Différences entre versions de « Maison européenne de la photographie »
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Au cœur de l’exposition, les ensembles de [[Nobuyoshi Araki]] et [[Nan Goldin]] constituent le point de départ de cette relecture inédite. L’œuvre des deux photographes est confrontée aux séries d’autres auteurs majeurs tels que René Groebli, Emmet Gowin, Larry Clark, Sally Mann, Leigh Ledare, Hervé Guibert ou Alix Cléo Roubaud et d’artistes contemporains comme JH Engström & Margot Wallard, RongRong&inri, Lin Zhipeng (aka No 223), Hideka Tonomura ou Collier Schorr. | Au cœur de l’exposition, les ensembles de [[Nobuyoshi Araki]] et [[Nan Goldin]] constituent le point de départ de cette relecture inédite. L’œuvre des deux photographes est confrontée aux séries d’autres auteurs majeurs tels que René Groebli, Emmet Gowin, Larry Clark, Sally Mann, Leigh Ledare, Hervé Guibert ou Alix Cléo Roubaud et d’artistes contemporains comme JH Engström & Margot Wallard, RongRong&inri, Lin Zhipeng (aka No 223), Hideka Tonomura ou Collier Schorr. | ||
− | S’inspirant de la « Ballade » de Nan Goldin (“The Ballad of Sexual Dependency”, 1986), Love Songs est conçue comme une compilation musicale que l’on offrirait à un amant. La première partie de l’exposition – la face A – est composée de séries des années 1950 à 1990. La deuxième partie – la face B – présente des images des années 1980 à aujourd’hui. | + | S’inspirant de la « Ballade » de [[Nan Goldin]] (“The Ballad of Sexual Dependency”, 1986), [[Love Songs]] est conçue comme une compilation musicale que l’on offrirait à un amant. La première partie de l’exposition – la face A – est composée de séries des années 1950 à 1990. La deuxième partie – la face B – présente des images des années 1980 à aujourd’hui. |
Tout au long du parcours, les images invitent à découvrir une multitude d’histoires intimes et une diversité de schémas amoureux. Premiers jours d’une relation, mariage et lune de miel, petits bonheurs domestiques mais aussi douleur de la séparation ou derniers jours partagés avec l’être aimé… l’intimité captée par l’objectif est ici révélée dans toute sa poésie et toute sa franchise. | Tout au long du parcours, les images invitent à découvrir une multitude d’histoires intimes et une diversité de schémas amoureux. Premiers jours d’une relation, mariage et lune de miel, petits bonheurs domestiques mais aussi douleur de la séparation ou derniers jours partagés avec l’être aimé… l’intimité captée par l’objectif est ici révélée dans toute sa poésie et toute sa franchise. |
Version du 25 juin 2022 à 07:43
2022 Love songs jusqu'au 2022-08-21
2022-04 : Love songs, photographies de l'intime
Aujourd’hui, comme hier, les auteurs font oeuvre de leur intimité.
Réunissant 14 séries réalisées par les plus grands photographes des 20e et 21e siècles, l’exposition rassemble des chefs d’œuvre de la collection de la MEP et des prêts d’artistes contemporains majeurs, dont certains sont présentés pour la première fois en Europe.
Au cœur de l’exposition, les ensembles de Nobuyoshi Araki et Nan Goldin constituent le point de départ de cette relecture inédite. L’œuvre des deux photographes est confrontée aux séries d’autres auteurs majeurs tels que René Groebli, Emmet Gowin, Larry Clark, Sally Mann, Leigh Ledare, Hervé Guibert ou Alix Cléo Roubaud et d’artistes contemporains comme JH Engström & Margot Wallard, RongRong&inri, Lin Zhipeng (aka No 223), Hideka Tonomura ou Collier Schorr.
S’inspirant de la « Ballade » de Nan Goldin (“The Ballad of Sexual Dependency”, 1986), Love Songs est conçue comme une compilation musicale que l’on offrirait à un amant. La première partie de l’exposition – la face A – est composée de séries des années 1950 à 1990. La deuxième partie – la face B – présente des images des années 1980 à aujourd’hui.
Tout au long du parcours, les images invitent à découvrir une multitude d’histoires intimes et une diversité de schémas amoureux. Premiers jours d’une relation, mariage et lune de miel, petits bonheurs domestiques mais aussi douleur de la séparation ou derniers jours partagés avec l’être aimé… l’intimité captée par l’objectif est ici révélée dans toute sa poésie et toute sa franchise.
Love Songs est avant tout une réflexion sur l’essence même de la photographie. Si l’appareil photo est souvent associé à une quête d’objectivité, il est utilisé depuis toujours pour capturer ce qui est subjectif et qui échappe à tout consensus. Nous ne saurions nous accorder sur ce qu’est l’amour ou ce à quoi il doit ressembler, sur la façon dont il nous transforme ou nous fait voir le monde. Il n’en reste pas moins le sujet de certaines des œuvres photographiques les plus importantes et bouleversantes du siècle dernier.
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Maison européenne de la photographie (MEP)
Informations générales Type Musée d'art, centre des arts (en)Ouverture Gestionnaire Maison Européenne de la Photographie (d)Surface 3 000 m2 dont 1 660 m2 de galeriesVisiteurs par an 150 000Site web
Collections Collections Photographie moderne et contemporaine
Bâtiment Article dédié Protection
Localisation Pays FranceCommune Adresse 5/7, rue de Fourcy
75004 ParisCoordonnées La Maison européenne de la photographie (MEP) est un centre d'exposition de photographie ouvert en . Il est animé par une association, « Paris Audiovisuel – Maison Européenne de la Photographie » fondée en 1978 par Jacques Chirac, alors maire de Paris, à l'initiative de Henry Chapier, et soutenu financièrement par la Mairie de Paris, qui met notamment à disposition le bâtiment. La MEP est située au 5/7, rue de Fourcy dans le 4e arrondissement de Paris.
Bâtiment
Elle est abritée dans l’hôtel Hénault, un hôtel particulier construit en 1706 pour Hénault de Cantobre, fermier général et hommes de lettres. Propriété de la Ville de Paris depuis 1914, il a été rénové et agrandi par le cabinet d’architecte Yves Lion, qui a décidé de supprimer des boiseries anciennes et de détruire les anciennes remises de carrosses qui longeaient la rue de Fourcy, ainsi que la ferronnerie de l’escalier central.
Vue globale de la Maison européenne de la photographie. Vue extérieure de l'hôtel Hénault de Cantobre.Mission et activités
La Maison européenne de la photographie prend la suite de l'Espace photo, animé par la même association.
Elle abrite une bibliothèque de 36 000 ouvrages qui peuvent être consultés sur place[1] (elle porte le nom de Roméo Martinez, historien de la photographie disparu en 1990) ; un auditorium de 100 places (auquel a été donné le nom de Bernard Pierre Wolff, en hommage au photographe disparu en 1985) et une vidéothèque disposant d’environ un millier de films.
Elle dispose également d’une librairie spécialisée et d’un café aménagé dans les salles voûtées du XVIIIe siècle. Maison du regard, elle offre à un large public un accès convivial aux trois supports de diffusion essentiels de la photographie que sont le tirage d’exposition, la page imprimée et le film. Des visites commentées sont très régulièrement proposées aux visiteurs, dont un programme spécifique à destination du jeune public. Trois mercredis par an, elle présente « Les Coulisses de la MEP », permettant de découvrir plus en détail la « Maison » et sa mission. L’auditorium accueille quant à lui des conférences et des cycles de films en lien avec les expositions.
L’hôtel accueille également l’Atelier de restauration et de conservation des photographies de la Ville de Paris (ARCP). Créé en 1983, il a pour mission de mettre en œuvre la politique de préservation du patrimoine photographique des bibliothèques, archives et musées municipaux de Paris et propose également ses services à d’autres organismes patrimoniaux en France et à l’étranger.
La Maison européenne de la photographie est dirigée depuis 1996 par Jean-Luc Monterosso (directeur) et Henry Chapier (président). Le , Simon Baker, ancien conservateur en chef au département de la photographie et art international de la Tate Modern de Londres, est nommé directeur pour succéder à Jean-Luc Monterosso, qui part en retraite le [2],[3].
Liste des directeurs successifs
- 1996-2018 : Jean-Luc Monterosso
- Depuis 2018 : Simon Baker
Collection
La collection de la MEP, vouée à la création contemporaine, possède plus de 20 000 œuvres, principalement des photographies (argentique et numérique) et des vidéos (DVD d'artistes), ainsi qu’un large ensemble d’ouvrages sur la photographie faisant référence, comprenant aussi bien des livres d’artistes que des écrits techniques ou théoriques, dont de nombreuses éditions rares. Trois à quatre cycles d’exposition sont organisés chaque année, sur des thèmes, des mouvements et des artistes internationaux essentiellement de la seconde moitié du XXe siècle et du XXIe siècle.
Expositions sélectives
- 1998 : Shirin Neshat, Women of Allah
- 1998 : Robert Frank, Les Américains
- 1998 : Polaroid 50, art et technologie
- 1999 : Orlan, Self-hybridations
- 1999 : Helmut Newton et Alice Springs, Us and them
- 1999 : David Hockney, Photographies, 1968-1997
- 2000 : Irving Penn, A retrospective
- 2000 : Bettina Rheims et Serge Bramly, I.N.R.I.
- 2001 : Don McCullin, Photographies 1961-2001
- 2001 : Raymond Depardon, Détours
- 2002 : Josef Sudek, Prague panoramique
- 2003 : Alain Fleischer, La vitesse d'évasion
- 2004 : René Burri, Photographies
- 2005 : Martin Parr, 1971-2001
- 2005 : Andy Warhol, Red Books
- 2005 : Dmitri Baltermants, Rétrospective
- 2006 : Bernard Faucon, Rétrospective 1976-1985
- 2006 : Johan van der Keuken, Photographie et cinéma
- 2007 : Larry Clark, Tulsa, 1963-1971
- 2007 : Alessandro Bertolotti, Livres de nus, une anthologie
- 2008 : Édouard Boubat, Révélation
- 2008 : Shōji Ueda, Une ligne subtile
- 2008 : Annie Leibovitz, A Photographer's Life, 1990-2005
- 2008 : Sabine Weiss, Rétrospective
- 2009 : Claude Lévêque, Le Crépuscule du Jaguar
- 2009 : Henri Cartier-Bresson, À vue d’œil
- 2010 : Philippe Perrin (en), Haut et court [4]
- 2010 : Elliott Erwitt, Personal Best
- 2010 : Robert Delpire, Delpire & Cie
- 2011 : William Klein, Rome + Klein
- 2011 : Jane Evelyn Atwood, Photographies 1976-2010
- 2012 : Dominique Issermann, Lætitia Casta[5]
- 2012 : La Photographie en France, 1950-2000
- 2013 : Joel Meyerowitz, Une rétrospective
- 2015 : Harry Gruyaert, Rétrospective
- 2016 : Christine Spengler, L'Opéra du monde
- 2017 : Photographie japonaise 1950-2000 (donation Dai Nippon Printing de 540 photographies et 1300 livres illustrés depuis 1992)[6]
- 2017 - 2018 : Rétrospective Nino Migliori.
- 2019 : Ren Hang, Love[7],[8]
- 2020 : Erwin Wurm, Rétrospective[9]
- 2021 : Moriyama - Tomatsu, Tokyo
- 2023 : Zanele Muholi, Rétrospective
Notes et références
- MEP, « Bibliothèque-vidéothèque Roméo Martinez », sur mep-fr.org, (consulté le ).
- Voir l'annonce sur le site officiel de la Maison européenne de la photographie
- Voir l'Œil de la Photographie, 25 janvier 2018
- « Philippe Perrin - La MEP », sur La MEP (consulté le ).
- Dominique Issermann Lætitia Casta, MEP 2012
- Nobuyoshi Araki, Masahisa Fukase, Seiichi Furuya, Naoya Hatakeyama, Hiro, Eikō Hosoe, Yasuhiro Ishimoto, Ishiuchi Miyako, Ihei Kimura, Taiji Matsue, Ryūji Miyamoto, Yasumasa Morimura, Daido Moriyama, Ikko Narahara, Toshio Shibata, Hiroshi Sugimoto, Keiichi Tahara, Hiromi Tsuchida, Shomei Tomatsu, Shoji Ueda, Hiroshi Yamazaki.
- Clémentine Mercier et Zhifan Liu, « Ren Hang, les nus phares », Libération, (lire en ligne)
- Valérie Duponchelle, « Ren Hang à la MEP, la liberté à bras-le-corps », Le Figaro, (lire en ligne)
- « Erwin Wurm, réouverture de l'exposition à la Maison européenne de la Photographie », sur sortiraparis.com (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Luc Monterosso, Pascal Hoël et Laurie Hurwitz, Une collection : Maison européenne de la photographie, Arles/Paris, Actes Sud, , 424 p. (ISBN 978-2-330-05045-0)
- Irène Attinger, Jean-Luc Monterosso, Une bibliothèque. Maison européenne de la photographie, Paris/Arles, Actes Sud, , 224 p. (ISBN 978-2-330-07519-4)
Articles connexes
Liens externes
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