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De Mi caja de notas

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== méditation stoïque ==
 
== méditation stoïque ==
  
<blockquote>Te fâches-tu contre l'homme qui pue le bouc ?  Te fâches-tu contre celui qui a l'haleine fétide ? Que veux-tu qu'il y fasse ? Sa bouche est telle, ses aisselles sont telles ; il est inévitable, puisque telles sont telles, que de telles exhalaisons s'en dégagent. — Mais l'homme, dit l'autre, possède la raison ; il peut, en y réfléchissant, prendre conscience de la faute commise. — À la bonne heure ! Donc, toi aussi, tu possèdes la raison. Ébranle par ta faculté raisonnable sa faculté raisonnable ; montre-lui, avertis-le. S'il t'écoute, tu le guériras : point besoin de colère.  
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<blockquote>Te fâches-tu contre l'homme qui pue le bouc ?  Te fâches-tu contre celui qui a l'haleine fétide ? Que veux-tu qu'il y fasse ? Sa bouche est telle, ses aisselles sont telles ; il est inévitable, puisque telles sont telles, que de telles exhalaisons s'en dégagent. — Mais l'homme, dit l'autre, possède la raison ; il peut, en y réfléchissant, prendre conscience de la faute commise. — À la bonne heure ! Donc, toi aussi, tu possèdes la raison. Ébranle par ta faculté raisonnable sa faculté raisonnable ; montre-lui, avertis-le. S'il t'écoute, tu le guériras : point besoin de colère. Tu n'as ici besoin ni des éclats de voix du tragédien, ni de la complaisance d'une courtisane.
Ni tragédien, ni prostituée ! <footer>
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|author = [[Marc-Aurèle]]  
 
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Version du 14 octobre 2018 à 05:08

Duodi
2
Prairial
CCXXXII

dimanche 14 octobre 2018

« Vivre tous, simplement, pour que tous puissent, simplement vivre. »

— Gandhi



méditation stoïque

Te fâches-tu contre l'homme qui pue le bouc ? Te fâches-tu contre celui qui a l'haleine fétide ? Que veux-tu qu'il y fasse ? Sa bouche est telle, ses aisselles sont telles ; il est inévitable, puisque telles sont telles, que de telles exhalaisons s'en dégagent. — Mais l'homme, dit l'autre, possède la raison ; il peut, en y réfléchissant, prendre conscience de la faute commise. — À la bonne heure ! Donc, toi aussi, tu possèdes la raison. Ébranle par ta faculté raisonnable sa faculté raisonnable ; montre-lui, avertis-le. S'il t'écoute, tu le guériras : point besoin de colère. Tu n'as ici besoin ni des éclats de voix du tragédien, ni de la complaisance d'une courtisane.

<footer> 180 ap. J.C. Marc-Aurèle : Pensées pour moi-même, 5.28 </footer>

pataphysique

Je sais tout mais
je ne comprends rien. <footer> 1938 René Daumal : La Grande Beuverie</footer>