Carlo Suarès

De Mi caja de notas

Révision datée du 1 février 2017 à 01:05 par Xtof (discussion | contributions) (Page créée avec « {{wp}} »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)


Carlo Suarès
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Conjoint

Carlo Suarès est un écrivain, peintre et cabaliste français, né à Alexandrie le et mort à Paris 15e le [1].

Biographie

Ses études à l'École des beaux-arts de Paris, commencées en 1910, interrompues par la maladie puis par la guerre, furent couronnées en 1920 par un diplôme d'architecte. Ayant épousé Nadine Tilche en 1922, il fait connaissance en 1923 de Jiddu Krishnamurti dont il devient l'ami fidèle et le traducteur en français. De 1928 à 1939, il participe à la rédaction des Cahiers de l’Étoile, revue mensuelle, où il côtoie Joë Bousquet, Le Corbusier, Krishnamurti, Benjamin Fondane. Après l'arrêt des Cahiers, c'est dans les Carnets qu'il publie La fin du Grand Mythe.

Son œuvre s'attache à la réflexion philosophique et religieuse, ainsi qu'à l'étude des textes sacrés et de la Kabbale.

À partir de 1940, Carlo Suarès devint un artiste peintre prolifique. Il exposa sa théorie ésotérique de la couleur dans L'Hyperbole chromatique.

En 1945, Suarès se remit à écrire, en particulier Critique de la Raison Impure, La Kabale des Kabales, De Quelques Apprentis-Sorciers, et la Trilogie sur la Genèse, le Cantique des Cantiques, et le Sefer Yetsirah.

Selon Charles Mopsik, « Carlo Suarès (...) se propose de retrouver la cabale authentique qui aurait été, selon sa thèse, déformée par l'idéologie religieuse rabbinique. L'influence de la pensée originale de Carlo Suarès a été à peu près insignifiante sur le judaïsme français mais elle s'est exercée sur divers milieux d'origine chrétienne, aspirant à découvrir de nouveaux horizons spirituels ».

Bibliographie

  • Sur un orgue de Barbarie, Librairie de France, 1928
  • L'Homme et le Moi
  • La Nouvelle Création
  • L'Hyberbole chromatique
  • Critique de la raison impure, Stock, 1955
  • Krishnamurti et l'Unité humaine, 1950 et Adyar 1962
  • La Kabale des Kabales[2], Adyar 1962
  • De quelques apprentis-sorciers (Gandhi, Jean XXIII, Teilhard de Chardin, Lecomte de Noüy, C. G. Jung), essai, éditions Être libre, Bruxelles et Le Courrier du livre, Paris, 1965
  • La Bible restituée[3], Mont Blanc, Genève, 1967
  • La Bible restituée, Éditions de La Tarente, Aubagne-France, 2023
  • Les Spectrogrammes de l'alphabet hébraïque[4], Mont Blanc, Genève, 1973
  • Les Abris mensongers, roman, Robert Laffont, 1973
  • Mémoire sur le retour du rabbi qu'on appelle Jésus[5], Robert Laffont, 1975
  • Le Cantique des Cantiques selon la cabale, Les Éditions de Mortagne, Ottawa, 1995

Traduction

  • Krishnamurti, Première et dernière liberté, Stock, 1955
  • Krishnamurti, De l'éducation, Delachaux et Niestlé (réédition) 1959
  • Krishnamurti, Conférences : Paris 1960..., Le Courrier du livre, Paris

Hommage

La ville de Paris a permis l'apposition d'un hommage public à Carlo Suarès sur la façade de l'immeuble où il a habité par un arrêté datant de 2010[6]. Toutefois, au 2 janvier 2021, aucune plaque n'avait pu être posée.

Notes et références

Liens externes


<footer>source wp:Carlo Suarès</footer>