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− | > Le labyrinthe de la [[cathédrale Notre-Dame de Chartres|cathédrale de Chartres]] est une figure géométrique circulaire de | + | > Le labyrinthe de la [[cathédrale Notre-Dame de Chartres|cathédrale de Chartres]] est une figure géométrique circulaire de 12.89m de diamètre<ref name="LabBNF">{{Lien web|langue=fr|url=http://expositions.bnf.fr/utopie/pistes/grand/chartreslab.htm|titre=Labyrinthe de Chartres|site=expositions.bnf.fr|consulté le=8 novembre 2014}}</ref> inscrite dans toute la largeur du pavage de la [[nef]] principale, entre les troisième et quatrième travées. Elle représente un tracé continu déployé de 261.55 m<ref name="LabBNF"/>, partant de l'extérieur et aboutissant au centre, en une succession de tournants et d'arcs de cercle concentriques. Son dessin sur le sol résulte d'une opposition de pavages blancs et noirs. Le centre était autrefois orné d'une plaque de cuivre qui aurait représenté [[Thésée]], [[Dédale]] et le [[Minotaure]] (elle a été retirée en [[1792]])<ref>{{Lien web|auteur=Gérald Béhuret|url=http://cathedrale.chartres.free.fr/pg17.htm|site=cathedrale.chartres.free.fr|titre=Le labyrinthe|année=1999|consulté le=27 octobre 2013}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|prénom1=Guy de|nom1=Tervarent|titre=Attributs et symboles dans l'art profane|sous-titre=dictionnaire d'un langage perdu, 1450-1600|collection=Titre courant|numéro dans collection=7|éditeur=Droz|lieu=Genève|année=1997|pages totales=535|format livre=ill., couv. ill. en coul. ; 19 cm|isbn=2-600-00507-2|issn=1420-5254|bnf=36986661q|passage=273,274}}<br />{{Google Livres|id=s_BnmrAKRRUC|titre=Attributs et symboles dans l'art profane|couv=1|page=274}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://expositions.bnf.fr/utopie/pistes/ateliers/image/fiches/chartres.htm|site=expositions.bnf.fr|titre=Le labyrinthe de Chartres|consulté le=27 octobre 2013}}</ref>. Autour du centre, les couloirs se déroulent en onze cercles, la perfection étant symbolisée par le nombre [[12 (nombre)|12]]. Les croyants (et notamment les [[Pèlerin de Saint-Jacques-de-Compostelle|pèlerins de Compostelle]]) suivaient le tracé sans réellement contrôler la direction, commençant par se diriger droit au but, vers le centre, avant de s'en éloigner, le labyrinthe forçant ainsi les fidèles à de multiples détours. Les sinuosités devaient symboliser les tribulations de la vie chrétienne. Les déambulations lors de ce parcours symbolique constituent un véritable chemin spirituel et c'est l'occasion pour le croyant d'une longue introspection<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://expositions.bnf.fr/cartes/grand/237.htm|titre=Carnet de Villard de Honnecourt - BnF, Département des Manuscrits, Français 19093, fol 14|site=expositions.bnf.fr|consulté le=8 novembre 2014}}</ref>. |
> Son parcours serait composé de 276 pierres blanches dont les trois premières de dimensions différentes<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=John|nom1=Ketley-Laporte|prénom2=Odette|nom2=Ketley-Laporte|titre=Chartres, le labyrinthe déchiffré|lieu=Chartres|éditeur=J. M. Garnier|année=1992|pages totales=193|format livre=ill., couv. ill. ; 21 cm|isbn=2-908974-04-5|bnf=355257683}}</ref>. Publiant la revue ''Caerdroia'' consacrée aux labyrinthes, Jeff Saward signale sur le site ''labyrinthos''<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Jeff et Kimberly Saward|url=http://www.labyrinthos.net/chartresfaq.html|titre=The Chartres Cathedral Labyrinth - FAQ’s|éditeur=Labyrinthos|consulté le=27 octobre 2013}}</ref> une opinion de plus en plus répandue : le nombre exact de pierres formant le tracé du labyrinthe de Chartres, 270 ou 272 pierres, correspondrait symboliquement au nombre de jours de la [[grossesse]] et donnerait au labyrinthe le sens d'une nouvelle gestation. Cet auteur met pourtant en doute la possibilité de fournir un décompte exact du nombre de pierres formant le tracé du labyrinthe, en raison des brisures apparaissant sur les pierres depuis leur pose et de possibles réparations. De telles affirmations découlent probablement d'un manuscrit non publié de Robert Ferré, ''A Day at Chartres'' (1995), qui crédite le chanoine Legaux et avant lui Jean Villette d'avoir fait un compte précis de 272 pierres. Jean Villette avait lui-même eu l'attention attirée<ref>Monde médiéval et société chartraine, actes du colloque organisé par le Centre médiéval européen 1993</ref> par une note en bas de page figurant dans un article de Gilles Fresson<ref>''À propos du labyrinthe'', Revue Notre Dame de Chartres, {{numéro|82}}, avril 1990.</ref>. Paradoxalement, ce dernier n'avait compté que pour couper court à toute tentative d'interprétation exagérée, tandis qu'un ouvrage grand public<ref>Jean Favier, ''L'Univers de Chartres'', Paris, Bordas, 1988.</ref> donnait alors le nombre de 365 pierres. Cet exemple précis montre, parmi tant d'autres, combien le labyrinthe de Chartres, fascinant les contemporains, donne lieu à de nombreuses récupérations, issues de mouvements marqués par leur grande diversité ([[Géobiologie (radiesthésie)|géobiologie]], psychologie comportementale, [[New Age|nouvel âge]], templiers, spiritualités orientales)<ref>{{Ouvrage|prénom1=Patrick|nom1=Burensteinas|prénom2=Jacques|nom2=Rolland|responsabilité2=Directeur de publication|titre=Chartres, cathédrale alchimique et maçonnique|éditeur=Éd. Trajectoire|lieu=Paris|année=2012|pages totales=109|format livre=ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 20 cm|isbn=978-2-84197-592-1|bnf=42799045z}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Agnès|nom1=Montaigne|prénom2=Françoise|nom2=Bachelart-Hugedé|titre=Chartres|sous-titre=guide pour un voyage symbolique|lieu=Paris|éditeur=J.-C. Godefroy|année=2014|pages totales=190|format livre=ill. en noir et en coul., plans, couv. ill. en coul. ; 22 cm|isbn=978-2-86553-248-3|bnf=437431974}}</ref> et auxquelles il ne faut pas prêter de valeur [[science|scientifique]] ni [[Histoire|historique]]. | > Son parcours serait composé de 276 pierres blanches dont les trois premières de dimensions différentes<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=John|nom1=Ketley-Laporte|prénom2=Odette|nom2=Ketley-Laporte|titre=Chartres, le labyrinthe déchiffré|lieu=Chartres|éditeur=J. M. Garnier|année=1992|pages totales=193|format livre=ill., couv. ill. ; 21 cm|isbn=2-908974-04-5|bnf=355257683}}</ref>. Publiant la revue ''Caerdroia'' consacrée aux labyrinthes, Jeff Saward signale sur le site ''labyrinthos''<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Jeff et Kimberly Saward|url=http://www.labyrinthos.net/chartresfaq.html|titre=The Chartres Cathedral Labyrinth - FAQ’s|éditeur=Labyrinthos|consulté le=27 octobre 2013}}</ref> une opinion de plus en plus répandue : le nombre exact de pierres formant le tracé du labyrinthe de Chartres, 270 ou 272 pierres, correspondrait symboliquement au nombre de jours de la [[grossesse]] et donnerait au labyrinthe le sens d'une nouvelle gestation. Cet auteur met pourtant en doute la possibilité de fournir un décompte exact du nombre de pierres formant le tracé du labyrinthe, en raison des brisures apparaissant sur les pierres depuis leur pose et de possibles réparations. De telles affirmations découlent probablement d'un manuscrit non publié de Robert Ferré, ''A Day at Chartres'' (1995), qui crédite le chanoine Legaux et avant lui Jean Villette d'avoir fait un compte précis de 272 pierres. Jean Villette avait lui-même eu l'attention attirée<ref>Monde médiéval et société chartraine, actes du colloque organisé par le Centre médiéval européen 1993</ref> par une note en bas de page figurant dans un article de Gilles Fresson<ref>''À propos du labyrinthe'', Revue Notre Dame de Chartres, {{numéro|82}}, avril 1990.</ref>. Paradoxalement, ce dernier n'avait compté que pour couper court à toute tentative d'interprétation exagérée, tandis qu'un ouvrage grand public<ref>Jean Favier, ''L'Univers de Chartres'', Paris, Bordas, 1988.</ref> donnait alors le nombre de 365 pierres. Cet exemple précis montre, parmi tant d'autres, combien le labyrinthe de Chartres, fascinant les contemporains, donne lieu à de nombreuses récupérations, issues de mouvements marqués par leur grande diversité ([[Géobiologie (radiesthésie)|géobiologie]], psychologie comportementale, [[New Age|nouvel âge]], templiers, spiritualités orientales)<ref>{{Ouvrage|prénom1=Patrick|nom1=Burensteinas|prénom2=Jacques|nom2=Rolland|responsabilité2=Directeur de publication|titre=Chartres, cathédrale alchimique et maçonnique|éditeur=Éd. Trajectoire|lieu=Paris|année=2012|pages totales=109|format livre=ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 20 cm|isbn=978-2-84197-592-1|bnf=42799045z}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Agnès|nom1=Montaigne|prénom2=Françoise|nom2=Bachelart-Hugedé|titre=Chartres|sous-titre=guide pour un voyage symbolique|lieu=Paris|éditeur=J.-C. Godefroy|année=2014|pages totales=190|format livre=ill. en noir et en coul., plans, couv. ill. en coul. ; 22 cm|isbn=978-2-86553-248-3|bnf=437431974}}</ref> et auxquelles il ne faut pas prêter de valeur [[science|scientifique]] ni [[Histoire|historique]]. | ||
> Le labyrinthe n'est pas visible tout le temps, des bancs étant placés sur le dallage. Mais de [[Pâques]] à la [[Toussaint]], et parfois le reste de l'année<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.cathedrale-chartres.org/fr/le-labyrinthe,121.html|titre=Le labyrinthe de la cathédrale Notre-Dame de Chartres|site=www.cathedrale-chartres.org|consulté le=16 novembre 2014}}</ref>, il est découvert le vendredi et les fidèles peuvent y déambuler<ref name="Charpentier"/>. Si le labyrinthe de Chartres est constitué d'arcs de cercles, [[Labyrinthe de la cathédrale d'Amiens|celui d’Amiens]] est constitué de segments de droites<ref>{{Lien brisé|langue=fr|url=http://www.u-picardie.fr/~patrick/Cathedrale/Interieur/nef/Labyrinthe.html|titre=Labyrinthe de la cathédrale d'Amiens|site=www.u-picardie.fr|brisé le=16 novembre 2014|consulté le=13 août 2013}}</ref>, mais selon un plan rigoureusement identique à celui de Chartres. De même, la basilique de [[Saint-Quentin]] propose aussi, sur son pavé, un labyrinthe déambulatoire. La ville de [[Toronto]] au [[Canada]] s'est inspirée du labyrinthe de la cathédrale pour construire son propre labyrinthe dans le parc de [[Trinity Square (Toronto)|Trinity Square]] à proximité de l'hôtel de ville<ref>{{Lien brisé|langue=en|auteur=Labyrinth Community Network|url=http://www.labyrinthnetwork.ca/toronto.htm|site=labyrinthnetwork.ca|titre=The Toronto Public Labyrinth|brisé le=16 novembre 2014|consulté le=27 octobre 2013}}</ref>. | > Le labyrinthe n'est pas visible tout le temps, des bancs étant placés sur le dallage. Mais de [[Pâques]] à la [[Toussaint]], et parfois le reste de l'année<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.cathedrale-chartres.org/fr/le-labyrinthe,121.html|titre=Le labyrinthe de la cathédrale Notre-Dame de Chartres|site=www.cathedrale-chartres.org|consulté le=16 novembre 2014}}</ref>, il est découvert le vendredi et les fidèles peuvent y déambuler<ref name="Charpentier"/>. Si le labyrinthe de Chartres est constitué d'arcs de cercles, [[Labyrinthe de la cathédrale d'Amiens|celui d’Amiens]] est constitué de segments de droites<ref>{{Lien brisé|langue=fr|url=http://www.u-picardie.fr/~patrick/Cathedrale/Interieur/nef/Labyrinthe.html|titre=Labyrinthe de la cathédrale d'Amiens|site=www.u-picardie.fr|brisé le=16 novembre 2014|consulté le=13 août 2013}}</ref>, mais selon un plan rigoureusement identique à celui de Chartres. De même, la basilique de [[Saint-Quentin]] propose aussi, sur son pavé, un labyrinthe déambulatoire. La ville de [[Toronto]] au [[Canada]] s'est inspirée du labyrinthe de la cathédrale pour construire son propre labyrinthe dans le parc de [[Trinity Square (Toronto)|Trinity Square]] à proximité de l'hôtel de ville<ref>{{Lien brisé|langue=en|auteur=Labyrinth Community Network|url=http://www.labyrinthnetwork.ca/toronto.htm|site=labyrinthnetwork.ca|titre=The Toronto Public Labyrinth|brisé le=16 novembre 2014|consulté le=27 octobre 2013}}</ref>. |
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« Avant de critiquer quelqu’un, marche 1 km dans ses pompes. Quand tu le critiqueras, tu seras à 1 km, avec ses pompes. »
xtof
Travaux indieweb (micro.blog). Recherche iconographique de Labyrinthe.
Labyrinthe de la Cathédrale de Chartres
<figure> ![](https://xtof.mycozy.cloud/files/32072b2ee2b9f2b9c82b46ed9b742655/thumbnails/50f8c1bf5ce472bb/large) <figcaption>"Cathédrale de Chartres"</figcaption> </figure> :
> Le labyrinthe de la cathédrale de Chartres est une figure géométrique circulaire de 12.89m de diamètre[1] inscrite dans toute la largeur du pavage de la nef principale, entre les troisième et quatrième travées. Elle représente un tracé continu déployé de 261.55 m[1], partant de l'extérieur et aboutissant au centre, en une succession de tournants et d'arcs de cercle concentriques. Son dessin sur le sol résulte d'une opposition de pavages blancs et noirs. Le centre était autrefois orné d'une plaque de cuivre qui aurait représenté Thésée, Dédale et le Minotaure (elle a été retirée en 1792)[2],[3],[4]. Autour du centre, les couloirs se déroulent en onze cercles, la perfection étant symbolisée par le nombre 12. Les croyants (et notamment les pèlerins de Compostelle) suivaient le tracé sans réellement contrôler la direction, commençant par se diriger droit au but, vers le centre, avant de s'en éloigner, le labyrinthe forçant ainsi les fidèles à de multiples détours. Les sinuosités devaient symboliser les tribulations de la vie chrétienne. Les déambulations lors de ce parcours symbolique constituent un véritable chemin spirituel et c'est l'occasion pour le croyant d'une longue introspection[5].
> Son parcours serait composé de 276 pierres blanches dont les trois premières de dimensions différentes[6]. Publiant la revue Caerdroia consacrée aux labyrinthes, Jeff Saward signale sur le site labyrinthos[7] une opinion de plus en plus répandue : le nombre exact de pierres formant le tracé du labyrinthe de Chartres, 270 ou 272 pierres, correspondrait symboliquement au nombre de jours de la grossesse et donnerait au labyrinthe le sens d'une nouvelle gestation. Cet auteur met pourtant en doute la possibilité de fournir un décompte exact du nombre de pierres formant le tracé du labyrinthe, en raison des brisures apparaissant sur les pierres depuis leur pose et de possibles réparations. De telles affirmations découlent probablement d'un manuscrit non publié de Robert Ferré, A Day at Chartres (1995), qui crédite le chanoine Legaux et avant lui Jean Villette d'avoir fait un compte précis de 272 pierres. Jean Villette avait lui-même eu l'attention attirée[8] par une note en bas de page figurant dans un article de Gilles Fresson[9]. Paradoxalement, ce dernier n'avait compté que pour couper court à toute tentative d'interprétation exagérée, tandis qu'un ouvrage grand public[10] donnait alors le nombre de 365 pierres. Cet exemple précis montre, parmi tant d'autres, combien le labyrinthe de Chartres, fascinant les contemporains, donne lieu à de nombreuses récupérations, issues de mouvements marqués par leur grande diversité (géobiologie, psychologie comportementale, nouvel âge, templiers, spiritualités orientales)[11],[12] et auxquelles il ne faut pas prêter de valeur scientifique ni historique.
> Le labyrinthe n'est pas visible tout le temps, des bancs étant placés sur le dallage. Mais de Pâques à la Toussaint, et parfois le reste de l'année[13], il est découvert le vendredi et les fidèles peuvent y déambuler[14]. Si le labyrinthe de Chartres est constitué d'arcs de cercles, celui d’Amiens est constitué de segments de droites[15], mais selon un plan rigoureusement identique à celui de Chartres. De même, la basilique de Saint-Quentin propose aussi, sur son pavé, un labyrinthe déambulatoire. La ville de Toronto au Canada s'est inspirée du labyrinthe de la cathédrale pour construire son propre labyrinthe dans le parc de Trinity Square à proximité de l'hôtel de ville[16].
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- ↑ Monde médiéval et société chartraine, actes du colloque organisé par le Centre médiéval européen 1993
- ↑ À propos du labyrinthe, Revue Notre Dame de Chartres, Modèle:Numéro, avril 1990.
- ↑ Jean Favier, L'Univers de Chartres, Paris, Bordas, 1988.
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