)
  • (en) Philip Roth, les ruses de la fiction, André Bleikasten, Paris, Belin, coll. « Voix américaines », 2001 lire un compte-rendu
  • (en) Alan Cooper, Philip Roth and the Jews, SUNY Series in Modern Jewish Literature and Culture, 1996 (ISBN 0-7914-2910-5)
  • Andrée Ferretti, « Et pourtant…, triomphe la littérature / Exit le fantôme de Philip Roth », Nuit blanche, magazine littéraire, n° 119, été 2010, p. 46-47 (Article).
  • (de) Till Kinzel, Die Tragödie und Komödie des amerikanischen Lebens. Eine Studie zu Zuckermans Amerika in Philip Roths Amerika-Trilogie, Heidelberg, Winter, (American Studies, 137), 2006 (ISBN 3-8253-5223-4)
  • (en) Hermione Lee, Philip Roth, Methuen, 1982. Rééd. Routledge Revivals, 2010 (ISBN 9780415562416)
  • (en) S. Milowitz, Philip Roth Considered: The Concentrationary Universe of the American Writer, 2000 (ISBN 0-8153-3957-7)
  • (en) Norman Podhoretz, « The Adventures of Philip Roth », Commentary,  ; repris sous le titre « Philip Roth, Then and Now » dans The Norman Podhoretz Reader, 2004, p. 327-348
  • (en) Derek Parker Royal, Philip Roth: New Perspectives on an American Author, 2005 (ISBN 0-275-98363-3)
  • (en) Elaine B. Safer, Mocking the Age: The Later Novels of Philip Roth, SUNY Series in Modern Jewish Literature and Culture, 2006 (ISBN 0-7914-6709-0)
  • Steven Sampson, Corpus Rothi, Paris, Éditions Léo Scheer, coll. « Variations »
    • I. Une lecture de Philip Roth, 2011 (ISBN 978-2756103235)
    • II. Le Philip Roth tardif, de Pastorale américaine à Némésis, 2012
  • Josyane Savigneau, 2014, Gallimard, Avec Philippe Roth
  • (en) Sebastian Schmitt, Fifties Nostalgia in Selected Novels of Philip Roth, Trier, WVT (MOSAIC, 60), 2017 (ISBN 978-3-86821-740-7).
  • (en) George J. Searles éd., Conversations with Philip Roth, 1992 (ISBN 978-0-87805-558-6)
  • (en) Debra B. Shostak, Philip Roth-Countertexts, Counterlives, 2004 (ISBN 1-57003-542-3)
  • (de) Wiebke-Maria Wöltje, My finger on the pulse of the nation. Intellektuelle Protagonisten im Romanwerk Philip Roths, WVT (Mosaic, 26), Trèves, 2006 (ISBN 3-88476-827-1)
  • (en) Ross Posnock, « Philip Roth's Rude Truth: The Art of Immaturity », Princeton University Press, 2006 (ISBN 978-0-691-13843-5)
  • Entretien avec Philip Roth, Le Magazine littéraire (en ligne), n° 512,
  • Roth délivré : Un écrivain et son œuvre, Claudia Roth Pierpont (en), trad. Juliette Bourdin, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Hors série Littérature », 2016 (ISBN 978-2070145539)
  • Joseph Roth, collection Biographies, Éditions Gallimard, traduction Josée Kamoun, 2022.(en) Blake Bailey (en), Philip Roth: The Biography (en), W. W. Norton & Company, 2021.

Filmographie

Liens externes


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